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Bernard Moitessier avait appelé son voilier Joshua en hommage à l'Américain reconnu comme le pionnier de la navigation en solitaire à la voile. Tout en lui avait séduit le Français : son choix de vivre en mes sa philosophie frugale, et son sens de l'innovation pour rendre la navigation plus sûre et plus aisée. Quand Moitessier avait rencontré à Tahiti Tabarly à bord de son Pen Duick IV, la rupture technologique du trimaran l'avait passionné.
Contre toute attente, le clochard céleste s'était trouvé de nombreux points communs avec l'enseigne de vaisseau. Il n'adhérait certes pas à toutes les audaces assumées par ce dernier, mais déjà, il ne faisait pas de doutes qu'une voie nouvelle avait été ouverte. Elle serait empruntée ensuite par L'Hydroptère, Banque Populaire IX, Spindrift 2. De mime, les Classe J géants des années trente sont indirectement à l'origine de l'avènement des foils.
Ils ont en effet placé la Coupe de l'America au sommet de l'ambition humaine. Cet état d'esprit a plus tard favorisé les recherches les plus pointues pour améliorer sans cesse la performance. Des passerelles improbables, peu visibles mais bien réelles, relient les itinéraires des marins et des voiliers. En une quinzaine de chapitres, l'auteur prête sa plume pour faire émerger ce lien qui les unit et qui s'appelle la passion.
Journaliste et auteur, François Le Brun a toujours suivi deux voies parallèles : la presse économique et la voile, en particulier au magazine Yachting Classique. Son expérience l'a conduit à faire totalement sienne la phrase prêtée au banquier John Pierpont Morgan : " On peut faire du business avec n'importe qui, mais on ne peut naviguer qu'entre gentlemen. " Bienvenue dans ce yacht-club idéal dont le livre d'or improbable réunit des personnalités aussi diverses que Jacques Brel, Alain Colas, Sir Lindsay Owen Jones, John F.
Kennedy, Armel Le Cléac'h, Eric Tabarly ou James Spithill...