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Schtroumpf

Profil

Schtroumpf n'a pas fini de compléter son profil.
Curieux et scientifique (d'esprit, pas de profession), j’accepte pourtant l’irrationalité là où je n'y vois pas de conséquence faucheuse. Je me laisse par exemple dévorer par une émotion trop vive et inexplicable pour l'objet "livre" et ses contenus. Formé à la problématique énergétique, je suis forcément devenu écologiste. Je consacre un peu de mon temps libre à essayer de faire avancer la conscience environnementale, en m'efforçant de ne pas être idéologue et de ne pas caricaturer. J'ai donc souvent recours aux outils d'esprit critique (à mon grand plaisir) pour (dé)crédibiliser un argumentaire. Bref, j'aime la nature et les savoirs. Et je parcours les deux en m'efforçant d’exercer ma capacité à m'émerveiller à chaque fois que je découvre ou comprends quelque chose de plus.
Curieux et scientifique (d'esprit, pas de profession), j’accepte pourtant l’irrationalité là où je n'y vois pas de conséquence faucheuse. Je me laisse par exemple dévorer par une émotion trop vive et inexplicable pour l'objet "livre" et ses contenus. Formé à la problématique énergétique, je suis forcément devenu écologiste. Je consacre un peu de mon temps libre à essayer de faire avancer la conscience environnementale, en m'efforçant de ne pas être idéologue et de ne pas caricaturer. J'ai donc souvent recours aux outils d'esprit critique (à mon grand plaisir) pour (dé)crédibiliser un argumentaire. Bref, j'aime la nature et les savoirs. Et je parcours les deux en m'efforçant d’exercer ma capacité à m'émerveiller à chaque fois que je découvre ou comprends quelque chose de plus.

Mes lectures favorites

- Le quark et le jaguar (Murray Gell-Mann) - Le plein, s'il vous plait, la solution au problème de l'énergie ( Alain Grandjean, Jean-Marc Jancovici) - L'équation du nénuphar (Albert Jacquard) - L'âge des low tech (Philippe Bihouix) - Le raisonnement (Olivier Houdé) - Petit cours d’autodéfense intellectuelle (Normand Baillargeon) - La démocratie des crédules (Gérald Bronner) - Les limites à la croissance (dans un monde fini) (Donella H Meadows, Dennis L Meadows, Jorgen Randers) - L'histoire de France selon Facebook (Baptiste Thiébaud) - Petit traité de hasardologie (Hubert Krivine) - Meutres pour mémoire (Didier Daeninckx) - L'écume des jours (Boris Vian) - Le diable l'emporte (René Barjavel) - La Vouivre (Marcel Aymé) - Club Dumas (Arturo Pérez-Reverte) - 1984 (George Orwell) - La solitude des nombres premiers (Paolo Giordano) - Le Meurtre de Roger Ackroyd (Agatha Christie) - Cent ans de solitude (Gabriel Garcia Marquez) - L'évangile de Jimmy (Didier Van Cauwelaert) - Le liseur (Bernhard Schlink) - Le Rouge et le Noir (Stendhal) - La Taupe (John le Carré) - La reine Margot (Alexandre Dumas père) - Un animal doué de raison (Robert Merle) - La minute prescrite pour l'assaut (Jérôme Leroy) - Le grand Meaulnes (Alain-Fournier) - Le théorème de Travolta (Olivier Courcelle)
- Le quark et le jaguar (Murray Gell-Mann) - Le plein, s'il vous plait, la solution au problème de l'énergie ( Alain Grandjean, Jean-Marc Jancovici) - L'équation du nénuphar (Albert Jacquard) - L'âge des low tech (Philippe Bihouix) - Le raisonnement (Olivier Houdé) - Petit cours d’autodéfense intellectuelle (Normand Baillargeon) - La démocratie des crédules (Gérald Bronner) - Les limites à la croissance (dans un monde fini) (Donella H Meadows, Dennis L Meadows, Jorgen Randers) - L'histoire de France selon Facebook (Baptiste Thiébaud) - Petit traité de hasardologie (Hubert Krivine) - Meutres pour mémoire (Didier Daeninckx) - L'écume des jours (Boris Vian) - Le diable l'emporte (René Barjavel) - La Vouivre (Marcel Aymé) - Club Dumas (Arturo Pérez-Reverte) - 1984 (George Orwell) - La solitude des nombres premiers (Paolo Giordano) - Le Meurtre de Roger Ackroyd (Agatha Christie) - Cent ans de solitude (Gabriel Garcia Marquez) - L'évangile de Jimmy (Didier Van Cauwelaert) - Le liseur (Bernhard Schlink) - Le Rouge et le Noir (Stendhal) - La Taupe (John le Carré) - La reine Margot (Alexandre Dumas père) - Un animal doué de raison (Robert Merle) - La minute prescrite pour l'assaut (Jérôme Leroy) - Le grand Meaulnes (Alain-Fournier) - Le théorème de Travolta (Olivier Courcelle)

Le livre que j'ai dévoré le plus vite

L'histoire de France selon Facebook, de Baptiste Thiébaud Plein d'humour. Permet un rafraîchissement rapide de la mémoire à propos des grandes lignes de l'histoire de France.
L'histoire de France selon Facebook, de Baptiste Thiébaud Plein d'humour. Permet un rafraîchissement rapide de la mémoire à propos des grandes lignes de l'histoire de France.

Si je devais sauver un livre, ce serait...

Le quark et le jaguar, de Murray Gell-Mann Une approche de la complexité, en tant que phénomène scientifique. L'approche -- pour ne serait-ce que décrire la complexité -- est en soi passionnante. Ce livre permet de se donner un nouvel angle de vue, et souligne toute la beauté et la complexité de la vie, de l'homme, et de ses inventions.
Le quark et le jaguar, de Murray Gell-Mann Une approche de la complexité, en tant que phénomène scientifique. L'approche -- pour ne serait-ce que décrire la complexité -- est en soi passionnante. Ce livre permet de se donner un nouvel angle de vue, et souligne toute la beauté et la complexité de la vie, de l'homme, et de ses inventions.

Un livre qui m'a fait (sou)rire

Le théorème de Travolta, d'Olivier Courcelle. Il semble y avoir une corrélation entre le fait d'apprécier l'humour absurde et le fait d'apprécier les mathématiques. Mais je parierais que ceux qui aiment l'humour absurde sans aimer les maths apprécieront le comique de cet unique roman (à ma connaissance) d'Oliver Courcelle.
Le théorème de Travolta, d'Olivier Courcelle. Il semble y avoir une corrélation entre le fait d'apprécier l'humour absurde et le fait d'apprécier les mathématiques. Mais je parierais que ceux qui aiment l'humour absurde sans aimer les maths apprécieront le comique de cet unique roman (à ma connaissance) d'Oliver Courcelle.

Les derniers avis

  • liberté
  • philosophie
  • manipulation
  • psychologie
Instructif, pédagogique, argumenté
Dans ce petit traité vous trouverez non seulement les techniques les plus courantes susceptibles de biaiser notre prise de décision à notre insue, mais aussi : - une analyse critique et argumentée des schémas psychologiques sous-jacents (quand des traits sont appuyés par l’expérience, les auteurs disent pourquoi et comment, et sinon ils rappellent qu’ils relèvent de la spéculation scientifique), - une série de petites mises en scène, toujours autour du même personnage, nous permettant de rendre le contenu scientifique plus digeste et de faciliter la mémorisation, - quelques teintes d’humour gratuit et délicieux (très apprécié, pour ma part), - et surtout (le point d’intérêt majeur selon moi), un point de départ pour des considérations philosophiques nouvelles à propos de la liberté !
Dans ce petit traité vous trouverez non seulement les techniques les plus courantes susceptibles de biaiser notre prise de décision à notre insue, mais aussi : - une analyse critique et argumentée des schémas psychologiques sous-jacents (quand des traits sont appuyés par l’expérience, les auteurs disent pourquoi et comment, et sinon ils rappellent qu’ils relèvent de la spéculation scientifique), - une série de petites mises en scène, toujours autour du même personnage, nous permettant de rendre le contenu scientifique plus digeste et de faciliter la mémorisation, - quelques teintes d’humour gratuit et délicieux (très apprécié, pour ma part), - et surtout (le point d’intérêt majeur selon moi), un point de départ pour des considérations philosophiques nouvelles à propos de la liberté !
La guerre des salamandres
Avis posté le 2017-10-07
  • Fin du monde
  • roman d'anticipation
Excelent roman, à plusieurs poitns de vue. Capek frappe par son talent !
Un roman-animal entre "la ferme des animaux" d'Orwell et "Une animal doué de raison" de Robert Merle. Que dis-je !? Non, pas "entre". Je le place encore au dessus ! Un récit palpitant, diversifié, efficace, et piqué d'humour. Une apocalypse, une description d’effondrement du monde qui n’est pas sans provoquer une certaine fascination. Et comme le scénario m'a paru tout a fait digne d'intérêt, je pourrais m'arrêter là pour justifier mon avis selon lequel "La guerre des salamandres" est un grand roman de science-fiction. Mais on trouve aussi, définitivement, un caractère prophétique dans ce livre. Deux surprises de ce point de vue là : - premièrement (probablement issue d'une observation attentive de l'évolution du monde dans les années trente) : l'évolution de l'économie vers le productivisme, la modernisation ultra-rapide de la Chine, la montée de l'Allemagne Nazie (à propos de laquelle Capek nous offre une perle, en projetant la vision de la pureté de la "race" sur les salamandres). - deuxièmement (Le livre est écrit en 1935. Le dilemme du prisonnier n'est énoncé qu'en 1950) : l'impasse des organisations étatiques du monde entier face au problème mondiale nécessitant des sacrifices de chacun. Capek dépeint une fatale contradiction : les salamandres annoncent leur volonté de faire disparaître les continents (et donc l’homme), et demandent aux hommes de leur vendre le matériel pour mener à bien leur projet... Et quasiment chaque état accepte ces ventes mortifères, parce que la menace sera lente à l’exécution, et pour préserver son économie ! C’est ni plus ni moins ce qu’on observe (avec des conséquences moins radicales tout de même) ces dernières décennies avec la problématique de la consommation d’énergies fossiles et le dérèglement climatique. Je reste impressionné par l’adéquation de la fin du roman à la trajectoire que nous prenons actuellement quant aux émissions de gaz à effet de serre. Un extrait du mot final de l’auteur, revenant sur le sort donné aux hommes dans son livre : "Comment n’aurais-je pas pitié du genre humain, je te le demande ? Mais il m’a surtout fait pitié quand je l’ai vu courir lui-même tête baisés à sa perte. Ça donne envie de crier de voir ça."
Un roman-animal entre "la ferme des animaux" d'Orwell et "Une animal doué de raison" de Robert Merle. Que dis-je !? Non, pas "entre". Je le place encore au dessus ! Un récit palpitant, diversifié, efficace, et piqué d'humour. Une apocalypse, une description d’effondrement du monde qui n’est pas sans provoquer une certaine fascination. Et comme le scénario m'a paru tout a fait digne d'intérêt, je pourrais m'arrêter là pour justifier mon avis selon lequel "La guerre des salamandres" est un grand roman de science-fiction. Mais on trouve aussi, définitivement, un caractère prophétique dans ce livre. Deux surprises de ce point de vue là : - premièrement (probablement issue d'une observation attentive de l'évolution du monde dans les années trente) : l'évolution de l'économie vers le productivisme, la modernisation ultra-rapide de la Chine, la montée de l'Allemagne Nazie (à propos de laquelle Capek nous offre une perle, en projetant la vision de la pureté de la "race" sur les salamandres). - deuxièmement (Le livre est écrit en 1935. Le dilemme du prisonnier n'est énoncé qu'en 1950) : l'impasse des organisations étatiques du monde entier face au problème mondiale nécessitant des sacrifices de chacun. Capek dépeint une fatale contradiction : les salamandres annoncent leur volonté de faire disparaître les continents (et donc l’homme), et demandent aux hommes de leur vendre le matériel pour mener à bien leur projet... Et quasiment chaque état accepte ces ventes mortifères, parce que la menace sera lente à l’exécution, et pour préserver son économie ! C’est ni plus ni moins ce qu’on observe (avec des conséquences moins radicales tout de même) ces dernières décennies avec la problématique de la consommation d’énergies fossiles et le dérèglement climatique. Je reste impressionné par l’adéquation de la fin du roman à la trajectoire que nous prenons actuellement quant aux émissions de gaz à effet de serre. Un extrait du mot final de l’auteur, revenant sur le sort donné aux hommes dans son livre : "Comment n’aurais-je pas pitié du genre humain, je te le demande ? Mais il m’a surtout fait pitié quand je l’ai vu courir lui-même tête baisés à sa perte. Ça donne envie de crier de voir ça."
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