Wagnérisme et création en France. 1883-1889

Par : Cécile Leblanc

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages593
  • PrésentationBroché
  • Poids0.805 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-7453-1244-8
  • EAN9782745312440
  • Date de parution01/01/2005
  • CollectionRomantisme et Modernités
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Cet ouvrage analyse les questions d'hétéronomie et d'autonomie musicales discutées en France à partir des œuvres de Wagner entre 1883 et 1889. Les travaux parus dans la Revue Wagnérienne font de des années un véritable laboratoire de la création au sens baudelairien, c'est-à-dire une critique et une poétique qui permettent de passer d'une rêverie sur le nom de Wagner à une théorisation constitutive de l'art moderne. Une identité wagnériste s'esquisse alors dans la volonté affichée de créer à partir des options fondamentales de l'œuvre théorique et dramatique de Richard Wagner et se forge dans cette problématique : écriture de la musique ou musique de l'écriture ? La poésie, proto-musique par excellence, ne peut mener à bien son ambition ultime, l'expression du sentiment, parce qu'elle est bridée par son instrument, la langue ; seule la musique possède ce pouvoir d'expression au-delà des mots qui accomplit le subjectif et donc l'universel. C'est ce défi lancé par Wagner que des écrivains comme Stéphane Mallarmé, René Ghil, Edouard Dujardin ou Elémir Bourges entendent relever, tandis que les musiciens français cherchent à imposer le drame musical sur les scènes françaises. On découvre ainsi la profonde originalité du wagnérisme français, qui part de la représentation wagnérienne du purement humain pour exposer, à travers quelques figures emblématiques comme Daniel Prince, le roi Arthus ou la Damoiselle élue, le caractère fluent de l'être aux prises avec le monde.
Cet ouvrage analyse les questions d'hétéronomie et d'autonomie musicales discutées en France à partir des œuvres de Wagner entre 1883 et 1889. Les travaux parus dans la Revue Wagnérienne font de des années un véritable laboratoire de la création au sens baudelairien, c'est-à-dire une critique et une poétique qui permettent de passer d'une rêverie sur le nom de Wagner à une théorisation constitutive de l'art moderne. Une identité wagnériste s'esquisse alors dans la volonté affichée de créer à partir des options fondamentales de l'œuvre théorique et dramatique de Richard Wagner et se forge dans cette problématique : écriture de la musique ou musique de l'écriture ? La poésie, proto-musique par excellence, ne peut mener à bien son ambition ultime, l'expression du sentiment, parce qu'elle est bridée par son instrument, la langue ; seule la musique possède ce pouvoir d'expression au-delà des mots qui accomplit le subjectif et donc l'universel. C'est ce défi lancé par Wagner que des écrivains comme Stéphane Mallarmé, René Ghil, Edouard Dujardin ou Elémir Bourges entendent relever, tandis que les musiciens français cherchent à imposer le drame musical sur les scènes françaises. On découvre ainsi la profonde originalité du wagnérisme français, qui part de la représentation wagnérienne du purement humain pour exposer, à travers quelques figures emblématiques comme Daniel Prince, le roi Arthus ou la Damoiselle élue, le caractère fluent de l'être aux prises avec le monde.
Musiques de Proust
Cécile Leblanc, Françoise Leriche, Nathalie Mauriac Dyer
E-book
27,99 €
Lettres à Henri Mondor
Louis-Ferdinand Céline
E-book
12,99 €
Musiques de Proust
Cécile Leblanc, Françoise Leriche, Nathalie Mauriac Dyer
Grand Format
39,00 €