Les derniers avis

Barbey d'Aurevilly, solitaire et singulier
Avis posté le 2015-12-11
Un ouvrage à étudier en classe !
Un excellent travail de synthèse de la part de Patrick Avrane, même si rien n'est jamais exhaustif... Une très bonne vision décryptée, s'il en est. Je l'utilise dans ma profession. Barbey D'Aurevilly, si singulier (et si solitaire), mais qui nous a tant apporté !
Un excellent travail de synthèse de la part de Patrick Avrane, même si rien n'est jamais exhaustif... Une très bonne vision décryptée, s'il en est. Je l'utilise dans ma profession. Barbey D'Aurevilly, si singulier (et si solitaire), mais qui nous a tant apporté !

Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie
Avis posté le 2015-12-11
Excellent et si intelligent !
François Cheng a pour moi l'importance de Trinh Xuan Thuan, un peu un mélange hybride entre Maître Dogen et les frères Bogdanov. Sa poésie est explicative. Ses œuvres me laissent humble et incontestablement novice, mais me confortent dans la certitude de "La Thérapie du Silence", mon dernier ouvrage : cloisonner la foi et la science serait une erreur !
Un autre des grands axes de réflexion de François Cheng me séduit : la vision religieuse du Zen (Ch'an) et du Taoïsme. Cet auteur s'inscrit en faux contre la facette trop simpliste "philosophie" du bouddhisme, trop "pratique" et consensuelle.
Je me plais à concevoir, en lisant François Cheng et en observant le symbole bien connu - mais malheureusement galvaudé - du Yin et Yang, que la Voie est un Vide qui s'apparente à un duothéisme. "Rien" n'est qu'un mot, comme "paradis" ou "conscience"... Et si "rien" se nommait "tout" ... ?
François Cheng a pour moi l'importance de Trinh Xuan Thuan, un peu un mélange hybride entre Maître Dogen et les frères Bogdanov. Sa poésie est explicative. Ses œuvres me laissent humble et incontestablement novice, mais me confortent dans la certitude de "La Thérapie du Silence", mon dernier ouvrage : cloisonner la foi et la science serait une erreur !
Un autre des grands axes de réflexion de François Cheng me séduit : la vision religieuse du Zen (Ch'an) et du Taoïsme. Cet auteur s'inscrit en faux contre la facette trop simpliste "philosophie" du bouddhisme, trop "pratique" et consensuelle.
Je me plais à concevoir, en lisant François Cheng et en observant le symbole bien connu - mais malheureusement galvaudé - du Yin et Yang, que la Voie est un Vide qui s'apparente à un duothéisme. "Rien" n'est qu'un mot, comme "paradis" ou "conscience"... Et si "rien" se nommait "tout" ... ?