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Marie-Nel G.

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Notes et avis 1 à 8 sur un total de 24
Losing Leah
Avis posté le 2019-08-02
    une histoire très prenante !
    Les éditions De Saxus est une jeune maison d’édition, créée en 2018. Je n'ai pour l’instant jamais été déçue par un de ses publications que ce soit dans le genre du polar ou de la romance. Losing Leah ne va pas échapper à cette règle. Je me suis vraiment régalée à la lecture de ce roman. L'intrigue est bien menée, elle démarre très vite. On est dans l’action dès les premières pages et la tension ne diminue pas tout le long des pages. L’histoire est vraiment très prenante. Je ne vais pas trop revenir dessus, ce serait vraiment dommage de tout dévoiler et de gâcher le suspense. Comme je le disais plus haut, l’action démarre très vite et fort, puisque elle commence avec le mari, Chris Hills, qui cherche sa femme, Leah, dans les toilettes d'un endroit qu'on suppose public. On le voit s’inquiéter, appeler partout et alerter les secours pour signaler son absence. Très vite, la police va arriver sur les lieux. Tout s’est passé dans une station-service où le couple s’était arrêté pour faire une pause et boire un café. Ils se rendent dans leur maison de vacances. Ils sont rentrés tous les deux dans la cafétéria, et Leah a disparu après être allée aux toilettes. L’inspecteur et son sergent vont très vite démarrer l’interrogatoire du mari et commencer l’enquête. L’inspecteur émet très vite plusieurs hypothèses, soit Leah a disparu comme le raconte son mari, soit elle peut aussi n’être jamais venue avec lui. Les pistes sont nombreuses, certaines sont difficiles à suivre, faute d'indices valables. Une course contre la montre va ainsi avoir lieu, pour retrouver Leah en vie, l'est-elle seulement ? Les apparences peuvent parfois être trompeuses… C’est un véritable sac de nœuds que va devoir démêler l’inspecteur Baker et son sergent Mel Daley. Ce jeu de piste va les mener dans différents endroits, dans la maison du couple, dans leur résidence de vacances, sur leurs lieux de travail respectifs. Au fur et à mesure, les indices s’accumulent. Et plus on avance dans l’histoire et plus on découvre de secrets sur chacun des personnages. Les doutes vont se porter sur plusieurs, on va découvrir avec effroi certaines vérités. La police, nous lecteurs, ne sommes pas au bout de nos surprises. Les personnages sont bien travaillés. On assiste à l’interrogatoire du mari, Chris Hills, complètement paniqué, il décrit sa femme comme quelqu’un de fragile, dépendante de lui, ne sachant pas se débrouiller seule. L'inspecteur sait garder son calme et ne rien montrer. Le sergent Daley est plus empathique et est touchée par l’histoire de Leah. Je me suis très vite attachée à elle. Il faut dire que le choix narratif de l'auteure y est pour beaucoup dans ce sentiment puisque tout est raconté à la première personne du singulier. Ce « je » représente Mel Daley et permet d’être au plus près de ce qu’elle pense et ressent. Cela permet aussi de vivre l’enquête de l’intérieur et le plus proche de ce que peuvent vivre les personnages. L’enquête est bien menée, avec ce qu’il faut d'informations, distillées et révélées au fur et à mesure. Ce qui, vous le comprendrez, rend la lecture prenante. Je ne voulais pas lâcher le livre avant de savoir ce qui était arrivé, si Leah était encore vivante ou non. Et Sue Welfare a su me mener vers des chemins insoupçonnés. Je ne m’attendais pas à certains faits, qui bouleversent ce que je pouvais penser de l’enquête et des personnages. Le bon style de l'auteure, la fluidité de son écriture, le juste dosage entre les descriptions et l'action rendent la lecture captivante et prenante. Et le tout est plongé dans une atmosphère très british, avec comme décor la campagne et la ville anglaises. J'aime vraiment beaucoup cette ambiance avec le flegme britannique, avec beaucoup de sobriété dans les actions. Pas d’hémoglobine ou de sang qui gicle partout comme ça peut-être le cas dans les polars américains. Ici, c’est plus finement dosé, beaucoup plus pudique et laissé à l'imagination du lecteur. Pourtant, au vu des faits, l'auteure aurait pu déborder vers le sanglant. J'ai apprécié que ce ne soit pas le cas. Les révélations finales m'ont laissée sur les fesses. Je ne m’attendais pas du tout à cela. J'ai passé un très bon moment avec ce roman. Je suis allée de surprises en rebondissements avec des retournements de situation que je n'ai pas vus arriver. J'aime être surprise par ma lecture, mais j'aime aussi quand c’est fait finement et sans grosses ficelles comme il peut y avoir dans certains romans où on devine tout avant la fin. Là, non. Je me suis laissée porter par l’histoire et n'ai rien vu venir. Je ne connaissais pas du tout Sue Welfare, même de nom, et pourtant, selon sa biographie, c’est une auteure à succès puisqu'elle a écrit plus de trente livres. Je note donc son nom et vais suivre ses prochaines parutions, c’est une auteure que je prendrai plaisir à lire à nouveau. Je ne peux que vous conseiller ce roman, si vous avez envie d'une lecture prenante, qui vous distrait et vous sorte de vos tracas, n’hésitez pas à découvrir Losing Leah.
    Les éditions De Saxus est une jeune maison d’édition, créée en 2018. Je n'ai pour l’instant jamais été déçue par un de ses publications que ce soit dans le genre du polar ou de la romance. Losing Leah ne va pas échapper à cette règle. Je me suis vraiment régalée à la lecture de ce roman. L'intrigue est bien menée, elle démarre très vite. On est dans l’action dès les premières pages et la tension ne diminue pas tout le long des pages. L’histoire est vraiment très prenante. Je ne vais pas trop revenir dessus, ce serait vraiment dommage de tout dévoiler et de gâcher le suspense. Comme je le disais plus haut, l’action démarre très vite et fort, puisque elle commence avec le mari, Chris Hills, qui cherche sa femme, Leah, dans les toilettes d'un endroit qu'on suppose public. On le voit s’inquiéter, appeler partout et alerter les secours pour signaler son absence. Très vite, la police va arriver sur les lieux. Tout s’est passé dans une station-service où le couple s’était arrêté pour faire une pause et boire un café. Ils se rendent dans leur maison de vacances. Ils sont rentrés tous les deux dans la cafétéria, et Leah a disparu après être allée aux toilettes. L’inspecteur et son sergent vont très vite démarrer l’interrogatoire du mari et commencer l’enquête. L’inspecteur émet très vite plusieurs hypothèses, soit Leah a disparu comme le raconte son mari, soit elle peut aussi n’être jamais venue avec lui. Les pistes sont nombreuses, certaines sont difficiles à suivre, faute d'indices valables. Une course contre la montre va ainsi avoir lieu, pour retrouver Leah en vie, l'est-elle seulement ? Les apparences peuvent parfois être trompeuses… C’est un véritable sac de nœuds que va devoir démêler l’inspecteur Baker et son sergent Mel Daley. Ce jeu de piste va les mener dans différents endroits, dans la maison du couple, dans leur résidence de vacances, sur leurs lieux de travail respectifs. Au fur et à mesure, les indices s’accumulent. Et plus on avance dans l’histoire et plus on découvre de secrets sur chacun des personnages. Les doutes vont se porter sur plusieurs, on va découvrir avec effroi certaines vérités. La police, nous lecteurs, ne sommes pas au bout de nos surprises. Les personnages sont bien travaillés. On assiste à l’interrogatoire du mari, Chris Hills, complètement paniqué, il décrit sa femme comme quelqu’un de fragile, dépendante de lui, ne sachant pas se débrouiller seule. L'inspecteur sait garder son calme et ne rien montrer. Le sergent Daley est plus empathique et est touchée par l’histoire de Leah. Je me suis très vite attachée à elle. Il faut dire que le choix narratif de l'auteure y est pour beaucoup dans ce sentiment puisque tout est raconté à la première personne du singulier. Ce « je » représente Mel Daley et permet d’être au plus près de ce qu’elle pense et ressent. Cela permet aussi de vivre l’enquête de l’intérieur et le plus proche de ce que peuvent vivre les personnages. L’enquête est bien menée, avec ce qu’il faut d'informations, distillées et révélées au fur et à mesure. Ce qui, vous le comprendrez, rend la lecture prenante. Je ne voulais pas lâcher le livre avant de savoir ce qui était arrivé, si Leah était encore vivante ou non. Et Sue Welfare a su me mener vers des chemins insoupçonnés. Je ne m’attendais pas à certains faits, qui bouleversent ce que je pouvais penser de l’enquête et des personnages. Le bon style de l'auteure, la fluidité de son écriture, le juste dosage entre les descriptions et l'action rendent la lecture captivante et prenante. Et le tout est plongé dans une atmosphère très british, avec comme décor la campagne et la ville anglaises. J'aime vraiment beaucoup cette ambiance avec le flegme britannique, avec beaucoup de sobriété dans les actions. Pas d’hémoglobine ou de sang qui gicle partout comme ça peut-être le cas dans les polars américains. Ici, c’est plus finement dosé, beaucoup plus pudique et laissé à l'imagination du lecteur. Pourtant, au vu des faits, l'auteure aurait pu déborder vers le sanglant. J'ai apprécié que ce ne soit pas le cas. Les révélations finales m'ont laissée sur les fesses. Je ne m’attendais pas du tout à cela. J'ai passé un très bon moment avec ce roman. Je suis allée de surprises en rebondissements avec des retournements de situation que je n'ai pas vus arriver. J'aime être surprise par ma lecture, mais j'aime aussi quand c’est fait finement et sans grosses ficelles comme il peut y avoir dans certains romans où on devine tout avant la fin. Là, non. Je me suis laissée porter par l’histoire et n'ai rien vu venir. Je ne connaissais pas du tout Sue Welfare, même de nom, et pourtant, selon sa biographie, c’est une auteure à succès puisqu'elle a écrit plus de trente livres. Je note donc son nom et vais suivre ses prochaines parutions, c’est une auteure que je prendrai plaisir à lire à nouveau. Je ne peux que vous conseiller ce roman, si vous avez envie d'une lecture prenante, qui vous distrait et vous sorte de vos tracas, n’hésitez pas à découvrir Losing Leah.
      Une histoire enrichissante et passionnante !
      Je connais déjà Patrick Potier pour avoir lu son premier roman Le rêve en deuil. J’étais contente de le retrouver dans ce second roman, à l'histoire totalement différente puisqu’il ne se passe déjà pas à la même époque. J'ai pu une nouvelle fois apprécier le style de l’auteur, précis, au vocabulaire riche et correspondant bien aux différentes classes sociales de ses personnages. J'ai également pu apprécier tout le savoir de l'auteur sur cette période et sur le milieu maritime avec les noms et fonctions des bateaux. Ça se sent à la lecture qu'il aime l'Histoire et la marine, mais sans que cela amène de lourdeurs au récit. C’est un livre où le lecteur ressort plus riche et cultivé de sa lecture. On va ainsi suivre de près deux hommes, le Baron Gaétan de Plessis-Panthièvre et l’abbé Bastien. Ce sont deux personnes qui s’apprécient beaucoup. Le Baron rend visite à Pauline, une jeune fille qu'il aimerait bien courtiser. Mais celle-ci a promis son cœur à Lucien. Malheureusement pour elle, il se trouve au bagne pour le meurtre de quatre personnes. Pauline sait bien qu'il n'a pas pu commettre ce meurtre puisqu’ils étaient ensemble au moment des faits. Mais ils n'ont rien dit pour ne pas mettre la jeune fille dans une fâcheuse position. C’est ainsi que Pauline demande au Baron de l'aider et de prouver l’innocence de Lucien. Voilà donc Gaétan parti dans des recherches pour innocenter Lucien. Il sera aidé par l’abbé Bastien qui sait beaucoup de choses. Il ne sait pas encore dans quel sac de nœuds ils vont s'engager, entre des trouvailles sur la véritable identité des parents de certains, aux différents indices qui se trouvent dans des endroits incongrus, Gaétan va aller de surprises en surprises et se rendre vite compte qu'il n'est pas le seul à être intéressé par l'affaire. Cette enquête va nous mener dans plein d'endroits différents. Tout d'abord en Bretagne, avec ses ports, puis nous allons aller à Paris où Pie VI est en visite dans la capitale. Et enfin, ce périple va nous mener aussi en mer, sur des îles lointaines. J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à partir si loin. Et chaque endroit visité est très bien décrit, comme si on y était. On sent la grande culture de l'auteur et surtout le travail qu'il a dû accomplir pour rendre cette histoire si réelle. Car il n'y a pas que les décors qui sont bien retranscrits, il y a aussi les personnages, leurs fonctions, leurs rôles dans la société, du plus bas jusqu’au plus noble en passant par les pirates et les navigateurs. L'auteur nous livre ainsi une grande fresque historique qui n'a rien à envier à d'autres plus célèbres. C’est un roman comme je les aime, très enrichissant. Car en plus de divertir par l’histoire en elle-même, elle a ce double rôle d’enseigner au lecteur des faits historiques du passé. Les légendes côtoient les faits réels. J'ai été agréablement surprise par la tournure du roman. Je m'attendais à rester en Bretagne, je ne me doutais pas qu'on allait partir si loin. Tout ceci rend la lecture passionnante, les différents événements s’enchaînent et donnent envie d'en savoir plus, de connaitre la résolution de certaines difficultés Le style de Patrick Potier y est pour beaucoup aussi. Il a divisé son roman en trois parties correspondant aux phases importantes du périple des personnages. J'ai beaucoup aimé ces personnages. Cette histoire est aussi, avant tout, un très beau témoignage d’amitié entre deux hommes, différents de par la fonction, mais qui sauront s'entraider dans les différentes épreuves qu'ils vivront. C’est un roman qui fait passer de beaux messages. J'ai passé un très bon moment de lecture. J’aime être surprise par un livre, qu'il m’emmène vers des chemins insoupçonnés. Le final pourrait laisser penser qu'une suite serait envisageable, je dois avouer que certaines questions sont restées pour moi en suspens et surtout, je serai ravie de retrouver le Baron et l’abbé dans une éventuelle suite. Pour moi, il y a encore quelques pistes à exploiter… Je ne peux que vous conseiller ce roman, que vous ayez envie de vivre une belle aventure ou envie d’en apprendre plus sur l’Histoire et le monde des marins. Le titre et la couverture très évocateurs sont très bien trouvés et correspondent parfaitement.
      Je connais déjà Patrick Potier pour avoir lu son premier roman Le rêve en deuil. J’étais contente de le retrouver dans ce second roman, à l'histoire totalement différente puisqu’il ne se passe déjà pas à la même époque. J'ai pu une nouvelle fois apprécier le style de l’auteur, précis, au vocabulaire riche et correspondant bien aux différentes classes sociales de ses personnages. J'ai également pu apprécier tout le savoir de l'auteur sur cette période et sur le milieu maritime avec les noms et fonctions des bateaux. Ça se sent à la lecture qu'il aime l'Histoire et la marine, mais sans que cela amène de lourdeurs au récit. C’est un livre où le lecteur ressort plus riche et cultivé de sa lecture. On va ainsi suivre de près deux hommes, le Baron Gaétan de Plessis-Panthièvre et l’abbé Bastien. Ce sont deux personnes qui s’apprécient beaucoup. Le Baron rend visite à Pauline, une jeune fille qu'il aimerait bien courtiser. Mais celle-ci a promis son cœur à Lucien. Malheureusement pour elle, il se trouve au bagne pour le meurtre de quatre personnes. Pauline sait bien qu'il n'a pas pu commettre ce meurtre puisqu’ils étaient ensemble au moment des faits. Mais ils n'ont rien dit pour ne pas mettre la jeune fille dans une fâcheuse position. C’est ainsi que Pauline demande au Baron de l'aider et de prouver l’innocence de Lucien. Voilà donc Gaétan parti dans des recherches pour innocenter Lucien. Il sera aidé par l’abbé Bastien qui sait beaucoup de choses. Il ne sait pas encore dans quel sac de nœuds ils vont s'engager, entre des trouvailles sur la véritable identité des parents de certains, aux différents indices qui se trouvent dans des endroits incongrus, Gaétan va aller de surprises en surprises et se rendre vite compte qu'il n'est pas le seul à être intéressé par l'affaire. Cette enquête va nous mener dans plein d'endroits différents. Tout d'abord en Bretagne, avec ses ports, puis nous allons aller à Paris où Pie VI est en visite dans la capitale. Et enfin, ce périple va nous mener aussi en mer, sur des îles lointaines. J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à partir si loin. Et chaque endroit visité est très bien décrit, comme si on y était. On sent la grande culture de l'auteur et surtout le travail qu'il a dû accomplir pour rendre cette histoire si réelle. Car il n'y a pas que les décors qui sont bien retranscrits, il y a aussi les personnages, leurs fonctions, leurs rôles dans la société, du plus bas jusqu’au plus noble en passant par les pirates et les navigateurs. L'auteur nous livre ainsi une grande fresque historique qui n'a rien à envier à d'autres plus célèbres. C’est un roman comme je les aime, très enrichissant. Car en plus de divertir par l’histoire en elle-même, elle a ce double rôle d’enseigner au lecteur des faits historiques du passé. Les légendes côtoient les faits réels. J'ai été agréablement surprise par la tournure du roman. Je m'attendais à rester en Bretagne, je ne me doutais pas qu'on allait partir si loin. Tout ceci rend la lecture passionnante, les différents événements s’enchaînent et donnent envie d'en savoir plus, de connaitre la résolution de certaines difficultés Le style de Patrick Potier y est pour beaucoup aussi. Il a divisé son roman en trois parties correspondant aux phases importantes du périple des personnages. J'ai beaucoup aimé ces personnages. Cette histoire est aussi, avant tout, un très beau témoignage d’amitié entre deux hommes, différents de par la fonction, mais qui sauront s'entraider dans les différentes épreuves qu'ils vivront. C’est un roman qui fait passer de beaux messages. J'ai passé un très bon moment de lecture. J’aime être surprise par un livre, qu'il m’emmène vers des chemins insoupçonnés. Le final pourrait laisser penser qu'une suite serait envisageable, je dois avouer que certaines questions sont restées pour moi en suspens et surtout, je serai ravie de retrouver le Baron et l’abbé dans une éventuelle suite. Pour moi, il y a encore quelques pistes à exploiter… Je ne peux que vous conseiller ce roman, que vous ayez envie de vivre une belle aventure ou envie d’en apprendre plus sur l’Histoire et le monde des marins. Le titre et la couverture très évocateurs sont très bien trouvés et correspondent parfaitement.
      Les limbes
      Avis posté le 2019-05-03
        Histoire originale, prenante, addictive et très bien écrite
        Je viens de me prendre ce que certains appellent une claque avec ce roman. C'est un premier roman, mais ô combien réussi. Tout est présent dans ces lignes. De l'originalité, Olivier Bal a un imaginaire extraordinaire, il a su créer un monde parallèle au notre époustouflant. De la densité, chaque page est importante, il n'y a pas de temps mort, on ne s'ennuie pas. Du suspense, on est suspendu très vite à chaque mot, on tourne les pages rapidement, on veut lire plus vite que ce que l'on peut pour savoir ce qu'il va se passer dans la scène suivante. Un héros pour lequel j'ai eu des sentiments contraires, je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler, mais c'est compliqué. Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire à proprement parler, le résumé en dit bien assez et ce serait spolier que de raconter plus. Sachez seulement que l'on se trouve dans les années 70 au moment de la guerre du Vietnam et toutes les atrocités qui ont pu avoir lieu à ce moment là. L'auteur décrit très bien cette période, aucun anachronisme. James Hawkins, le héros, est un soldat qui va être gravement blessé lors d'une attaque. Pendant son coma, il va vivre une expérience qui le marquera à jamais et sera le départ d'une aventure extraordinaire. Il est ainsi projeté dans une sorte de grotte, où il fait des rêves bizarres et profondément troublants. Seuls les somnifères peuvent en venir à bout. Une année après, alors qu'il lutte contre ses cauchemars, des médecins vont s'intéresser à son cas, il va ainsi faire partie d'un vaste projet où des expériences vont être faites sur ses fameux rêves. Il va être conduit au Groenland afin d'intégrer une base secrète. Et là, il va enfin comprendre ce que sont ses rêves, le pouvoir qu'ils ont. Euphorique au début, il va vite se rendre compte des dangers, mais la machine est lancée et il est bien difficile de l'arrêter. J'ai eu beaucoup d'empathie pour James. Ce qu'il vit est terrible. Comme tous ceux qui font la guerre d'ailleurs, ils reviennent avec des images en tête difficiles à détrôner. James est un homme qui ne se laisse pas faire, et il va pourtant être terrassé par tout ce qu'il va apprendre. Il va se rendre compte également qu'il n'est pas le seul à vivre cette situation. D'autres personnes sont avec lui pour les mêmes expériences. L'un d'eux m'a profondément touchée car il a une histoire hors du commun et est très vulnérable. Ce que James arrive à faire avec les rêves est par moment effrayant. Je suis restée bouche bée devant certaines scènes, et j'avoue que je n'aimerais en aucun cas avoir les facultés de James. Autant j'ai apprécié ce personnage, autant j'ai été déçue par la suite par lui. J'ai maintenant hâte de le retrouver dans le second roman de Olivier Bal, Le maitre des limbes, pour savoir ce qu'il devient. Tout est écrit à la première personne du singulier. J'aime bien quand les auteurs emploient ce « je ». C'est la promesse d'un récit plus intimiste où le lecteur se retrouve dans la tête du héros et lui permet de vivre ses aventures. Les chapitres sont plus ou moins longs selon les événements du jour, car ils sont tous datés et suivent le calendrier des expériences de James. Le style de Olivier Bal est très bon, à la fois fluide et dense. Rien n'est laissé au hasard, chaque mot est important. Je me suis très vite laissée emporter par l'histoire, la lecture est ainsi devenue addictive et impossible à lâcher. Ce roman aura fait partie de ceux qui m'ont empêchée de dormir et qui m'ont accompagnée en cuisine pendant la cuisson de mes repas....c'est dire à quel point j'ai été accro ! Olivier Bal a dû en plus fournir un travail en amont colossal, car rien n'est laissé au hasard. Les dates sont exactes, les faits sont précis, les détails sur la guerre sont nombreux et troublants de réalité. Les lieux sont eux aussi très bien décrits, sans lourdeur, que ce soit au Vietnam ou au Groenland. Et tout ceci, comme je le disais, sans cette impression d'ennui, toutes ces informations passent inaperçues dans le reste du roman. J'apprécie énormément ces romans qui nous plonge dans la grande Histoire en même temps que nous divertir.. Je pense que vous l'aurez compris et que ce ne sera pas une surprise, mais Les limbes est pour moi un très beau coup de cœur. Pour un premier roman, Olivier Bal a fait très fort. Je ne suis pas étonnée du tout de voir qu'il a reçu deux prix, le Prix Polar Méditerranée du premier roman 2018 et le Prix Découverte 2018 Les Géants du Polar. C'est entièrement mérité. J'ai juste un regret, celui de ne pas l'avoir lu plus tôt ! Je pense qu'il va rester un moment marqué dans mes souvenirs, je pense souvent à James lorsque je m'endors et que je me demande où vont me porter mes rêves... Au moment où je rédige cette chronique, je suis déjà plongée dans la lecture du second roman de l'auteur, Le maitre des limbes, où James revient, mais d'autres personnages aussi et je peux vous dire qu'il est tout aussi passionnant et prenant ! C'est une très belle duologie que je vous recommande.
        Je viens de me prendre ce que certains appellent une claque avec ce roman. C'est un premier roman, mais ô combien réussi. Tout est présent dans ces lignes. De l'originalité, Olivier Bal a un imaginaire extraordinaire, il a su créer un monde parallèle au notre époustouflant. De la densité, chaque page est importante, il n'y a pas de temps mort, on ne s'ennuie pas. Du suspense, on est suspendu très vite à chaque mot, on tourne les pages rapidement, on veut lire plus vite que ce que l'on peut pour savoir ce qu'il va se passer dans la scène suivante. Un héros pour lequel j'ai eu des sentiments contraires, je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler, mais c'est compliqué. Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire à proprement parler, le résumé en dit bien assez et ce serait spolier que de raconter plus. Sachez seulement que l'on se trouve dans les années 70 au moment de la guerre du Vietnam et toutes les atrocités qui ont pu avoir lieu à ce moment là. L'auteur décrit très bien cette période, aucun anachronisme. James Hawkins, le héros, est un soldat qui va être gravement blessé lors d'une attaque. Pendant son coma, il va vivre une expérience qui le marquera à jamais et sera le départ d'une aventure extraordinaire. Il est ainsi projeté dans une sorte de grotte, où il fait des rêves bizarres et profondément troublants. Seuls les somnifères peuvent en venir à bout. Une année après, alors qu'il lutte contre ses cauchemars, des médecins vont s'intéresser à son cas, il va ainsi faire partie d'un vaste projet où des expériences vont être faites sur ses fameux rêves. Il va être conduit au Groenland afin d'intégrer une base secrète. Et là, il va enfin comprendre ce que sont ses rêves, le pouvoir qu'ils ont. Euphorique au début, il va vite se rendre compte des dangers, mais la machine est lancée et il est bien difficile de l'arrêter. J'ai eu beaucoup d'empathie pour James. Ce qu'il vit est terrible. Comme tous ceux qui font la guerre d'ailleurs, ils reviennent avec des images en tête difficiles à détrôner. James est un homme qui ne se laisse pas faire, et il va pourtant être terrassé par tout ce qu'il va apprendre. Il va se rendre compte également qu'il n'est pas le seul à vivre cette situation. D'autres personnes sont avec lui pour les mêmes expériences. L'un d'eux m'a profondément touchée car il a une histoire hors du commun et est très vulnérable. Ce que James arrive à faire avec les rêves est par moment effrayant. Je suis restée bouche bée devant certaines scènes, et j'avoue que je n'aimerais en aucun cas avoir les facultés de James. Autant j'ai apprécié ce personnage, autant j'ai été déçue par la suite par lui. J'ai maintenant hâte de le retrouver dans le second roman de Olivier Bal, Le maitre des limbes, pour savoir ce qu'il devient. Tout est écrit à la première personne du singulier. J'aime bien quand les auteurs emploient ce « je ». C'est la promesse d'un récit plus intimiste où le lecteur se retrouve dans la tête du héros et lui permet de vivre ses aventures. Les chapitres sont plus ou moins longs selon les événements du jour, car ils sont tous datés et suivent le calendrier des expériences de James. Le style de Olivier Bal est très bon, à la fois fluide et dense. Rien n'est laissé au hasard, chaque mot est important. Je me suis très vite laissée emporter par l'histoire, la lecture est ainsi devenue addictive et impossible à lâcher. Ce roman aura fait partie de ceux qui m'ont empêchée de dormir et qui m'ont accompagnée en cuisine pendant la cuisson de mes repas....c'est dire à quel point j'ai été accro ! Olivier Bal a dû en plus fournir un travail en amont colossal, car rien n'est laissé au hasard. Les dates sont exactes, les faits sont précis, les détails sur la guerre sont nombreux et troublants de réalité. Les lieux sont eux aussi très bien décrits, sans lourdeur, que ce soit au Vietnam ou au Groenland. Et tout ceci, comme je le disais, sans cette impression d'ennui, toutes ces informations passent inaperçues dans le reste du roman. J'apprécie énormément ces romans qui nous plonge dans la grande Histoire en même temps que nous divertir.. Je pense que vous l'aurez compris et que ce ne sera pas une surprise, mais Les limbes est pour moi un très beau coup de cœur. Pour un premier roman, Olivier Bal a fait très fort. Je ne suis pas étonnée du tout de voir qu'il a reçu deux prix, le Prix Polar Méditerranée du premier roman 2018 et le Prix Découverte 2018 Les Géants du Polar. C'est entièrement mérité. J'ai juste un regret, celui de ne pas l'avoir lu plus tôt ! Je pense qu'il va rester un moment marqué dans mes souvenirs, je pense souvent à James lorsque je m'endors et que je me demande où vont me porter mes rêves... Au moment où je rédige cette chronique, je suis déjà plongée dans la lecture du second roman de l'auteur, Le maitre des limbes, où James revient, mais d'autres personnages aussi et je peux vous dire qu'il est tout aussi passionnant et prenant ! C'est une très belle duologie que je vous recommande.
          Un très bon recueil avec de grands auteurs de la littérature
          Voici un recueil de douze nouvelles fort intéressantes. Ce qui m'a attirée tout de suite c'est le panel d'auteurs illustres. Et bien sûr le thème de Noël. À cette période de l'année, on lit en général des histoires guimauves, des romances. J'ai trouvé sympathique de relier ces fêtes à du polar, du suspense. Comme je le dis à chaque fois, la nouvelle est un format intéressant à lire. Ces histoires courtes peuvent être lues indépendamment les unes des autres, on peut les lire dans le désordre, n'en lire qu'une par jour ou en lire plusieurs, le choix est vaste. Pour ma part, j'ai choisi de déguster ma lecture, je l'ai faite dans l'ordre des histoires, elles sont en plus classées chronologiquement, et j'ai étalé ma lecture sur plusieurs jours. J'ai ainsi pu me délecter à chaque fois d'histoires diverses et variées sur le thème de Noël, avec ses fantômes et ses meurtres. J'aime de plus particulièrement l'ambiance que chaque auteur a donné à son écrit. Tout se passe à la fin du XIXème siècle, début XXème, en Angleterre, à Londres ou sa région le plus souvent, à part une ou deux en France et en Allemagne. J'aime beaucoup cette atmosphère anglaise, où les méchants rôdent la nuit dans les villes, avec du brouillard ou du froid. Chaque auteur a retranscrit parfaitement cela. Il y en a vraiment pour tous les goûts, certaines sont bien réelles avec des meurtres et des assassins. D'autres rentrent plus dans le domaine du fantastique avec des phénomènes étranges et bizarres. Les plus grandes histoires font une trentaine de pages. Mais leurs longueurs plus ou moins importantes n'entament aucunement la rapidité de la lecture. Elles sont toutes prenantes et addictives. J'ai beaucoup aimé lire également la préface de Jean-Pierre Croquet qui est une histoire à elle toute seule puisqu'il nous explique le choix des nouvelles et pourquoi les auteurs ont décidé d'associer Noël à des meurtres. À la fin de l'ouvrage se trouve des notices dans lesquelles sont présentés tous les auteurs du recueil, leur biographie et leur bibliographie. C'est un point appréciable, car j'ai pu noter quelques ouvrages à lire pour pouvoir ainsi encore mieux connaître leur auteur. J'ai passé un excellent moment de lecture avec tous ces écrivains et leurs personnages tous plus étranges les uns que les autres. Je suis enchantée d'avoir pu lire des textes d'auteurs que je vénérais et d'autres que je ne connaissais pas encore. Je ne peux que vous conseiller cette lecture, qui peut se faire indépendamment des fêtes de Noël. Rien de mieux pour replonger dedans à tout moment de l'année. Et quel plaisir de lire d'anciens auteurs, au style et au vocabulaire irréprochables dans lequel ils mettent le niveau très haut. Ce style de recueil est vraiment une bonne idée, j'espère pouvoir en relire à nouveau, à Noël ou pas.
          Voici un recueil de douze nouvelles fort intéressantes. Ce qui m'a attirée tout de suite c'est le panel d'auteurs illustres. Et bien sûr le thème de Noël. À cette période de l'année, on lit en général des histoires guimauves, des romances. J'ai trouvé sympathique de relier ces fêtes à du polar, du suspense. Comme je le dis à chaque fois, la nouvelle est un format intéressant à lire. Ces histoires courtes peuvent être lues indépendamment les unes des autres, on peut les lire dans le désordre, n'en lire qu'une par jour ou en lire plusieurs, le choix est vaste. Pour ma part, j'ai choisi de déguster ma lecture, je l'ai faite dans l'ordre des histoires, elles sont en plus classées chronologiquement, et j'ai étalé ma lecture sur plusieurs jours. J'ai ainsi pu me délecter à chaque fois d'histoires diverses et variées sur le thème de Noël, avec ses fantômes et ses meurtres. J'aime de plus particulièrement l'ambiance que chaque auteur a donné à son écrit. Tout se passe à la fin du XIXème siècle, début XXème, en Angleterre, à Londres ou sa région le plus souvent, à part une ou deux en France et en Allemagne. J'aime beaucoup cette atmosphère anglaise, où les méchants rôdent la nuit dans les villes, avec du brouillard ou du froid. Chaque auteur a retranscrit parfaitement cela. Il y en a vraiment pour tous les goûts, certaines sont bien réelles avec des meurtres et des assassins. D'autres rentrent plus dans le domaine du fantastique avec des phénomènes étranges et bizarres. Les plus grandes histoires font une trentaine de pages. Mais leurs longueurs plus ou moins importantes n'entament aucunement la rapidité de la lecture. Elles sont toutes prenantes et addictives. J'ai beaucoup aimé lire également la préface de Jean-Pierre Croquet qui est une histoire à elle toute seule puisqu'il nous explique le choix des nouvelles et pourquoi les auteurs ont décidé d'associer Noël à des meurtres. À la fin de l'ouvrage se trouve des notices dans lesquelles sont présentés tous les auteurs du recueil, leur biographie et leur bibliographie. C'est un point appréciable, car j'ai pu noter quelques ouvrages à lire pour pouvoir ainsi encore mieux connaître leur auteur. J'ai passé un excellent moment de lecture avec tous ces écrivains et leurs personnages tous plus étranges les uns que les autres. Je suis enchantée d'avoir pu lire des textes d'auteurs que je vénérais et d'autres que je ne connaissais pas encore. Je ne peux que vous conseiller cette lecture, qui peut se faire indépendamment des fêtes de Noël. Rien de mieux pour replonger dedans à tout moment de l'année. Et quel plaisir de lire d'anciens auteurs, au style et au vocabulaire irréprochables dans lequel ils mettent le niveau très haut. Ce style de recueil est vraiment une bonne idée, j'espère pouvoir en relire à nouveau, à Noël ou pas.
          • romance
          Un roman qui fait du bien, à lire sans modération !
          Aussitôt reçu, aussitôt lu ! Je n'ai pas pu résister à la couverture que je trouve sympa, et encore moins au résumé ! Et je me suis régalée lors de ma lecture. J'ai beaucoup aimé le style de Catherine-Rose Barbieri, fluide, drôle et à la fois sérieux, elle fait dire à son héroïne des réponses assez amères par moment, des réflexions profondes sur notre société actuelle. Comme le présente le résumé, on va suivre Camille, une jeune femme célibataire, elle travaille dans une grosse société en tant qu'attachée commerciale. Elle mène une vie assez renfermée, elle ne parle pas beaucoup, elle n'a pas d'amis ou d'attachements au travail avec ses collègues. Elle n'a qu'une seule très bonne amie Anna, avec qui elle échange les moindres événements. À part son voisin de palier, un vieux monsieur à qui elle donne parfois ce que sa mère lui a préparé de trop à manger, elle ne fait attention à personne. Elle vit repliée sur elle-même. Jusqu'au jour où elle reçoit un mail, anonyme, et intime, lui disant entre autre que la personne pense souvent à elle. Elle va vouloir savoir de qui émane ce courrier, si c'est un plaisantin ou quelqu'un de sérieux. Elle va le mettre au défi de se faire connaître par de petits indices. Ce mail va être comme une révélation pour elle, elle va à partir de ce moment là, être plus attentive aux personnes qui gravitent autour d'elle, que ce soit au boulot ou dans son immeuble. Elle va ainsi essayer de s'intéresser à ses collègues, savoir qui ils sont, qui est également son patron ou le stagiaire. Et elle va aussi se demander qui est ce voisin qui habite au-dessus de chez elle, dont les différents bruits la dérangent plus d'une fois. Pour ce faire, elle va devoir elle aussi se dévoiler, parler d'elle, et analyser sa situation. Vous imaginez bien que pour arriver à démasquer cet écrivain inconnu, elle va devoir user de stratagèmes parfois loufoques. Elle va enchainer ainsi des péripéties inattendues, souvent très drôles, n'hésitant pas à sortir de sa zone de confort pour en savoir plus. Je me suis beaucoup amusée à suivre Camille dans ce petit jeu. Je me suis très vite attachée à elle, ainsi qu'aux personnages secondaires, je me suis demandée ce que l'un ou l'autre pouvait cacher pour qu'ils se cachent derrière leur armure, quelles blessures de la vie ils pouvaient chercher à colmater. Je me suis laissée vite prendre au jeu de l'énigme de l'inconnu du mail, à me demander moi aussi, en même temps que Camille, si c'était telle ou telle personne de son entourage ou un parfait inconnu. La lecture en est ainsi que plus attrayante et addictive. Plus d'une fois, j'ai eu la tentation d'aller feuilleter plus loin les pages pour savoir si mes soupçons étaient avérés ou non. Mais j'ai résisté et tenu bon et j'ai mené l'enquête à la même vitesse que Camille. Par contre, il n'a pas fallu me déranger pendant les cinquante dernières pages du roman, je voulais tellement savoir le fin mot que je n'étais là pour personne... Les personnages principaux comme secondaires sont très bien travaillés, leur psychologie, leur paraître, chacun a son importance. Une fois de plus, on se rend compte que les apparences peuvent être bien trompeuses et qu'il ne faut pas s'arrêter à elles pour déterminer la personnalité des gens, il faut apprendre à les connaître afin de se faire un avis de qui ils sont. Les lieux également sont bien détaillés, sans alourdir pour autant le texte. L'histoire se passe à Lyon, une ville que je connais un peu, j'ai pris plaisir à retrouver les vieilles rues, les places, les endroits publics. J'ai passé un excellent moment de lecture, très prenante, pas de temps mort. C'est un bonbon qui fait du bien, qui réchauffe le cœur et distrait le cerveau. Les révélations finales m'ont surprise, l'auteure m'a tellement baladée entre telle ou telle personne comme auteur de ce fameux mail, que mes soupçons se portaient sur plusieurs et je n'ai pas deviné qui c'était réellement. Vous l'aurez compris, je vous recommande vivement cette lecture. Avec l'hiver qui arrive, c'est un roman cocooning, à lire au coin du feu ou emmitouflé dans un plaid avec une bonne boisson chaude à proximité. Un livre qui fait du bien. Catherine-Rose Barbieri est une auteure que je découvre et j'espère la lire à nouveau, ce sera un plaisir de découvrir une nouvelle histoire en tout cas. Je la remercie chaleureusement pour tout ce qu'elle m'a apporté le temps d'un roman, je ne vais pas oublier Camille et toute la bande de sitôt.
          Aussitôt reçu, aussitôt lu ! Je n'ai pas pu résister à la couverture que je trouve sympa, et encore moins au résumé ! Et je me suis régalée lors de ma lecture. J'ai beaucoup aimé le style de Catherine-Rose Barbieri, fluide, drôle et à la fois sérieux, elle fait dire à son héroïne des réponses assez amères par moment, des réflexions profondes sur notre société actuelle. Comme le présente le résumé, on va suivre Camille, une jeune femme célibataire, elle travaille dans une grosse société en tant qu'attachée commerciale. Elle mène une vie assez renfermée, elle ne parle pas beaucoup, elle n'a pas d'amis ou d'attachements au travail avec ses collègues. Elle n'a qu'une seule très bonne amie Anna, avec qui elle échange les moindres événements. À part son voisin de palier, un vieux monsieur à qui elle donne parfois ce que sa mère lui a préparé de trop à manger, elle ne fait attention à personne. Elle vit repliée sur elle-même. Jusqu'au jour où elle reçoit un mail, anonyme, et intime, lui disant entre autre que la personne pense souvent à elle. Elle va vouloir savoir de qui émane ce courrier, si c'est un plaisantin ou quelqu'un de sérieux. Elle va le mettre au défi de se faire connaître par de petits indices. Ce mail va être comme une révélation pour elle, elle va à partir de ce moment là, être plus attentive aux personnes qui gravitent autour d'elle, que ce soit au boulot ou dans son immeuble. Elle va ainsi essayer de s'intéresser à ses collègues, savoir qui ils sont, qui est également son patron ou le stagiaire. Et elle va aussi se demander qui est ce voisin qui habite au-dessus de chez elle, dont les différents bruits la dérangent plus d'une fois. Pour ce faire, elle va devoir elle aussi se dévoiler, parler d'elle, et analyser sa situation. Vous imaginez bien que pour arriver à démasquer cet écrivain inconnu, elle va devoir user de stratagèmes parfois loufoques. Elle va enchainer ainsi des péripéties inattendues, souvent très drôles, n'hésitant pas à sortir de sa zone de confort pour en savoir plus. Je me suis beaucoup amusée à suivre Camille dans ce petit jeu. Je me suis très vite attachée à elle, ainsi qu'aux personnages secondaires, je me suis demandée ce que l'un ou l'autre pouvait cacher pour qu'ils se cachent derrière leur armure, quelles blessures de la vie ils pouvaient chercher à colmater. Je me suis laissée vite prendre au jeu de l'énigme de l'inconnu du mail, à me demander moi aussi, en même temps que Camille, si c'était telle ou telle personne de son entourage ou un parfait inconnu. La lecture en est ainsi que plus attrayante et addictive. Plus d'une fois, j'ai eu la tentation d'aller feuilleter plus loin les pages pour savoir si mes soupçons étaient avérés ou non. Mais j'ai résisté et tenu bon et j'ai mené l'enquête à la même vitesse que Camille. Par contre, il n'a pas fallu me déranger pendant les cinquante dernières pages du roman, je voulais tellement savoir le fin mot que je n'étais là pour personne... Les personnages principaux comme secondaires sont très bien travaillés, leur psychologie, leur paraître, chacun a son importance. Une fois de plus, on se rend compte que les apparences peuvent être bien trompeuses et qu'il ne faut pas s'arrêter à elles pour déterminer la personnalité des gens, il faut apprendre à les connaître afin de se faire un avis de qui ils sont. Les lieux également sont bien détaillés, sans alourdir pour autant le texte. L'histoire se passe à Lyon, une ville que je connais un peu, j'ai pris plaisir à retrouver les vieilles rues, les places, les endroits publics. J'ai passé un excellent moment de lecture, très prenante, pas de temps mort. C'est un bonbon qui fait du bien, qui réchauffe le cœur et distrait le cerveau. Les révélations finales m'ont surprise, l'auteure m'a tellement baladée entre telle ou telle personne comme auteur de ce fameux mail, que mes soupçons se portaient sur plusieurs et je n'ai pas deviné qui c'était réellement. Vous l'aurez compris, je vous recommande vivement cette lecture. Avec l'hiver qui arrive, c'est un roman cocooning, à lire au coin du feu ou emmitouflé dans un plaid avec une bonne boisson chaude à proximité. Un livre qui fait du bien. Catherine-Rose Barbieri est une auteure que je découvre et j'espère la lire à nouveau, ce sera un plaisir de découvrir une nouvelle histoire en tout cas. Je la remercie chaleureusement pour tout ce qu'elle m'a apporté le temps d'un roman, je ne vais pas oublier Camille et toute la bande de sitôt.
          Nous danserons encore sous la pluie
          Avis posté le 2018-10-24
          • romance
          Coup de coeur pour ce roman plein d'émotions !
          J'ai découvert Valérie Bel lors de la parution de son premier roman Angel et Marie. J'avais déjà ainsi pu apprécier son style, sa façon de raconter, d'émouvoir le lecteur. Côté émotions, j'ai eu ma dose avec ce second roman. Cela commence avec Marie qui a soixante-cinq ans et qui va remonter dans ses souvenirs pour raconter les épreuves qu'elle et son couple ont dû traverser à un moment de leur vie. Et nous sommes plongés ensuite trente-cinq ans en arrière, Marie est en couple avec Damien, ils viennent de fêter leur anniversaire et préparent leur mariage. Ils filent le parfait amour, s'entendent bien et rien ne peut entacher ce bonheur..Malheureusement, la vie les rattrape, Damien a un accident grave, il en ressort amnésique, ses souvenirs se sont arrêtés à sa jeunesse, ses parents, mais rien concernant Marie et leur amour. C'est un coup dur pour elle, mais elle ne baisse pas les bras et va tenter de faire remonter les souvenirs de leur couple à la surface. La vie n'est pas un long fleuve tranquille comme dit un certain film, Marie va en faire la triste expérience. Elle voit son amour s'éloigner, il ne la reconnaît plus, il ne se souvient plus de leurs souvenirs communs. Marie fait preuve d'un immense courage pour essayer de rester positive. Et c'est dans ces moments où l'amour est mis à mal qu'on se demande si les bases sont bonnes, si on n'était pas aveuglé avant, si ça vaut le coup de continuer, et tout simplement si on est encore amoureux de l'autre. Valérie Bel nous emmène dans une multitude de sensations et de sentiments, c'est pour moi impossible de rester insensible à cette histoire. J'ai tout de suite eu une immense affection pour Marie, je me suis mise à sa place et m'imaginais ce qu'elle vivait, ce que moi je ferais à sa place et ce ne serait vraiment pas facile du tout. Damien m'a souvent énervée, mais peut-on lui en vouloir, lui qui doit tout recommencer à zéro. L'auteure, grâce à son style, fluide, poétique, arrive à plonger le lecteur dans le roman et à s'approprier la vie et les tracas des personnages. J'ai vécu en apnée tout le long de ma lecture, recevant de plein fouet tout ce que traversait Marie. Rien n'est caché, l'auteure parle de tout ce que peut traverser un couple, en positif comme en négatif. Le roman est parsemé de petits passages écrits en italique, lorsque Marie s'exprime au présent, où elle fait sa propre analyse de sa situation à ce moment là. L'épilogue est touchant, émouvant, et plein d'espoir. Et ce que j'ai apprécié le plus je pense, c'est que cette romance soit toute en pudeur et en discrétion. C'est souvent que l'on rencontre des scènes de sexe maintenant dans les romans, plus ou moins crûes, loin de moi de faire ma prude, mais j'aime quand ces scènes sont effleurées, juste dévoilées et c'est l'imaginaire qui fait le reste. C'est le cas ici avec la relation de Marie et Damien. J'ai vraiment beaucoup aimé la délicatesse dont fait preuve l'auteure, comme si elle ne voulait pas déranger la vie de ses personnages. Ce roman au titre si évocateur, j'ai tout de suite pensé à la chanson Singing in the Rain, est un coup de cœur, il a un arrière goût appréciable de nostalgie, de multiples émotions m'ont traversée, j'ai même été très émue certaines fois. C'est une lecture pleine de poésie, de douceur et de réalité, Valérie Bel est psychanalyste avant d'être romancière, cela se sent beaucoup dans sa façon de traiter le sujet, de parler de ses personnes, de transmettre au lecteur de beaux messages d'amour, de beauté, de grâce et d'enchantement. C'est de nouveau un roman que je vais avoir du mal à oublier, je vais rester marquée par Marie et David, et il m'est assez difficile de passer au-dessus pour entamer une nouvelle lecture. Je ne peux que vous conseiller de lire cette histoire, de découvrir Valérie Bel, avec celui-ci ou avec ses deux autres, Angel et Marie, et plus récemment Et de battre la (dé)mesure, une de mes prochaines lectures d'ailleurs... Un grand merci à Valérie Bel pour tout ce qu'elle m'a fait vivre le temps d'une lecture, pour Marie que je n'oublierai pas. Une lecture active, vivante, troublante..une lecture comme je les aime !
          J'ai découvert Valérie Bel lors de la parution de son premier roman Angel et Marie. J'avais déjà ainsi pu apprécier son style, sa façon de raconter, d'émouvoir le lecteur. Côté émotions, j'ai eu ma dose avec ce second roman. Cela commence avec Marie qui a soixante-cinq ans et qui va remonter dans ses souvenirs pour raconter les épreuves qu'elle et son couple ont dû traverser à un moment de leur vie. Et nous sommes plongés ensuite trente-cinq ans en arrière, Marie est en couple avec Damien, ils viennent de fêter leur anniversaire et préparent leur mariage. Ils filent le parfait amour, s'entendent bien et rien ne peut entacher ce bonheur..Malheureusement, la vie les rattrape, Damien a un accident grave, il en ressort amnésique, ses souvenirs se sont arrêtés à sa jeunesse, ses parents, mais rien concernant Marie et leur amour. C'est un coup dur pour elle, mais elle ne baisse pas les bras et va tenter de faire remonter les souvenirs de leur couple à la surface. La vie n'est pas un long fleuve tranquille comme dit un certain film, Marie va en faire la triste expérience. Elle voit son amour s'éloigner, il ne la reconnaît plus, il ne se souvient plus de leurs souvenirs communs. Marie fait preuve d'un immense courage pour essayer de rester positive. Et c'est dans ces moments où l'amour est mis à mal qu'on se demande si les bases sont bonnes, si on n'était pas aveuglé avant, si ça vaut le coup de continuer, et tout simplement si on est encore amoureux de l'autre. Valérie Bel nous emmène dans une multitude de sensations et de sentiments, c'est pour moi impossible de rester insensible à cette histoire. J'ai tout de suite eu une immense affection pour Marie, je me suis mise à sa place et m'imaginais ce qu'elle vivait, ce que moi je ferais à sa place et ce ne serait vraiment pas facile du tout. Damien m'a souvent énervée, mais peut-on lui en vouloir, lui qui doit tout recommencer à zéro. L'auteure, grâce à son style, fluide, poétique, arrive à plonger le lecteur dans le roman et à s'approprier la vie et les tracas des personnages. J'ai vécu en apnée tout le long de ma lecture, recevant de plein fouet tout ce que traversait Marie. Rien n'est caché, l'auteure parle de tout ce que peut traverser un couple, en positif comme en négatif. Le roman est parsemé de petits passages écrits en italique, lorsque Marie s'exprime au présent, où elle fait sa propre analyse de sa situation à ce moment là. L'épilogue est touchant, émouvant, et plein d'espoir. Et ce que j'ai apprécié le plus je pense, c'est que cette romance soit toute en pudeur et en discrétion. C'est souvent que l'on rencontre des scènes de sexe maintenant dans les romans, plus ou moins crûes, loin de moi de faire ma prude, mais j'aime quand ces scènes sont effleurées, juste dévoilées et c'est l'imaginaire qui fait le reste. C'est le cas ici avec la relation de Marie et Damien. J'ai vraiment beaucoup aimé la délicatesse dont fait preuve l'auteure, comme si elle ne voulait pas déranger la vie de ses personnages. Ce roman au titre si évocateur, j'ai tout de suite pensé à la chanson Singing in the Rain, est un coup de cœur, il a un arrière goût appréciable de nostalgie, de multiples émotions m'ont traversée, j'ai même été très émue certaines fois. C'est une lecture pleine de poésie, de douceur et de réalité, Valérie Bel est psychanalyste avant d'être romancière, cela se sent beaucoup dans sa façon de traiter le sujet, de parler de ses personnes, de transmettre au lecteur de beaux messages d'amour, de beauté, de grâce et d'enchantement. C'est de nouveau un roman que je vais avoir du mal à oublier, je vais rester marquée par Marie et David, et il m'est assez difficile de passer au-dessus pour entamer une nouvelle lecture. Je ne peux que vous conseiller de lire cette histoire, de découvrir Valérie Bel, avec celui-ci ou avec ses deux autres, Angel et Marie, et plus récemment Et de battre la (dé)mesure, une de mes prochaines lectures d'ailleurs... Un grand merci à Valérie Bel pour tout ce qu'elle m'a fait vivre le temps d'une lecture, pour Marie que je n'oublierai pas. Une lecture active, vivante, troublante..une lecture comme je les aime !