Il est dangereux de parler de Dieu. Qu'il existe ou non, il n'est pas le concept évanescent auquel nos arrière-grands-pères éclairés daignaient concéder une présence fantomatique. Le mot camoufle des forces puissantes, lumineuses ou obscures, il ne faudrait pas le prononcer à la légère. Si un ordre supérieur à mon individualité existe, cet ordre doit pouvoir être conçu dans l'ordre inférieur où je me situe.
L'individu conscient, infiniment petit, doit pouvoir concevoir l'infiniment grand. [...]. Le réel, pour nous, est d'abord ce que nous ne pouvons pas nier. Or s'il y a une chose que nous ne pouvons pas nier, c'est notre conscience individuelle. C'est donc d'elle qu'il faut partir, modestement, pour s'interroger sur Dieu.
Il est dangereux de parler de Dieu. Qu'il existe ou non, il n'est pas le concept évanescent auquel nos arrière-grands-pères éclairés daignaient concéder une présence fantomatique. Le mot camoufle des forces puissantes, lumineuses ou obscures, il ne faudrait pas le prononcer à la légère. Si un ordre supérieur à mon individualité existe, cet ordre doit pouvoir être conçu dans l'ordre inférieur où je me situe.
L'individu conscient, infiniment petit, doit pouvoir concevoir l'infiniment grand. [...]. Le réel, pour nous, est d'abord ce que nous ne pouvons pas nier. Or s'il y a une chose que nous ne pouvons pas nier, c'est notre conscience individuelle. C'est donc d'elle qu'il faut partir, modestement, pour s'interroger sur Dieu.