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Un jour de juin, ouvrir la porte de la maison et partir à l'aventure. Sept jours de marche et de flânerie emmènent notre voyageur contemplatif, des bois du Ségala au Causse du Quercy après avoir traversé et retraversé le Lot et le Célé. Il emprunte des sentiers ondoyants, observe la nature d'un oeil attentif et plisse aussi les yeux pour se créer des tableaux impressionnistes, se reposant dans des gîtes désertés ou à la belle étoile.
Cet ancien forestier questionne par son cheminement notre mobilité effrénée, à la découverte des mondes lointains, nous qui connaissons à peine toute l'étendue de notre jardin. Il écrit pour nous transporter si loin alors même qu'on en oubliait d'être si proches.
L'escargot et sa coquille
C'est éculé de parler d'invitation au voyage, d'éloge de la lenteur, de poésie de la nature et de la marche ? Tant pis.
Comme chez tout voyageur du tout et de la partie, marcheur des petits endroits pas très loin de chez soi, il y a là, dans ce court texte baigné de poésie, de curiosité et de sérénité, tous ces sentiments de la noblesse des lieux, de l'intimité des paysages, de l'exaspération de la modernité. Ce mélange de banalité et d'infini.
Muscat écrit avec justesse ce qu'est la marche en solitaire, ces retrouvailles avec soi et avec la nature qui nous entoure.
Un fort joli récit qui offre une belle bouffée d'oxygène.
'j'ai eu faim en ces lieux où l'esprit atteint des hauteurs, mais où l'estomac pleure la disparition des commerces de proximité.'