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Avis posté le 2012-10-16
14 de Jean Echenoz
L'horreur et la grâce, la futilité et la profonde gravité des choses.. 14 de Jean Echenoz a les ambiguités de l'âme humaine.On avance dans ce "petit" grand livre comme au champ de bataille, déconcertés par la simplicité de l'épouvante, aux côtés d' Anthime, Padioleau, Bossis, Charles et Arcenel, soldats incroyablement vivants, comme revenus de l'enfer pour marcher à nos côtés le temps d'une lecture.
Echenoz se joue de nous comme la guerre avec ses hommes, nous livrant un compte-rendu quasi militaire où explose sans cesse, inattendue, la drôlerie la plus féroce dont on s'étonne de pouvoir sourire. Son écriture, précise et fulgurante comme le sifflement d'un obus , nous fait plonger en direct au fond des tranchées, elle ne prend aucune précaution et nous pousse page après page à ouvrir grand les yeux sur un monde où l'indicible et la banalité du quotidien, le silence et le vacarme, se trouvent mêlées à chaque seconde.
L'horreur et la grâce, la futilité et la profonde gravité des choses.. 14 de Jean Echenoz a les ambiguités de l'âme humaine.On avance dans ce "petit" grand livre comme au champ de bataille, déconcertés par la simplicité de l'épouvante, aux côtés d' Anthime, Padioleau, Bossis, Charles et Arcenel, soldats incroyablement vivants, comme revenus de l'enfer pour marcher à nos côtés le temps d'une lecture.
Echenoz se joue de nous comme la guerre avec ses hommes, nous livrant un compte-rendu quasi militaire où explose sans cesse, inattendue, la drôlerie la plus féroce dont on s'étonne de pouvoir sourire. Son écriture, précise et fulgurante comme le sifflement d'un obus , nous fait plonger en direct au fond des tranchées, elle ne prend aucune précaution et nous pousse page après page à ouvrir grand les yeux sur un monde où l'indicible et la banalité du quotidien, le silence et le vacarme, se trouvent mêlées à chaque seconde.