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Anouchka M.

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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 2 sur un total de 2
Rouille
Avis posté le 2025-10-29
    Chouette univers mais 0 recul sur les propos
    La plume de Floriane Soulas sur ce premier roman est agréable et maîtrisée, il y a une bonne matière première avec plusieurs personnages intéressants et nuancés, ainsi que cet univers très steampunk. Mais c’est un roman qui n’a aucun recul sur ce qu’il fait passer comme message. Politiquement c’est à la ramasse. Les personnages racisés, leur description (emploi de termes exotisants), et la vision des autres prostituées (le personnage principal est « au-dessus du lot », elle sent qu’elle « n’appartient pas à ce monde », n’en parlons même pas. Il y avait pourtant une belle matière à exploiter. De souvenir, les oubliés de l’amas était bien mieux, l’autrice a progressé sur ces aspects depuis.
    La plume de Floriane Soulas sur ce premier roman est agréable et maîtrisée, il y a une bonne matière première avec plusieurs personnages intéressants et nuancés, ainsi que cet univers très steampunk. Mais c’est un roman qui n’a aucun recul sur ce qu’il fait passer comme message. Politiquement c’est à la ramasse. Les personnages racisés, leur description (emploi de termes exotisants), et la vision des autres prostituées (le personnage principal est « au-dessus du lot », elle sent qu’elle « n’appartient pas à ce monde », n’en parlons même pas. Il y avait pourtant une belle matière à exploiter. De souvenir, les oubliés de l’amas était bien mieux, l’autrice a progressé sur ces aspects depuis.
    La Cité diaphane
    Avis posté le 2025-10-21
      Un récit prenant avec une atmosphère originale
      Un roman qui embarque immédiatement dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler celle d’Elden Ring. Une cité déchue peuplée de quelques âmes aux corps écorchés s’exprimant à demi-mot, un personnage principal (et narrateur) qui semble ne pas exactement savoir ce qu’il fait là… La cité diaphane emprunte également au genre grimdark pour ses personnages amoraux. Pas de héros ici, les belles âmes ne peuvent être que des jouets entre les mains de puissances égoïstes. L’autrice montre une belle maitrise de la distillation d’informations. Au fil du récit on anticipe un certain nombre d’éléments, mais jamais dans leur totalité ou finalité. Ça rend le livre difficile à poser (et tant mieux qu’il ne soit pas trop long pour le coup). J’ai beaucoup accroché à la première partie de la première partie, moins à la seconde partie de la première partie, et ai raccroché complètement les wagons durant la seconde partie, jusqu’à verser quelques larmes à la fin.
      Un roman qui embarque immédiatement dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler celle d’Elden Ring. Une cité déchue peuplée de quelques âmes aux corps écorchés s’exprimant à demi-mot, un personnage principal (et narrateur) qui semble ne pas exactement savoir ce qu’il fait là… La cité diaphane emprunte également au genre grimdark pour ses personnages amoraux. Pas de héros ici, les belles âmes ne peuvent être que des jouets entre les mains de puissances égoïstes. L’autrice montre une belle maitrise de la distillation d’informations. Au fil du récit on anticipe un certain nombre d’éléments, mais jamais dans leur totalité ou finalité. Ça rend le livre difficile à poser (et tant mieux qu’il ne soit pas trop long pour le coup). J’ai beaucoup accroché à la première partie de la première partie, moins à la seconde partie de la première partie, et ai raccroché complètement les wagons durant la seconde partie, jusqu’à verser quelques larmes à la fin.