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W. H. Auden : pertes et repères dans la cité

Par : Aurélien Saby
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  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.804 kg
  • Dimensions15,4 cm × 24,0 cm × 2,9 cm
  • ISBN978-2-7535-9832-4
  • EAN9782753598324
  • Date de parution03/07/2025
  • CollectionUnivers anglophones
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Fasciné par les villes, W. H. Auden (1907-1973) ne cesse de sonder divers modèles (cité juste, utopie, cité de Dieu) pour renouveler sa création. Dès les années 1930, ses vers conçoivent la civitas comme une oeuvre d'art permettant d'élever l'homme au-dessus de la nature en suivant les aventures de personnages en quête de repères, perdus à Bruxelles, Berlin ou New York. Le poète voit s'ébranler les fondations de la cité avec la Grande Guerre avant d'assister à la montée du nazisme, et ses textes des années 1940 comptent parmi les premiers à tenter de dire la réalité des camps de concentration dans un monde qui n'a plus de sens.
Aussi s'inscrit-il en faux contre les chantres de la ville moderne quand il dépeint une cité désenchantée. Ses désillusions l'invitent toutefois à raviver le génie de la poésie : en temps de crise, seul le langage lui permet d'ériger des mondes secondaires heureux car les autres tentatives de fuite vers un ailleurs joyeux (fêtes publiques ou carnavals privés) mènent à des impasses.
Fasciné par les villes, W. H. Auden (1907-1973) ne cesse de sonder divers modèles (cité juste, utopie, cité de Dieu) pour renouveler sa création. Dès les années 1930, ses vers conçoivent la civitas comme une oeuvre d'art permettant d'élever l'homme au-dessus de la nature en suivant les aventures de personnages en quête de repères, perdus à Bruxelles, Berlin ou New York. Le poète voit s'ébranler les fondations de la cité avec la Grande Guerre avant d'assister à la montée du nazisme, et ses textes des années 1940 comptent parmi les premiers à tenter de dire la réalité des camps de concentration dans un monde qui n'a plus de sens.
Aussi s'inscrit-il en faux contre les chantres de la ville moderne quand il dépeint une cité désenchantée. Ses désillusions l'invitent toutefois à raviver le génie de la poésie : en temps de crise, seul le langage lui permet d'ériger des mondes secondaires heureux car les autres tentatives de fuite vers un ailleurs joyeux (fêtes publiques ou carnavals privés) mènent à des impasses.