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Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens
édition revue et augmentée
édition revue et augmentée
Avis posté le 2017-11-01
- liberté
- philosophie
- manipulation
- psychologie
Instructif, pédagogique, argumenté
Dans ce petit traité vous trouverez non seulement les techniques les plus courantes susceptibles de biaiser notre prise de décision à notre insue, mais aussi :
- une analyse critique et argumentée des schémas psychologiques sous-jacents (quand des traits sont appuyés par l’expérience, les auteurs disent pourquoi et comment, et sinon ils rappellent qu’ils relèvent de la spéculation scientifique),
- une série de petites mises en scène, toujours autour du même personnage, nous permettant de rendre le contenu scientifique plus digeste et de faciliter la mémorisation,
- quelques teintes d’humour gratuit et délicieux (très apprécié, pour ma part),
- et surtout (le point d’intérêt majeur selon moi), un point de départ pour des considérations philosophiques nouvelles à propos de la liberté !
Dans ce petit traité vous trouverez non seulement les techniques les plus courantes susceptibles de biaiser notre prise de décision à notre insue, mais aussi :
- une analyse critique et argumentée des schémas psychologiques sous-jacents (quand des traits sont appuyés par l’expérience, les auteurs disent pourquoi et comment, et sinon ils rappellent qu’ils relèvent de la spéculation scientifique),
- une série de petites mises en scène, toujours autour du même personnage, nous permettant de rendre le contenu scientifique plus digeste et de faciliter la mémorisation,
- quelques teintes d’humour gratuit et délicieux (très apprécié, pour ma part),
- et surtout (le point d’intérêt majeur selon moi), un point de départ pour des considérations philosophiques nouvelles à propos de la liberté !

La guerre des salamandres
Avis posté le 2017-10-07
- Fin du monde
- roman d'anticipation
Excelent roman, à plusieurs poitns de vue. Capek frappe par son talent !
Un roman-animal entre "la ferme des animaux" d'Orwell et "Une animal doué de raison" de Robert Merle.
Que dis-je !? Non, pas "entre". Je le place encore au dessus !
Un récit palpitant, diversifié, efficace, et piqué d'humour. Une apocalypse, une description d’effondrement du monde qui n’est pas sans provoquer une certaine fascination. Et comme le scénario m'a paru tout a fait digne d'intérêt, je pourrais m'arrêter là pour justifier mon avis selon lequel "La guerre des salamandres" est un grand roman de science-fiction.
Mais on trouve aussi, définitivement, un caractère prophétique dans ce livre. Deux surprises de ce point de vue là :
- premièrement (probablement issue d'une observation attentive de l'évolution du monde dans les années trente) : l'évolution de l'économie vers le productivisme, la modernisation ultra-rapide de la Chine, la montée de l'Allemagne Nazie (à propos de laquelle Capek nous offre une perle, en projetant la vision de la pureté de la "race" sur les salamandres).
- deuxièmement (Le livre est écrit en 1935. Le dilemme du prisonnier n'est énoncé qu'en 1950) : l'impasse des organisations étatiques du monde entier face au problème mondiale nécessitant des sacrifices de chacun.
Capek dépeint une fatale contradiction : les salamandres annoncent leur volonté de faire disparaître les continents (et donc l’homme), et demandent aux hommes de leur vendre le matériel pour mener à bien leur projet... Et quasiment chaque état accepte ces ventes mortifères, parce que la menace sera lente à l’exécution, et pour préserver son économie !
C’est ni plus ni moins ce qu’on observe (avec des conséquences moins radicales tout de même) ces dernières décennies avec la problématique de la consommation d’énergies fossiles et le dérèglement climatique.
Je reste impressionné par l’adéquation de la fin du roman à la trajectoire que nous prenons actuellement quant aux émissions de gaz à effet de serre.
Un extrait du mot final de l’auteur, revenant sur le sort donné aux hommes dans son livre :
"Comment n’aurais-je pas pitié du genre humain, je te le demande ? Mais il m’a surtout fait pitié quand je l’ai vu courir lui-même tête baisés à sa perte. Ça donne envie de crier de voir ça."
Un roman-animal entre "la ferme des animaux" d'Orwell et "Une animal doué de raison" de Robert Merle.
Que dis-je !? Non, pas "entre". Je le place encore au dessus !
Un récit palpitant, diversifié, efficace, et piqué d'humour. Une apocalypse, une description d’effondrement du monde qui n’est pas sans provoquer une certaine fascination. Et comme le scénario m'a paru tout a fait digne d'intérêt, je pourrais m'arrêter là pour justifier mon avis selon lequel "La guerre des salamandres" est un grand roman de science-fiction.
Mais on trouve aussi, définitivement, un caractère prophétique dans ce livre. Deux surprises de ce point de vue là :
- premièrement (probablement issue d'une observation attentive de l'évolution du monde dans les années trente) : l'évolution de l'économie vers le productivisme, la modernisation ultra-rapide de la Chine, la montée de l'Allemagne Nazie (à propos de laquelle Capek nous offre une perle, en projetant la vision de la pureté de la "race" sur les salamandres).
- deuxièmement (Le livre est écrit en 1935. Le dilemme du prisonnier n'est énoncé qu'en 1950) : l'impasse des organisations étatiques du monde entier face au problème mondiale nécessitant des sacrifices de chacun.
Capek dépeint une fatale contradiction : les salamandres annoncent leur volonté de faire disparaître les continents (et donc l’homme), et demandent aux hommes de leur vendre le matériel pour mener à bien leur projet... Et quasiment chaque état accepte ces ventes mortifères, parce que la menace sera lente à l’exécution, et pour préserver son économie !
C’est ni plus ni moins ce qu’on observe (avec des conséquences moins radicales tout de même) ces dernières décennies avec la problématique de la consommation d’énergies fossiles et le dérèglement climatique.
Je reste impressionné par l’adéquation de la fin du roman à la trajectoire que nous prenons actuellement quant aux émissions de gaz à effet de serre.
Un extrait du mot final de l’auteur, revenant sur le sort donné aux hommes dans son livre :
"Comment n’aurais-je pas pitié du genre humain, je te le demande ? Mais il m’a surtout fait pitié quand je l’ai vu courir lui-même tête baisés à sa perte. Ça donne envie de crier de voir ça."