Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ingénieur fraîchement diplômé, René Koechlin a vingt-deux ans, en 1888, lorsqu'il part en voyage d'étude en Asie Centrale sur le chantier de la...
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Ingénieur fraîchement diplômé, René Koechlin a vingt-deux ans, en 1888, lorsqu'il part en voyage d'étude en Asie Centrale sur le chantier de la ligne ferroviaire Transcaspienne.
D'Istambul à Samarkand, en passant par le désert du Kara-Kum et l'Afghanistan, le jeune homme découvre un monde complexe, coloré, surprenant. L'Asie Centrale qu'il dépeint avec finesse et réalisme, humour aussi, est - en cette fin du XIXe siècle déjà - une terre de rivalités, où le pétrole et l'eau sont des ressources stratégiques convoitées, l'Islam, une religion politique en marche, les femmes, voilées et absentes.
Européen sensible aux charmes et aux mythes de l'Orient, ingénieur se passionnant pour l'extraction du pétrole et la construction de chemins de fer, citoyen au fait de l'actualité poli tique internationale, voyageur ethnographe curieux des mœurs et coutumes des peuples rencontrés, René Koechlin agrémente son récit de croquis pris sur le vif et d'aquarelles aux couleurs délicates, révélant un véritable talent artistique et littéraire.
Ce superbe carnet de voyage faisait partie des archives privées des Koechlin, grande famille d'industriels, d'ingénieurs, d'hommes d'affaires et d'artistes. Le voici enfin offert au public.