Rorert Kirkman : Scénariste de la nouvelle vague US, Robert Kirkman est apparu sur la scène comics en 2000 avec Baffle Pope, une série iconoclaste réalisée avec le dessinateur Tony Moore. Suivra, quelques mois plus tard, une mini-série mettant en scène SuperPatriote, un personnage apparu dans les pages de Savage Dragon, le héros créé par Erik Larsen. C'est en revanche avec Invincible - dessiné par Cory Walker - qu'il se fait connaître du grand public, en imaginant un personnage qui s'affiche comme le Spider-Man du XXIe siècle.
Remarqué par les grandes maisons d'édition, il a travaillé également sur Marvel Team-Up, Ant-Man, Marvel Zombies et Ultimate X-Men. Il collabore actuellement avec Todd McFarlane sur une nouvelle série intitulée Haunt. Son intérêt pour le cinéma de genre et son talent pour décrire les relations entre les personnages, à coups de dialogues réalistes et touchants, trouvent leur aboutissement dans The Walking Dead, série créée avec Tony Moore, puis reprise au dessin par Charlie Adlard.
Depuis, la série a été adaptée à la télévision et diffusée dans le monde entier. Charlie Adlard Vétéran de la bande dessinée britannique en dépit de son jeune âge, Charlie Adlard a commencé sa carrière au début des années 90. Particulièrement connu pour ses travaux sur Judge Dredd, Savage ou encore Rogue Trooper, il se fait remarquer sur X-Files et White Death (La Mort blanche) avant d'exploser sur The Walking Dead,-dont il assure la partie graphique depuis 2004.
Outre cette série-phare, il dessine également tout en sensibilité dans un style plus épuré, Corps de pierre (Rock Bottom en VO), écrit par Joe Casey.
Un ennemi cruel
Un nouveau combat s’engage et Rick se trouve confronté à des adversaires coriaces et nombreux. Les morts violentes sont toujours au rendez-vous et elles frappent des personnages qui semblaient indispensables et donc, intouchables. Décidément, Robert Kirkman n’a aucune pitié pour ses créatures et c’est à chaque fois un coup dur pour le lecteur. Jamais la série n’a porté aussi mal son nom puisque les morts qui marchent sont définitivement passés au second plan. Les humains les surpassant aisément dans le registre de l’horreur et de la cruauté. J’ai aussi été marqué par la transformation des personnages. Voir Carl qui discute presque d’égal à égal avec son père dans la cuisine ou s’apercevoir que la douce Andrea s’oppose violemment à Rick sur la stratégie à suivre est assez troublant. Le prochain album s’annonce mouvementé et on se demande une fois de plus qui dans la bande, en fera les frais.