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En décembre 2012, contre l'armée syrienne libre, l'aviation du régime syrien de Bachar El-Assad bombarde sur son propre territoire l'ancien camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, le plus vaste au monde, lieu symbolique de l'histoire d'un peuple, devenu, au fil du temps, une ville à part entière du gouvernorat de Damas. Il n'en restera que ruines, prises dans les feux sans fin d'une guerre obscure, assiégées deux ans durant par les forces pro-gouvernementales avec ceux qui y demeuraient oubliés puis peu ou prou abandonnées à l'Etat Islamique.
(Yarmouk 2012) parcourt ce chemin qui va du document à l'abstraction poétique : traversé d'images, de voix et d'archives, ce texte tente d'écrire les ruines.