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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 51
Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait
Avis posté le 2025-03-30
Emmanuel Macron, une personnalité à découvrir !
Sous couvert d’une biographie, Anne Fulda dresse de manière très subtile les contours de la personnalité complexe de notre président de la République et c’est en toute impartialité que l’autrice nous présente Emmanuel Macron, ce petit enfant béni des Dieux dès sa naissance. Ses écrits se forgent sur des témoignages, presque des confidences recueillies auprès de l’intéressé lui-même, de sa famille et de ses proches au cours d’entretiens menés entre décembre 2016 et février 2017.
Cet essai se lit presque d’une seule traite tant le style d’écriture est fluide et les propos intéressants. Une fois le livre ouvert, le lecteur se trouve comme happé par sa lecture et a bien du mal à le refermer, y découvrant le parcours singulier d’un homme que le destin ne prédisposait pourtant pas, au départ, à devenir un jour chef d’Etat. Ses relations familiales, ses passe-temps favoris, ses découvertes littéraires, son parcours scolaire puis ses choix professionnels et personnels, toute la vie d’Emmanuel Macron défile sous nos yeux ébahis au point de bousculer nos idées toutes faites sur notre Président.
Sans jamais formuler de critiques, de jugements ou d’avis personnels, Anne Fulda dévoile le tempérament insaisissable d’Emmanuel Macron et revient sur son parcours depuis sa plus tendre enfance jusqu’à son accession au pouvoir suprême en 2017. Du petit garçon enjoué et plein de vie qui adorait sa grand-mère maternelle Manette, lui vouant un véritable culte, à l’adolescent au caractère déjà bien affirmé qui n’a jamais renoncé à sa passion amoureuse pour Brigitte Auzière, de vingt-trois ans son aînée, le portrait de l’homme tel qu’on le connaît aujourd’hui nous apparaît peu à peu.
Talentueusement et finement retracée, la biographie d’Emmanuel Macron tend à nous faire toucher du doigt la personnalité particulière du chef de l’Etat, son passé permettant d’expliquer et de mieux comprendre ses comportements actuels.
Sous couvert d’une biographie, Anne Fulda dresse de manière très subtile les contours de la personnalité complexe de notre président de la République et c’est en toute impartialité que l’autrice nous présente Emmanuel Macron, ce petit enfant béni des Dieux dès sa naissance. Ses écrits se forgent sur des témoignages, presque des confidences recueillies auprès de l’intéressé lui-même, de sa famille et de ses proches au cours d’entretiens menés entre décembre 2016 et février 2017.
Cet essai se lit presque d’une seule traite tant le style d’écriture est fluide et les propos intéressants. Une fois le livre ouvert, le lecteur se trouve comme happé par sa lecture et a bien du mal à le refermer, y découvrant le parcours singulier d’un homme que le destin ne prédisposait pourtant pas, au départ, à devenir un jour chef d’Etat. Ses relations familiales, ses passe-temps favoris, ses découvertes littéraires, son parcours scolaire puis ses choix professionnels et personnels, toute la vie d’Emmanuel Macron défile sous nos yeux ébahis au point de bousculer nos idées toutes faites sur notre Président.
Sans jamais formuler de critiques, de jugements ou d’avis personnels, Anne Fulda dévoile le tempérament insaisissable d’Emmanuel Macron et revient sur son parcours depuis sa plus tendre enfance jusqu’à son accession au pouvoir suprême en 2017. Du petit garçon enjoué et plein de vie qui adorait sa grand-mère maternelle Manette, lui vouant un véritable culte, à l’adolescent au caractère déjà bien affirmé qui n’a jamais renoncé à sa passion amoureuse pour Brigitte Auzière, de vingt-trois ans son aînée, le portrait de l’homme tel qu’on le connaît aujourd’hui nous apparaît peu à peu.
Talentueusement et finement retracée, la biographie d’Emmanuel Macron tend à nous faire toucher du doigt la personnalité particulière du chef de l’Etat, son passé permettant d’expliquer et de mieux comprendre ses comportements actuels.

Une nuit en France
Avis posté le 2025-03-28
Le silence est parfois plus sage que la parole !
Alors que l’enquête judiciaire relative à la mort du jeune Thomas à Crépol est toujours en cours, deux journalistes et une romancière ont décidé de se réapproprier ce drame et de le réinterpréter, à leur façon, dans un ouvrage dont la teneur repose sur des faits non avérés et donc purement fictifs, sortis tout droit de leur imagination. Il fallait oser le faire !
Après la mort tragique du jeune garçon, Marie-Thérèse Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, a pris courageusement la parole pour décrire la réalité du terrain et parler des bandes de délinquants qui sévissent dans le quartier sensible de la Monnaie. En dépit des intimidations, des insultes et des menaces de mort dont elle est victime, elle continue à dénoncer et ose révéler au grand jour ce que d’autres pensent hélas tout bas ou semblent vouloir minimiser, voire excuser à l’instar des trois auteurs de ce livre : la violence insoutenable qui gangrène désormais l’ensemble de notre territoire, n’épargnant plus ni les villes moyennes, ni les bourgs de nos campagnes autrefois si tranquilles. Car enfin, est-il bien normal que des jeunes gens se rendent dans un bal, armés de couteaux ? Évidemment non ! C’est même intolérable !
Car le meurtre de Thomas est un fait de société et non pas un fait divers comme d’aucuns semblent le penser. Plusieurs jeunes gens présents sur les lieux le soir du drame ont nettement entendu les paroles « On est là pour tuer les Blancs », doit-on remettre en question leur témoignage ? Et pourquoi nier l’existence du racisme anti blanc ? Bien sûr qu’il existe, le racisme est universel et touche toutes les races dans le monde entier.
Était-il bien raisonnable d’écrire un tel livre alors que les enquêtes judiciaires et policières ne sont pas terminées ? Fallait-il rajouter autant d’indécence et d’irrespect face à la souffrance d’une famille endeuillée ? Ce livre n’aurait jamais dû être écrit : le silence est parfois plus sage que la parole !
Alors que l’enquête judiciaire relative à la mort du jeune Thomas à Crépol est toujours en cours, deux journalistes et une romancière ont décidé de se réapproprier ce drame et de le réinterpréter, à leur façon, dans un ouvrage dont la teneur repose sur des faits non avérés et donc purement fictifs, sortis tout droit de leur imagination. Il fallait oser le faire !
Après la mort tragique du jeune garçon, Marie-Thérèse Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, a pris courageusement la parole pour décrire la réalité du terrain et parler des bandes de délinquants qui sévissent dans le quartier sensible de la Monnaie. En dépit des intimidations, des insultes et des menaces de mort dont elle est victime, elle continue à dénoncer et ose révéler au grand jour ce que d’autres pensent hélas tout bas ou semblent vouloir minimiser, voire excuser à l’instar des trois auteurs de ce livre : la violence insoutenable qui gangrène désormais l’ensemble de notre territoire, n’épargnant plus ni les villes moyennes, ni les bourgs de nos campagnes autrefois si tranquilles. Car enfin, est-il bien normal que des jeunes gens se rendent dans un bal, armés de couteaux ? Évidemment non ! C’est même intolérable !
Car le meurtre de Thomas est un fait de société et non pas un fait divers comme d’aucuns semblent le penser. Plusieurs jeunes gens présents sur les lieux le soir du drame ont nettement entendu les paroles « On est là pour tuer les Blancs », doit-on remettre en question leur témoignage ? Et pourquoi nier l’existence du racisme anti blanc ? Bien sûr qu’il existe, le racisme est universel et touche toutes les races dans le monde entier.
Était-il bien raisonnable d’écrire un tel livre alors que les enquêtes judiciaires et policières ne sont pas terminées ? Fallait-il rajouter autant d’indécence et d’irrespect face à la souffrance d’une famille endeuillée ? Ce livre n’aurait jamais dû être écrit : le silence est parfois plus sage que la parole !

Mannaz
Avis posté le 2025-03-14
Superbe !
Décidément, Christophe Fourrier n'est jamais à court d'imagination et il nous le prouve une nouvelle fois en narrant l'histoire fantastique et romantique de Mannaz et de Virginia. Au fil des chapitres et à la faveur d'une plume talentueuse il fait défiler les siècles, nous entraînant dans le sillage de petits orphelins qui grandissent, à des années lumières de distance, et qui ont la faculté de pouvoir revivre après leur mort, dans n'importe quel lieu et éternellement. Hormis quelques intimes avec lesquels ils partagent leur incroyable secret, personne ne doit connaître leur existence qu'ils s'emploient d'ailleurs à effacer au gré de leur renaissance et de leur réapparition sous une nouvelle identité.
Si vous souhaitez vous embarquer pour un voyage inédit et intemporel afin de découvrir un monde totalement inconnu et fantastique, alors lisez ce livre à la fois étonnant, troublant, déroutant, presque perturbant. le récit se perd dans le labyrinthe tortueux et époustouflant de deux destins, celui de Mannaz et de Virginia qui s'aiment depuis la nuit des temps tout en étant conscients que le temps joue contre eux…. Alors ils se cherchent à nouveau, se retrouvent, se rapprochent avant de mourir puis de revivre, ailleurs, inlassablement et indéfiniment. Entre renaissance et trépas, les deux corps se lancent dans un ballet incessant qui n'en finit jamais, leurs pas les emportent, ils les éloignent et les rapprochent, comme le flux et le reflux des océans pour l'éternité des temps.
En écrivant ce roman, Christophe Fourrier a bouleversé tous les codes, il a aussi profondément bousculé mes convictions fondées jusqu'à présent sur une certitude : l'impossibilité de pouvoir revivre après la mort. En effet, nous sommes à peu près tous convaincus que le néant nous attend après la mort, et ce, en dépit du fait qu'aucune preuve scientifique formelle et tangible ne soit venue corroborer cette théorie. du reste, jamais personne, jusqu'à présent, n'est revenu de l'au-delà pour la confirmer. Et pourtant, après la lecture de cette fabuleuse histoire, j'ai été soudainement envahie par le doute…. et si nous étions tous des revenants ?
Décidément, Christophe Fourrier n'est jamais à court d'imagination et il nous le prouve une nouvelle fois en narrant l'histoire fantastique et romantique de Mannaz et de Virginia. Au fil des chapitres et à la faveur d'une plume talentueuse il fait défiler les siècles, nous entraînant dans le sillage de petits orphelins qui grandissent, à des années lumières de distance, et qui ont la faculté de pouvoir revivre après leur mort, dans n'importe quel lieu et éternellement. Hormis quelques intimes avec lesquels ils partagent leur incroyable secret, personne ne doit connaître leur existence qu'ils s'emploient d'ailleurs à effacer au gré de leur renaissance et de leur réapparition sous une nouvelle identité.
Si vous souhaitez vous embarquer pour un voyage inédit et intemporel afin de découvrir un monde totalement inconnu et fantastique, alors lisez ce livre à la fois étonnant, troublant, déroutant, presque perturbant. le récit se perd dans le labyrinthe tortueux et époustouflant de deux destins, celui de Mannaz et de Virginia qui s'aiment depuis la nuit des temps tout en étant conscients que le temps joue contre eux…. Alors ils se cherchent à nouveau, se retrouvent, se rapprochent avant de mourir puis de revivre, ailleurs, inlassablement et indéfiniment. Entre renaissance et trépas, les deux corps se lancent dans un ballet incessant qui n'en finit jamais, leurs pas les emportent, ils les éloignent et les rapprochent, comme le flux et le reflux des océans pour l'éternité des temps.
En écrivant ce roman, Christophe Fourrier a bouleversé tous les codes, il a aussi profondément bousculé mes convictions fondées jusqu'à présent sur une certitude : l'impossibilité de pouvoir revivre après la mort. En effet, nous sommes à peu près tous convaincus que le néant nous attend après la mort, et ce, en dépit du fait qu'aucune preuve scientifique formelle et tangible ne soit venue corroborer cette théorie. du reste, jamais personne, jusqu'à présent, n'est revenu de l'au-delà pour la confirmer. Et pourtant, après la lecture de cette fabuleuse histoire, j'ai été soudainement envahie par le doute…. et si nous étions tous des revenants ?

La guerre des phages
Avis posté le 2022-11-29
Voyage au bout de l'enfer
Les liens d’amitiés se consolident entre le commandant de gendarmerie François Le Quellec et le sémillant détective privé Karl Séniavine. Dans ce nouvel opus, ils vont unir leurs forces et leurs talents d’enquêteurs pour résoudre une nouvelle affaire de meurtre qui les conduira dans le milieu de la recherche biologique, celle de la phagothérapie. L’hémoglobine coule à flots, la violence aveugle peut frapper à tout moment, l’espionnage et la corruption gangrènent des laboratoires pharmaceutiques prêts à tout, y compris à pactiser avec le diable, pour parvenir à leurs fins…
Le nœud de l’intrigue est difficile à dénouer tant la romancière s’emploie à tisser les fils très serrés de la trame pour les démêler ensuite progressivement, à la faveur d’un style de narration rythmé et judicieusement dosé dans un déroulé chronologique des évènements.
Edith Vacher excelle dans l’art d’entretenir le mystère et nous entraîne, cette fois-ci, dans un road-movie incroyable et déroutant depuis Brest, en passant par Roscoff, Kufstein jusqu’à Budapest et Kaposvar, terme du voyage et d’un récit palpitant aux multiples rebondissements.
La noirceur de l’énigme est cependant tempérée par la plume toujours aussi sensible et poétique de la romancière qui n’oublie jamais de rajouter une touche culturelle, picturale ou musicale, dans la description des lieux traversés par ses personnages.
Les liens d’amitiés se consolident entre le commandant de gendarmerie François Le Quellec et le sémillant détective privé Karl Séniavine. Dans ce nouvel opus, ils vont unir leurs forces et leurs talents d’enquêteurs pour résoudre une nouvelle affaire de meurtre qui les conduira dans le milieu de la recherche biologique, celle de la phagothérapie. L’hémoglobine coule à flots, la violence aveugle peut frapper à tout moment, l’espionnage et la corruption gangrènent des laboratoires pharmaceutiques prêts à tout, y compris à pactiser avec le diable, pour parvenir à leurs fins…
Le nœud de l’intrigue est difficile à dénouer tant la romancière s’emploie à tisser les fils très serrés de la trame pour les démêler ensuite progressivement, à la faveur d’un style de narration rythmé et judicieusement dosé dans un déroulé chronologique des évènements.
Edith Vacher excelle dans l’art d’entretenir le mystère et nous entraîne, cette fois-ci, dans un road-movie incroyable et déroutant depuis Brest, en passant par Roscoff, Kufstein jusqu’à Budapest et Kaposvar, terme du voyage et d’un récit palpitant aux multiples rebondissements.
La noirceur de l’énigme est cependant tempérée par la plume toujours aussi sensible et poétique de la romancière qui n’oublie jamais de rajouter une touche culturelle, picturale ou musicale, dans la description des lieux traversés par ses personnages.

La guerre des phages
Avis posté le 2022-11-29
Voyage au bout de l'enfer !
Les liens d’amitiés se consolident entre le commandant de gendarmerie François Le Quellec et le sémillant détective privé Karl Séniavine. Dans ce nouvel opus, ils vont unir leurs forces et leurs talents d’enquêteurs pour résoudre une nouvelle affaire de meurtre qui les conduira dans le milieu de la recherche biologique, celle de la phagothérapie. L’hémoglobine coule à flots, la violence aveugle peut frapper à tout moment, l’espionnage et la corruption gangrènent des laboratoires pharmaceutiques prêts à tout, y compris à pactiser avec le diable, pour parvenir à leurs fins…
Le nœud de l’intrigue est difficile à dénouer tant la romancière s’emploie à tisser les fils très serrés de la trame pour les démêler ensuite progressivement, à la faveur d’un style de narration rythmé et judicieusement dosé dans un déroulé chronologique des évènements.
Edith Vacher excelle dans l’art d’entretenir le mystère et nous entraîne, cette fois-ci, dans un road-movie incroyable et déroutant depuis Brest, en passant par Roscoff, Kufstein jusqu’à Budapest et Kaposvar, terme du voyage et d’un récit palpitant aux multiples rebondissements.
La noirceur de l’énigme est cependant tempérée par la plume toujours aussi sensible et poétique de la romancière qui n’oublie jamais de rajouter une touche culturelle, picturale ou musicale, dans la description des lieux traversés par ses personnages.
Les liens d’amitiés se consolident entre le commandant de gendarmerie François Le Quellec et le sémillant détective privé Karl Séniavine. Dans ce nouvel opus, ils vont unir leurs forces et leurs talents d’enquêteurs pour résoudre une nouvelle affaire de meurtre qui les conduira dans le milieu de la recherche biologique, celle de la phagothérapie. L’hémoglobine coule à flots, la violence aveugle peut frapper à tout moment, l’espionnage et la corruption gangrènent des laboratoires pharmaceutiques prêts à tout, y compris à pactiser avec le diable, pour parvenir à leurs fins…
Le nœud de l’intrigue est difficile à dénouer tant la romancière s’emploie à tisser les fils très serrés de la trame pour les démêler ensuite progressivement, à la faveur d’un style de narration rythmé et judicieusement dosé dans un déroulé chronologique des évènements.
Edith Vacher excelle dans l’art d’entretenir le mystère et nous entraîne, cette fois-ci, dans un road-movie incroyable et déroutant depuis Brest, en passant par Roscoff, Kufstein jusqu’à Budapest et Kaposvar, terme du voyage et d’un récit palpitant aux multiples rebondissements.
La noirceur de l’énigme est cependant tempérée par la plume toujours aussi sensible et poétique de la romancière qui n’oublie jamais de rajouter une touche culturelle, picturale ou musicale, dans la description des lieux traversés par ses personnages.

Agatha Raisin enquête Tome 21
Trouble-fête
Trouble-fête
Avis posté le 2022-05-17
Un vaudeville "so british"
Un vaudeville abracadabrantesque digne d’un théâtre de Boulevard avec, dans le rôle principal, notre pétillante et savoureuse Agatha. Notre enquêtrice-fouineuse fétiche poursuit inlassablement aussi bien les suspects que les beaux gosses, toujours à la recherche des coupables et de l’homme idéal… Les aventures toujours aussi cocasses et les dialogues un brin gouailleurs donnent toute la saveur à ce roman. Il nous entraîne, tambour battant, aux côtés de notre infatigable quinqua, dans des péripéties parfois un peu trop tarabiscotées mais si délicatement enrobées de l’ambiance « so british » à l’heure du thé et des petits gâteaux, qu’elles nous font fondre de plaisir ! A déguster sans aucune modération…
Un vaudeville abracadabrantesque digne d’un théâtre de Boulevard avec, dans le rôle principal, notre pétillante et savoureuse Agatha. Notre enquêtrice-fouineuse fétiche poursuit inlassablement aussi bien les suspects que les beaux gosses, toujours à la recherche des coupables et de l’homme idéal… Les aventures toujours aussi cocasses et les dialogues un brin gouailleurs donnent toute la saveur à ce roman. Il nous entraîne, tambour battant, aux côtés de notre infatigable quinqua, dans des péripéties parfois un peu trop tarabiscotées mais si délicatement enrobées de l’ambiance « so british » à l’heure du thé et des petits gâteaux, qu’elles nous font fondre de plaisir ! A déguster sans aucune modération…

Au bonheur des dames
Avis posté le 2022-05-14
Panégyrique des grands magasins, pour le plaisir des dames !
Emile Zola décrit ici le gigantisme des grands magasins et les sentiments d’engouement ou d’aversion que ces derniers suscitent. Tel un artiste peintre ou un musicien, il décrit avec beaucoup d’envolées lyriques, à la fois colorées et poétiques, la montée en puissance de ces « cathédrales » du commerce moderne parisien au 19e siècle, entraînant la faillite inexorable des petites échoppes vétustes et malodorantes des alentours. Visionnaire en son temps et précurseur dans le domaine professionnel, il fait aussi la part belle aux employés qui trouvent, au sein de ces structures commerciales gigantesques, des emplois stables leur assurant une sécurité matérielle et financière ainsi que des possibilités d’ascension sociale. Enfin, suscitant le désir, la crainte ou le dédain, la passion pour la femme est omniprésente dans l’œuvre et cet opus ne déroge pas à la règle. Ainsi, par le biais d’une narration sensuelle et romantique, l’auteur réussit à sublimer les rapports de force troubles et complexes qui s’établissent entre les deux sexes.
Emile Zola décrit ici le gigantisme des grands magasins et les sentiments d’engouement ou d’aversion que ces derniers suscitent. Tel un artiste peintre ou un musicien, il décrit avec beaucoup d’envolées lyriques, à la fois colorées et poétiques, la montée en puissance de ces « cathédrales » du commerce moderne parisien au 19e siècle, entraînant la faillite inexorable des petites échoppes vétustes et malodorantes des alentours. Visionnaire en son temps et précurseur dans le domaine professionnel, il fait aussi la part belle aux employés qui trouvent, au sein de ces structures commerciales gigantesques, des emplois stables leur assurant une sécurité matérielle et financière ainsi que des possibilités d’ascension sociale. Enfin, suscitant le désir, la crainte ou le dédain, la passion pour la femme est omniprésente dans l’œuvre et cet opus ne déroge pas à la règle. Ainsi, par le biais d’une narration sensuelle et romantique, l’auteur réussit à sublimer les rapports de force troubles et complexes qui s’établissent entre les deux sexes.

Le loup des ardents
Avis posté le 2022-05-09
L'habit ne fait pas le moine !
Dans ce très bel ouvrage, passionnant et original dans sa forme, l’intrigue policière se trouve étroitement liée à un conte sur l’histoire de la sorcellerie dans la Sologne du 16e siècle, au sein d’un petit village isolé, Ardeloup, situé entre Vierzon et Romorantin. L’écriture fluide et le récit envoûtant emporteront le lecteur dans une histoire palpitante et lui feront découvrir des personnages qui mènent une vie à la fois austère et rustique, évoluant dans un environnement inhospitalier. L’intensité du récit monte crescendo au fil des pages, avec pour toile de fond une épidémie qui survient brutalement, provoquant la peur et semant la mort parmi les villageois. Ce « mal des ardents » se manifeste peu après l’arrivée d’un médecin, Aymar de Noilat, personnage principal du roman, dont la présence rassurante inspire le respect et la confiance des habitants. Fort habilement décrite par l’auteure, la personnalité de cet homme forme l’ossature du récit autour duquel l’odeur de la mort se mêle à la rudesse du climat et l’amour se trouve intimement lié à la haine. Les chapitres s’enchaînent, les évènements s’accélèrent et nous entraînent, progressivement, vers un dénouement aussi tragique que surprenant… Un premier polar très réussi qui mérite bien sa récompense !
Dans ce très bel ouvrage, passionnant et original dans sa forme, l’intrigue policière se trouve étroitement liée à un conte sur l’histoire de la sorcellerie dans la Sologne du 16e siècle, au sein d’un petit village isolé, Ardeloup, situé entre Vierzon et Romorantin. L’écriture fluide et le récit envoûtant emporteront le lecteur dans une histoire palpitante et lui feront découvrir des personnages qui mènent une vie à la fois austère et rustique, évoluant dans un environnement inhospitalier. L’intensité du récit monte crescendo au fil des pages, avec pour toile de fond une épidémie qui survient brutalement, provoquant la peur et semant la mort parmi les villageois. Ce « mal des ardents » se manifeste peu après l’arrivée d’un médecin, Aymar de Noilat, personnage principal du roman, dont la présence rassurante inspire le respect et la confiance des habitants. Fort habilement décrite par l’auteure, la personnalité de cet homme forme l’ossature du récit autour duquel l’odeur de la mort se mêle à la rudesse du climat et l’amour se trouve intimement lié à la haine. Les chapitres s’enchaînent, les évènements s’accélèrent et nous entraînent, progressivement, vers un dénouement aussi tragique que surprenant… Un premier polar très réussi qui mérite bien sa récompense !