Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Fiction ou essai, récit de voyage ou improvisation sur le be-bop, technique d'écriture ou souvenir d'enfance, blonde rencontrée sur le bord de la route...
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Fiction ou essai, récit de voyage ou improvisation sur le be-bop, technique d'écriture ou souvenir d'enfance, blonde rencontrée sur le bord de la route ou lecture fiévreuse de Céline, la " prose spontanée " de jack Kerouac abolit les genres, emballe la musique des émotions, perce " le secret de la langue parlée " et entend bien être " la seule façon d'exprimer la vitesse et la tension, et les niaiseries extatiques de l'époque ". L'emblématique mot Beat, qui avait commencé par claquer comme un cri de guerre lancé contre une Amérique conquérante mais aphasique, puis s'était transformé en cri de ralliement de la grande famille hippie nostalgique, n'aura été en somme qu'un murmure seulement adressé à Kerouac : " A Lowell, je suis allé dans la vieille église où je fus confirmé et je me suis agenouillé, et brusquement j'ai compris "beat veut dire béatitude, béatitude". " Cette béatitude qui triomphe de l'horreur de Kerouac face à la bêtise fournit huit bonnes raisons de publier ces textes inédits : opulence formelle, violence délétère, allégresse inconsolable, plénitude inique, cruauté, impureté, belligérance calculée, injustice garantie.
Fiction ou essai, récit de voyage ou improvisation sur le be-bop, la "prose spontanée" de Kerouac abolit les genres, emballe la musique des émotions et tente de percer "le secret de la langue parlée" .