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La science du blason, bien que depuis longtemps constituée, est encore imparfaitement connue d'un grand nombre de personnes qui ont, quelquefois, un besoin réel de la posséder. Beaucoup se désintéressent de cette science qui présente pourtant, non seulement un interêt historique considérable, mais encore un attrait tout particulier. Aujourd'hui, comme jadis, le blason est considère comme une marque distinctive de certains titres ou de certaines dignités.
A côte des personnes nouvellement anoblies par les Souverains, nous voyons encore tous les Evêques de la chrétienté qui, le jour de leur intronisation, font peindre sur un écusson les armes qu'ils ont établies. Il n'est pas jusqu'aux plus petites villes de France qui ne reprennent les armoiries qu'elles avaient délaissées. Les Etats des républiques d'Europe et d'Amérique, eux-mômes, se font gloire d'arborer sur leurs drapeaux et sur leurs étendards le signe héraldique de leur pays.
Cette science n'est donc pas morte comme certains paraissent le croire. Plus que jamais elle est indispensable : aux personnes titrées ou sur le point de titre ; aux peintres, aux dessinateurs, aux sculpteurs, aux architectes, aux graveurs, et à tous ceux que l'exercice de leur art oblige fréquemment à exécuter des armoiries.