Thierry Poncet fut pour Cizia Zykë bien plus qu’un secrétaire : si Zykë était le créateur, Poncet était le rédacteur, et de leur association sont nés des best-sellers mondiaux.
Tous deux sont aussi devenus de grands amis et compagnons d’aventures. Zykë étant décédé en 2011, Poncet nous offre ici un ultime récit de leurs vagabondages, égrenant ses souvenirs depuis leur rencontre, lorsqu’il avait vingt-trois ans et végétait pauvrement dans ses tentatives d’écriture. Il partagea les pérégrinations de Zykë pendant de nombreuses années, connut ses succès et ses échecs,
ses excès de gueule, de jeu, de drogue, d’alcool, de sexe, sa tyrannie et sa puissante amitié. Au travers du récit mouvementé et dépaysant, où l’on retrouve largement le style truculent et percutant des livres signés Zykë, se dessine une histoire d’amitié profonde, où perce constamment l’admiration de Poncet pour « le patron ».
Ce livre-hommage est d’abord, comme indiqué en introduction, un divertissement : occasion de découvrir les coulisses d’Oro, Sahara et Parodie, la trilogie autobiographique de Zykë, puis la suite des aventures de cet homme hors-norme. J’ai à nouveau été fascinée, parfois heurtée, par les péripéties relatées et par cette vie si intensément vécue mais constamment au bord du précipice. J’ai souvent ri, notamment devant les outrances de Zykë face aux maisons d’édition ou pendant sa participation au Paris-Dakar. Et j’ai ressenti aussi une certaine tristesse, lorsque la contraignante réalité finit par rattraper cet éternel rêveur, « égaré en une ère fade qu’il ne pouvait aimer ». Coup de coeur pour ce livre tumultueux que j’ai dévoré quasiment sans interruption, juste après avoir relu Oro, Sahara et Parodie.
A dévorer
Thierry Poncet fut pour Cizia Zykë bien plus qu’un secrétaire : si Zykë était le créateur, Poncet était le rédacteur, et de leur association sont nés des best-sellers mondiaux.
Tous deux sont aussi devenus de grands amis et compagnons d’aventures. Zykë étant décédé en 2011, Poncet nous offre ici un ultime récit de leurs vagabondages, égrenant ses souvenirs depuis leur rencontre, lorsqu’il avait vingt-trois ans et végétait pauvrement dans ses tentatives d’écriture. Il partagea les pérégrinations de Zykë pendant de nombreuses années, connut ses succès et ses échecs, ses excès de gueule, de jeu, de drogue, d’alcool, de sexe, sa tyrannie et sa puissante amitié. Au travers du récit mouvementé et dépaysant, où l’on retrouve largement le style truculent et percutant des livres signés Zykë, se dessine une histoire d’amitié profonde, où perce constamment l’admiration de Poncet pour « le patron ».
Ce livre-hommage est d’abord, comme indiqué en introduction, un divertissement : occasion de découvrir les coulisses d’Oro, Sahara et Parodie, la trilogie autobiographique de Zykë, puis la suite des aventures de cet homme hors-norme. J’ai à nouveau été fascinée, parfois heurtée, par les péripéties relatées et par cette vie si intensément vécue mais constamment au bord du précipice. J’ai souvent ri, notamment devant les outrances de Zykë face aux maisons d’édition ou pendant sa participation au Paris-Dakar. Et j’ai ressenti aussi une certaine tristesse, lorsque la contraignante réalité finit par rattraper cet éternel rêveur, « égaré en une ère fade qu’il ne pouvait aimer ». Coup de coeur pour ce livre tumultueux que j’ai dévoré quasiment sans interruption, juste après avoir relu Oro, Sahara et Parodie.