Winhoek, capitale de la Namibie. Changement politique et recomposition des périphéries

Par : Elisabeth Peyroux

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages373
  • PrésentationBroché
  • Poids0.635 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,2 cm
  • ISBN2-84586-486-8
  • EAN9782845864863
  • Date de parution02/03/2004
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

En 1990, la Namibie accédait à l'indépendance et rompait avec le régime d'apartheid hérité de la tutelle coloniale sud-africaine. Porteurs des transformations urbaines les plus visibles, les espaces résidentiels de la capitale, Windhoek, focalisent l'attention : véritables mosaïques de groupes résidentiels, lieux d'expérimentation de nouveaux concepts d'habitat, espaces de renégociation des rapports entre pouvoirs publics et citadins, ces territoires en formation mettent en question les modes de penser et de faire la ville. Fondé sur une relecture inédite de l'histoire urbaine inspirée de l'école de la régulation, cet ouvrage montre comment, de la contrainte au compromis, puis à la négociation, les logiques d'intervention des pouvoirs publics ont façonné les espaces résidentiels. Il souligne en particulier comment de nouvelles formes de ségrégation et de fragmentation se superposent aujourd'hui aux processus hérités de l'apartheid. Examinant les modalités d'accès au sol, la constitution des patrimoines fonciers et immobiliers et la structuration politique des groupes résidentiels, l'auteur met en lumière la manière dont s'acquièrent, se renforcent ou se fragilisent les compétences territoriales des citadins, clés de leur intégration dans la ville. Confrontant discours et pratiques, effets attendus et impacts réels des politiques et des programmes d'habitat, cette approche propose une grille de lecture du changement social et spatial qui dépasse le cadre de référence post-apartheid.
En 1990, la Namibie accédait à l'indépendance et rompait avec le régime d'apartheid hérité de la tutelle coloniale sud-africaine. Porteurs des transformations urbaines les plus visibles, les espaces résidentiels de la capitale, Windhoek, focalisent l'attention : véritables mosaïques de groupes résidentiels, lieux d'expérimentation de nouveaux concepts d'habitat, espaces de renégociation des rapports entre pouvoirs publics et citadins, ces territoires en formation mettent en question les modes de penser et de faire la ville. Fondé sur une relecture inédite de l'histoire urbaine inspirée de l'école de la régulation, cet ouvrage montre comment, de la contrainte au compromis, puis à la négociation, les logiques d'intervention des pouvoirs publics ont façonné les espaces résidentiels. Il souligne en particulier comment de nouvelles formes de ségrégation et de fragmentation se superposent aujourd'hui aux processus hérités de l'apartheid. Examinant les modalités d'accès au sol, la constitution des patrimoines fonciers et immobiliers et la structuration politique des groupes résidentiels, l'auteur met en lumière la manière dont s'acquièrent, se renforcent ou se fragilisent les compétences territoriales des citadins, clés de leur intégration dans la ville. Confrontant discours et pratiques, effets attendus et impacts réels des politiques et des programmes d'habitat, cette approche propose une grille de lecture du changement social et spatial qui dépasse le cadre de référence post-apartheid.