Yobi, l'enfant des collines
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- Nombre de pages77
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.098 kg
- Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,0 cm
- ISBN2-296-00286-2
- EAN9782296002869
- Date de parution01/11/2006
- CollectionEcrire l'Afrique
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Yobi est né dans la 2e moitié des années 50 au Ruanda-Urundi, territoire alors sous tutelle belge, scindé en 1962 en deux pays : le Burundi et le Rwanda. Il grandit sur sa colline, au Burundi, comme les autres enfants de la campagne. Malheureusement, les maladies infantiles emportaient les moins résistants. Sur cette colline, toutes les personnes vivaient dans les mêmes conditions. Des relations sociales interdépendantes les liaient les unes aux autres selon la tradition.
L'introduction de l'école entraîna une rupture entre les instruits et le monde rural. C'est au cours de leur scolarité que la plupart des jeunes se découvraient HUTU ou TUTSI. En discutant avec son grand-père, Yobi comprit qu'il suffisait d'être riche pour être TUTSI et pauvre pour être HUTU. Mais il se rendit compte plus tard que c'était plus compliqué que cela. A Usumbura, la capitale, les instruits, au contact des occidentaux, trouvèrent de nouvelles richesses qui étaient pour eux des objets de convoitise non partagés équitablement.
Ces instruits allaient-ils vivre harmonieusement, comme dans les collines, ou leur soif de posséder et de dominer allait-elle prendre le dessus ? La crainte de Yobi se concrétisa en 1972 : un conflit éclata, le sang coula dans le pays. Les études conduisirent Yobi en France où il fit la connaissance d'un "autre monde". De retour dans son pays, il assista aux premiers pas de la démocratie. Malheureusement, cette expérience politique se termina par une tragédie, plongeant le Burundi dans une longue guerre civile.
L'introduction de l'école entraîna une rupture entre les instruits et le monde rural. C'est au cours de leur scolarité que la plupart des jeunes se découvraient HUTU ou TUTSI. En discutant avec son grand-père, Yobi comprit qu'il suffisait d'être riche pour être TUTSI et pauvre pour être HUTU. Mais il se rendit compte plus tard que c'était plus compliqué que cela. A Usumbura, la capitale, les instruits, au contact des occidentaux, trouvèrent de nouvelles richesses qui étaient pour eux des objets de convoitise non partagés équitablement.
Ces instruits allaient-ils vivre harmonieusement, comme dans les collines, ou leur soif de posséder et de dominer allait-elle prendre le dessus ? La crainte de Yobi se concrétisa en 1972 : un conflit éclata, le sang coula dans le pays. Les études conduisirent Yobi en France où il fit la connaissance d'un "autre monde". De retour dans son pays, il assista aux premiers pas de la démocratie. Malheureusement, cette expérience politique se termina par une tragédie, plongeant le Burundi dans une longue guerre civile.
Yobi est né dans la 2e moitié des années 50 au Ruanda-Urundi, territoire alors sous tutelle belge, scindé en 1962 en deux pays : le Burundi et le Rwanda. Il grandit sur sa colline, au Burundi, comme les autres enfants de la campagne. Malheureusement, les maladies infantiles emportaient les moins résistants. Sur cette colline, toutes les personnes vivaient dans les mêmes conditions. Des relations sociales interdépendantes les liaient les unes aux autres selon la tradition.
L'introduction de l'école entraîna une rupture entre les instruits et le monde rural. C'est au cours de leur scolarité que la plupart des jeunes se découvraient HUTU ou TUTSI. En discutant avec son grand-père, Yobi comprit qu'il suffisait d'être riche pour être TUTSI et pauvre pour être HUTU. Mais il se rendit compte plus tard que c'était plus compliqué que cela. A Usumbura, la capitale, les instruits, au contact des occidentaux, trouvèrent de nouvelles richesses qui étaient pour eux des objets de convoitise non partagés équitablement.
Ces instruits allaient-ils vivre harmonieusement, comme dans les collines, ou leur soif de posséder et de dominer allait-elle prendre le dessus ? La crainte de Yobi se concrétisa en 1972 : un conflit éclata, le sang coula dans le pays. Les études conduisirent Yobi en France où il fit la connaissance d'un "autre monde". De retour dans son pays, il assista aux premiers pas de la démocratie. Malheureusement, cette expérience politique se termina par une tragédie, plongeant le Burundi dans une longue guerre civile.
L'introduction de l'école entraîna une rupture entre les instruits et le monde rural. C'est au cours de leur scolarité que la plupart des jeunes se découvraient HUTU ou TUTSI. En discutant avec son grand-père, Yobi comprit qu'il suffisait d'être riche pour être TUTSI et pauvre pour être HUTU. Mais il se rendit compte plus tard que c'était plus compliqué que cela. A Usumbura, la capitale, les instruits, au contact des occidentaux, trouvèrent de nouvelles richesses qui étaient pour eux des objets de convoitise non partagés équitablement.
Ces instruits allaient-ils vivre harmonieusement, comme dans les collines, ou leur soif de posséder et de dominer allait-elle prendre le dessus ? La crainte de Yobi se concrétisa en 1972 : un conflit éclata, le sang coula dans le pays. Les études conduisirent Yobi en France où il fit la connaissance d'un "autre monde". De retour dans son pays, il assista aux premiers pas de la démocratie. Malheureusement, cette expérience politique se termina par une tragédie, plongeant le Burundi dans une longue guerre civile.