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Sur les pavés, le sang
Avis posté le 2020-03-17
Dans les ruelles (tor)tueuses de la ville !
Avec une solide maîtrise de la forme brève et de ses ressorts, l’auteur dessine ici divers tableaux tragiques empruntés de façon crue et réaliste à l’ordinarité du fait-divers. Dans un climat inconfortable sur lequel planent sans cesse la menace (sans qu’on puisse prédire d’où elle surgira) ainsi qu’un sentiment diffus de danger et d’urgence mêlés, la tension s’installe et monte inexorablement, culminant dans une violence tour à tour froide et émouvante lorsqu’éclatent finalement les secrets et que se libèrent les rancœurs. Cette déambulation (guidée par une écriture tantôt imagée, tantôt cinglante, à coup de phrases qui claquent et de répliques qui fusent) dans les ruelles (tor)tueuses de la ville est avant tout une errance poignante à travers les méandres de l’existence, qui se terminent souvent en impasses.
Avec une solide maîtrise de la forme brève et de ses ressorts, l’auteur dessine ici divers tableaux tragiques empruntés de façon crue et réaliste à l’ordinarité du fait-divers. Dans un climat inconfortable sur lequel planent sans cesse la menace (sans qu’on puisse prédire d’où elle surgira) ainsi qu’un sentiment diffus de danger et d’urgence mêlés, la tension s’installe et monte inexorablement, culminant dans une violence tour à tour froide et émouvante lorsqu’éclatent finalement les secrets et que se libèrent les rancœurs. Cette déambulation (guidée par une écriture tantôt imagée, tantôt cinglante, à coup de phrases qui claquent et de répliques qui fusent) dans les ruelles (tor)tueuses de la ville est avant tout une errance poignante à travers les méandres de l’existence, qui se terminent souvent en impasses.