Profil Lecteur

Atanas K.

Profil

Atanas K. n'a pas encore completé son profil.

Les derniers avis

Caligula, confessions d'un tyran
Avis posté le 2020-04-14
  • histoire
  • caricature
  • problèmes
  • écrivaillon
  • psychologiques
  • eric mangin
  • névropathe
  • caligula
Une arnaque !
Dans cet ouvrage qui manque clairement d'originalité, Eric Mangin décide de poursuivre dans la voie déjà si souvent empruntée par les prétendus "historiens" qui n'hésitent pas à falsifier l'histoire en dressant un portrait de Caligula plus sinistre que la réalité. Aucune complexité ici. Caligula est une carricature dépouillée de son humanité et bien loin des véritables enjeux politiques de l'époque. Si seulement le portrait collait à la réalité, pourquoi pas, mais le problème c'est qu'ici ce n'est pas le cas. La caricature prédomine tout au long du récit à un tel point que c'est la seule chose que l'on voit. Et l'histoire s'en trouve inévitablement altérée lorsque le cynique Caligula ayant décidé d'humilier ses ministres en nommant son cheval au poste de ministre devient sous la plume d'Eric Mangin un rêveur débauché faisant office de prophète fou. La question que l'on est en droit de se poser aujourd'hui c'est: pourquoi continuer à cracher sur Caligula alors que ce n'est plus d'actualité depuis longtemps? Mais Caligula n'est pas le seul à en prendre pour son grade. Le préfet Macron est également tout au long du livre un sujet de moquerie. Et ce n'est ici en réalité qu'une confusion personnelle de l'auteur entre deux personnages, à savoir le préfet Macron et notre président actuel. Au fur et à mesure de notre lecture, on constate qu'Eric Mangin exorcise ses propres démons et sa haine du gouvernement actuel au travers de cet ouvrage. Cela peut s'avérer utile en psychothérapie, mais lorsqu'il s'agit d'un livre que l'on se doit de considérer comme "historique" c'est assez grave. Dans ce récit, on en vient bien souvent au fil des dialogues à confondre le personnage de Caligula avec son auteur. Mais la vérité c'est qu'Eric Mangin n'est pas Caligula. Il n'a pas les épaules pour ça.
Dans cet ouvrage qui manque clairement d'originalité, Eric Mangin décide de poursuivre dans la voie déjà si souvent empruntée par les prétendus "historiens" qui n'hésitent pas à falsifier l'histoire en dressant un portrait de Caligula plus sinistre que la réalité. Aucune complexité ici. Caligula est une carricature dépouillée de son humanité et bien loin des véritables enjeux politiques de l'époque. Si seulement le portrait collait à la réalité, pourquoi pas, mais le problème c'est qu'ici ce n'est pas le cas. La caricature prédomine tout au long du récit à un tel point que c'est la seule chose que l'on voit. Et l'histoire s'en trouve inévitablement altérée lorsque le cynique Caligula ayant décidé d'humilier ses ministres en nommant son cheval au poste de ministre devient sous la plume d'Eric Mangin un rêveur débauché faisant office de prophète fou. La question que l'on est en droit de se poser aujourd'hui c'est: pourquoi continuer à cracher sur Caligula alors que ce n'est plus d'actualité depuis longtemps? Mais Caligula n'est pas le seul à en prendre pour son grade. Le préfet Macron est également tout au long du livre un sujet de moquerie. Et ce n'est ici en réalité qu'une confusion personnelle de l'auteur entre deux personnages, à savoir le préfet Macron et notre président actuel. Au fur et à mesure de notre lecture, on constate qu'Eric Mangin exorcise ses propres démons et sa haine du gouvernement actuel au travers de cet ouvrage. Cela peut s'avérer utile en psychothérapie, mais lorsqu'il s'agit d'un livre que l'on se doit de considérer comme "historique" c'est assez grave. Dans ce récit, on en vient bien souvent au fil des dialogues à confondre le personnage de Caligula avec son auteur. Mais la vérité c'est qu'Eric Mangin n'est pas Caligula. Il n'a pas les épaules pour ça.
Voir tous les avis