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  • Nombre de pages334
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-35178-059-6
  • EAN9782351780596
  • Date de parution03/01/2013
  • CollectionNature Writing
  • ÉditeurGallmeister
  • TraducteurFrançois Happe

Résumé

Abel Truman vit sur la côte déchiquetée du Pacifique Nord-Ouest, dans une vétuste cabane de bois flotté avec son chien pour unique compagnon. Trente ans plus tôt, il a survécu à la bataille de la Wilderness, l'un des affrontements les plus sanglants de la guerre civile américaine. Depuis, Abel est hanté par son passé douloureux, jusqu'au jour où il décide de partir pour un ultime voyage. Mais le vieux soldat ne tarde pas à être rattrapé par la violence lorsqu'un homme au visage déchiré et un Indien aux yeux sans éclat lui dérobent son chien.
Laissé pour mort par ses assaillants, Abel part sur leurs traces à travers les Olympics Mountains menacées par la neige. Sa quête l'entraînera sur la route de ses souvenirs et vers une rédemption qu'il n'espérait plus. Wilderness est une épopée héroïque, la course contre la mort d'un homme à travers l'histoire et le continent américain. Avec cette fresque ambitieuse, Lance Welter s'inscrit d'emblée parmi les nouvelles voix les plus prometteuses de la littérature américaine.
Abel Truman vit sur la côte déchiquetée du Pacifique Nord-Ouest, dans une vétuste cabane de bois flotté avec son chien pour unique compagnon. Trente ans plus tôt, il a survécu à la bataille de la Wilderness, l'un des affrontements les plus sanglants de la guerre civile américaine. Depuis, Abel est hanté par son passé douloureux, jusqu'au jour où il décide de partir pour un ultime voyage. Mais le vieux soldat ne tarde pas à être rattrapé par la violence lorsqu'un homme au visage déchiré et un Indien aux yeux sans éclat lui dérobent son chien.
Laissé pour mort par ses assaillants, Abel part sur leurs traces à travers les Olympics Mountains menacées par la neige. Sa quête l'entraînera sur la route de ses souvenirs et vers une rédemption qu'il n'espérait plus. Wilderness est une épopée héroïque, la course contre la mort d'un homme à travers l'histoire et le continent américain. Avec cette fresque ambitieuse, Lance Welter s'inscrit d'emblée parmi les nouvelles voix les plus prometteuses de la littérature américaine.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Pascal GiraudDecitre Annecy
5/5
épopée dans l'Amérique sauvage
Wilderness c'est à la fois la "nature sauvage" et le nom d'une des batailles les plus sanglantes de la Guerre de sécession. Le roman de Lance Weller est effectivemment les deux : une formidable "balade" dans les Etats-Unis du XIXème siècle ou les descriptions de la nature environnante sont somptueuses et un rendez-vous avec la dureté, l'horreur de ce qu'à été cette guerre civile américaine. Tout cela en suivant l'épopée héroïque de Abel Truman, rescapé de cette guerre fraticide, dont les fantômes vous hanterons longtemps... Bref, une trés belle réussite pour le premier roman de Lance Weller.
Wilderness c'est à la fois la "nature sauvage" et le nom d'une des batailles les plus sanglantes de la Guerre de sécession. Le roman de Lance Weller est effectivemment les deux : une formidable "balade" dans les Etats-Unis du XIXème siècle ou les descriptions de la nature environnante sont somptueuses et un rendez-vous avec la dureté, l'horreur de ce qu'à été cette guerre civile américaine. Tout cela en suivant l'épopée héroïque de Abel Truman, rescapé de cette guerre fraticide, dont les fantômes vous hanterons longtemps... Bref, une trés belle réussite pour le premier roman de Lance Weller.
  • XIXe siècle
  • Etats-Unis
  • Bouleversant
  • guerre de sécession
  • Wilderness
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Un vieil homme et son chien
Une vieille femme se souvient d'un homme... Nous revenons en 1899, Abel est un vétéran de la Guerre Civile, il vit seul, sur la côte Pacifique, en compagnie d'un chien. Un événement va bouleverser son quotidien tranquille, deux hommes inquiétants volent son chien, et alors que la maladie ne lui laisse aucun répit, il va partir à leur poursuite. En alternance à ce récit crépusculaire et d'une beauté poignante, des chapitres nous offre une exploration de la part obscure du personnage, il se souvient, et nous nous retrouvons en 1864, avant, pendant et après la bataille meurtrière qui eut lieu dans la forêt de la Wilderness. Les descriptions somptueuses de la nature environnante servent de révélateur à l'humeur des personnages ; les combats sont rendus saisissants par une écriture d'une précision chirurgicale, qui ne ménage jamais le lecteur, la violence explose entre les lignes, la nausée vous prend peu à peu, cette guerre porte en elle les prémices de la future boucherie de la guerre 14. La structure narrative est très habile, les différents personnages rencontrés par Abel offrant un point de vue décalé sur son itinéraire, on comprend au fil des pages, à mesure que se révèle les drames qui jalonnent son passé, ce qui l'a poussé vers la solitude. Cette traversée de la nature sauvage est comme une renaissance, un viatique permettant d'échapper à une destruction totale de sa part d'humanité. On se penche parfois sur les traces que la mort d'autrui laisse en nous (pour Abel une femme, une fille, des compagnons lors des combats), sur le tourment et la souffrance du deuil. Or c'est une expérience décisive que le deuil, qui touche en profondeur, et qui peut influencer notre rapport au monde. La mort est ressentie comme quelque chose qui arrive, en situation de solitude - de part et d'autre -, à un autre, et sous la forme d'un anéantissement. Ce magnifique roman prend une dimension tragique, c'est un conflit qui ne peut se résoudre entre deux ordres : celui, inhumain, de ce qui n'apparaît pas, ne délivrant que des symptômes ou des signes, et celui, humain, qui se présente sous nos yeux dans la limpidité apparente du visible (une petite fille aveugle, des pleurs qui révèlent une angoisse si humaine, la nature). Or le tragique ici est comme un afflux de sens incontrôlable, qui nous montre la valeur positive d'un être humain dans sa confrontation avec un savoir qui est toujours une puissance supérieure. L'éditeur a été tellement enthousiasmé par ce premier roman qu'il a d'ores prit l'engagement de publier le second qui est en court d'écriture, et que l'on attend avec impatience.
Une vieille femme se souvient d'un homme... Nous revenons en 1899, Abel est un vétéran de la Guerre Civile, il vit seul, sur la côte Pacifique, en compagnie d'un chien. Un événement va bouleverser son quotidien tranquille, deux hommes inquiétants volent son chien, et alors que la maladie ne lui laisse aucun répit, il va partir à leur poursuite. En alternance à ce récit crépusculaire et d'une beauté poignante, des chapitres nous offre une exploration de la part obscure du personnage, il se souvient, et nous nous retrouvons en 1864, avant, pendant et après la bataille meurtrière qui eut lieu dans la forêt de la Wilderness. Les descriptions somptueuses de la nature environnante servent de révélateur à l'humeur des personnages ; les combats sont rendus saisissants par une écriture d'une précision chirurgicale, qui ne ménage jamais le lecteur, la violence explose entre les lignes, la nausée vous prend peu à peu, cette guerre porte en elle les prémices de la future boucherie de la guerre 14. La structure narrative est très habile, les différents personnages rencontrés par Abel offrant un point de vue décalé sur son itinéraire, on comprend au fil des pages, à mesure que se révèle les drames qui jalonnent son passé, ce qui l'a poussé vers la solitude. Cette traversée de la nature sauvage est comme une renaissance, un viatique permettant d'échapper à une destruction totale de sa part d'humanité. On se penche parfois sur les traces que la mort d'autrui laisse en nous (pour Abel une femme, une fille, des compagnons lors des combats), sur le tourment et la souffrance du deuil. Or c'est une expérience décisive que le deuil, qui touche en profondeur, et qui peut influencer notre rapport au monde. La mort est ressentie comme quelque chose qui arrive, en situation de solitude - de part et d'autre -, à un autre, et sous la forme d'un anéantissement. Ce magnifique roman prend une dimension tragique, c'est un conflit qui ne peut se résoudre entre deux ordres : celui, inhumain, de ce qui n'apparaît pas, ne délivrant que des symptômes ou des signes, et celui, humain, qui se présente sous nos yeux dans la limpidité apparente du visible (une petite fille aveugle, des pleurs qui révèlent une angoisse si humaine, la nature). Or le tragique ici est comme un afflux de sens incontrôlable, qui nous montre la valeur positive d'un être humain dans sa confrontation avec un savoir qui est toujours une puissance supérieure. L'éditeur a été tellement enthousiasmé par ce premier roman qu'il a d'ores prit l'engagement de publier le second qui est en court d'écriture, et que l'on attend avec impatience.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 7 notes dont 2 avis lecteurs
Pas pour moi
Ce roman a des qualités indéniables au niveau de l'écriture et des thèmes qu'il traite mais comme la plupart des Gallmeister que je lis (un seul m'a vraiment conquise), il se centre tellement sur les descriptions de la nature que je me suis perdue dans cette immensité américaine. Pourtant, le thème est original, je ne crois pas avoir lu de romans sur les conséquences de la guerre de Sécession avant celui-là. J'ai aimé les quelques moments d'humour (un peu noir). La Wilderness est à la fois le nom d'une bataille meurtrière et de la forêt du comté du comté de Spotsylvannia. J'ai été touchée par la lettre retrouvée sur un soldat mort et qui alourdit le fardeau de celui qui vient de le tuer mais globalement, je me suis plutôt ennuyée.
Ce roman a des qualités indéniables au niveau de l'écriture et des thèmes qu'il traite mais comme la plupart des Gallmeister que je lis (un seul m'a vraiment conquise), il se centre tellement sur les descriptions de la nature que je me suis perdue dans cette immensité américaine. Pourtant, le thème est original, je ne crois pas avoir lu de romans sur les conséquences de la guerre de Sécession avant celui-là. J'ai aimé les quelques moments d'humour (un peu noir). La Wilderness est à la fois le nom d'une bataille meurtrière et de la forêt du comté du comté de Spotsylvannia. J'ai été touchée par la lettre retrouvée sur un soldat mort et qui alourdit le fardeau de celui qui vient de le tuer mais globalement, je me suis plutôt ennuyée.
Un dernier acte pour la vie
La Wilderness est cette sombre forêt où eut lieu une des plus sanglantes batailles de la Guerre de Sécession. Et l'auteur ne nous épargne rien des horreurs de combats. Abel Truman y a perdu ses meilleurs amis et gagné des cicatrices. " J'ai vu des choses que je ne pourrai jamais oublier. Elles ne me lâchent pas, et si ça arrivait, j'crois que je saurais plus quoi faire. Ni qui je suis. Non. Vraiment, j'peux pas en parler, parce qu'ils ont pas inventé les mots qu'on pourrait utiliser pour raconter ça fidèlement." Le récit est bien construit en commençant par la voix d'une vieille dame aveugle, Jane Dao-Ming. C'est elle qui raconte l'histoire de ses pères Abel puis Glenn et Ellen. S'entrecroisent les récits de guerre en 1864, puis ceux de la vie désormais solitaire d'Abel, trente ans plus tard. Il erre avec son seul ami fidèle, le vieux chien Buster. En proie à ses souvenirs cauchemardesques, il tente de survivre pour son chien aussi, qu'il doit défendre contre l'affreux bandit Willis accompagné d'un indien de la tribu des Haïdas. Trente ans après cette guerre, les actes de racisme sont encore présents et Ellen, une blanche mariée à Glenn, homme noir ou le jeune indien Silas en savent quelque chose. Abel s'est retrouvé dans cette guerre par hasard, mais pour fuir aussi sa culpabilité. Il n'avait pas vraiment choisi son camp. " Mes parents sont enterrés dans l'Etat de New York, dit Abel. La Caroline du Nord est juste l'endroit où je me trouvais par hasard quand tout ce gâchis a commencé." Je suis entrée dans ce livre tout doucement car le style très descriptif est au départ assez lourd et lent. Puis, en découvrant les personnages, en comprenant le lourd passé et la gentillesse d'Abel, notamment pour son chien et pour les plus faibles, je me suis accordée avec ce récit qui contient à la fois de la force et de la tendresse. C'est parfois dur à lire à cause de la barbarie de la guerre et de l'injustice mais en contrepartie il y a tant d'humanité chez certains personnages ( Abel, Hypathia, le shérif, Glenn, Ellen) que l'on bascule vite dans l'émotion. Le roman a toute sa place dans cette collection Nature Writing, car la nature y est très présente avec sa force, sa sauvagerie et sa beauté. Pour un premier roman, Lance Weller réussit parfaitement grâce à la force et la construction du récit, et surtout l'humanité et la profondeur du personnage principal. Encore un auteur à suivre...
La Wilderness est cette sombre forêt où eut lieu une des plus sanglantes batailles de la Guerre de Sécession. Et l'auteur ne nous épargne rien des horreurs de combats. Abel Truman y a perdu ses meilleurs amis et gagné des cicatrices. " J'ai vu des choses que je ne pourrai jamais oublier. Elles ne me lâchent pas, et si ça arrivait, j'crois que je saurais plus quoi faire. Ni qui je suis. Non. Vraiment, j'peux pas en parler, parce qu'ils ont pas inventé les mots qu'on pourrait utiliser pour raconter ça fidèlement." Le récit est bien construit en commençant par la voix d'une vieille dame aveugle, Jane Dao-Ming. C'est elle qui raconte l'histoire de ses pères Abel puis Glenn et Ellen. S'entrecroisent les récits de guerre en 1864, puis ceux de la vie désormais solitaire d'Abel, trente ans plus tard. Il erre avec son seul ami fidèle, le vieux chien Buster. En proie à ses souvenirs cauchemardesques, il tente de survivre pour son chien aussi, qu'il doit défendre contre l'affreux bandit Willis accompagné d'un indien de la tribu des Haïdas. Trente ans après cette guerre, les actes de racisme sont encore présents et Ellen, une blanche mariée à Glenn, homme noir ou le jeune indien Silas en savent quelque chose. Abel s'est retrouvé dans cette guerre par hasard, mais pour fuir aussi sa culpabilité. Il n'avait pas vraiment choisi son camp. " Mes parents sont enterrés dans l'Etat de New York, dit Abel. La Caroline du Nord est juste l'endroit où je me trouvais par hasard quand tout ce gâchis a commencé." Je suis entrée dans ce livre tout doucement car le style très descriptif est au départ assez lourd et lent. Puis, en découvrant les personnages, en comprenant le lourd passé et la gentillesse d'Abel, notamment pour son chien et pour les plus faibles, je me suis accordée avec ce récit qui contient à la fois de la force et de la tendresse. C'est parfois dur à lire à cause de la barbarie de la guerre et de l'injustice mais en contrepartie il y a tant d'humanité chez certains personnages ( Abel, Hypathia, le shérif, Glenn, Ellen) que l'on bascule vite dans l'émotion. Le roman a toute sa place dans cette collection Nature Writing, car la nature y est très présente avec sa force, sa sauvagerie et sa beauté. Pour un premier roman, Lance Weller réussit parfaitement grâce à la force et la construction du récit, et surtout l'humanité et la profondeur du personnage principal. Encore un auteur à suivre...
  • Passionnant
  • Emouvant
  • XIXe siècle
  • Etats Unis
  • Révoltant
  • guerre de sécession
Wilderness
5/5
4/5
Lance Weller
Poche
10,00 €
Wilderness
5/5
4/5
Lance Weller
E-book
12,99 €
Wilderness
Antoine Ozanam, Bandini
Album
20,50 €
Wilderness
5/5
4/5
Lance Weller
Grand Format
23,60 €