Vocabulaire technique et critique de la philosophie
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- Nombre de pages1360
- PrésentationBroché
- Poids1.035 kg
- Dimensions13,5 cm × 19,0 cm × 4,9 cm
- ISBN2-13-053093-1
- EAN9782130530930
- Date de parution01/11/2002
- CollectionQuadrige
- ÉditeurPUF
Résumé
Nous n'avons pas visé, dans cet ouvrage, à donner des définitions constructives, comme celles d'un système hypothético-déductif, mais des définitions sémantiques, propres à éclairer le sens ou les différents sens d'un terme, et à écarter autant que possible les erreurs, confusions ou sophismes. Pas plus en cela qu'ailleurs on ne peut partir de rien ; quand on y prétend, on n'aboutit qu'à n'avoir pas conscience de ce dont on part. La philosophie sans présupposition est une des formes de ce que Schopenhauer appelait, non sans raison, le charlatanisme philosophique. À plus forte raison le but d'un travail de ce genre n'est-il pas de créer ex nihilo le sens des mots, ni même de constituer décisoirement un jeu de termes dont un certain nombre seraient adoptés comme indéfinissables, et les autres construits à partir de ceux-là. On ne doit donc pas traiter ces définitions comme des principes formels, sur lesquels on a le droit de raisonner mathématiquement, mais comme des explications, où peuvent se rencontrer des répétitions de mots, quand elles ne risquent pas de laisser l'esprit dans l'indétermination. Respice finem, aimait à dire Leibniz : la fin, ici, n'est en aucune manière de constituer une axiomatique, mais de faire connaître des réalités linguistiques, et de prévenir des malentendus. ANDRÉ LALANDE
Nous n'avons pas visé, dans cet ouvrage, à donner des définitions constructives, comme celles d'un système hypothético-déductif, mais des définitions sémantiques, propres à éclairer le sens ou les différents sens d'un terme, et à écarter autant que possible les erreurs, confusions ou sophismes. Pas plus en cela qu'ailleurs on ne peut partir de rien ; quand on y prétend, on n'aboutit qu'à n'avoir pas conscience de ce dont on part. La philosophie sans présupposition est une des formes de ce que Schopenhauer appelait, non sans raison, le charlatanisme philosophique. À plus forte raison le but d'un travail de ce genre n'est-il pas de créer ex nihilo le sens des mots, ni même de constituer décisoirement un jeu de termes dont un certain nombre seraient adoptés comme indéfinissables, et les autres construits à partir de ceux-là. On ne doit donc pas traiter ces définitions comme des principes formels, sur lesquels on a le droit de raisonner mathématiquement, mais comme des explications, où peuvent se rencontrer des répétitions de mots, quand elles ne risquent pas de laisser l'esprit dans l'indétermination. Respice finem, aimait à dire Leibniz : la fin, ici, n'est en aucune manière de constituer une axiomatique, mais de faire connaître des réalités linguistiques, et de prévenir des malentendus. ANDRÉ LALANDE