Prix Renaudot Poche

Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation

Par : Delphine Horvilleur
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  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.138 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,9 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-253-10482-7
  • EAN9782253104827
  • Date de parution28/09/2022
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

En tant que rabbin, Delphine Horvilleur est confrontée chaque jour au mystère de la mort. Pour accompagner les mourants et réconforter les endeuillés, elle tente de transmuer l'inéluctable, d'y trouver du sens : "Je me tiens aux côtés de femmes et d'hommes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits", écrit-elle. Ce "petit traité de consolation" tresse étroitement trois fils - le conte, l'exégèse et la confession : la narration d'une existence interrompue, la manière de donner une signification à cette mort à travers les textes de la tradition, et l'évocation d'une blessure intime ou la remémoration d'un souvenir enfoui.
Les textes sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les défunts, et "le rôle d'un conteur est de se tenir à la porte pour s'assurer qu'elle reste ouverte", invitant ainsi chacun à faire la paix avec ses disparus et avec sa propre histoire.
En tant que rabbin, Delphine Horvilleur est confrontée chaque jour au mystère de la mort. Pour accompagner les mourants et réconforter les endeuillés, elle tente de transmuer l'inéluctable, d'y trouver du sens : "Je me tiens aux côtés de femmes et d'hommes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits", écrit-elle. Ce "petit traité de consolation" tresse étroitement trois fils - le conte, l'exégèse et la confession : la narration d'une existence interrompue, la manière de donner une signification à cette mort à travers les textes de la tradition, et l'évocation d'une blessure intime ou la remémoration d'un souvenir enfoui.
Les textes sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les défunts, et "le rôle d'un conteur est de se tenir à la porte pour s'assurer qu'elle reste ouverte", invitant ainsi chacun à faire la paix avec ses disparus et avec sa propre histoire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.8/5
sur 5 notes dont 5 avis lecteurs
Une lecture salvatrice
Au contraire ce livre est une chance. Alors en bonne Juive et croyante, Delphine Horvilleur nous propose plus des questions que des réponses. Ce qui peut expliquer des avis déçus de cette lecture. Moi j'y ai aimé l'érudition, la tolérance même envers des Juifs totalement athées. Le tout à travers des témoignages très incarnés. Une chance d'avoir profité de ces pages au contraire...
Au contraire ce livre est une chance. Alors en bonne Juive et croyante, Delphine Horvilleur nous propose plus des questions que des réponses. Ce qui peut expliquer des avis déçus de cette lecture. Moi j'y ai aimé l'érudition, la tolérance même envers des Juifs totalement athées. Le tout à travers des témoignages très incarnés. Une chance d'avoir profité de ces pages au contraire...
Un livre universel, profondément humain et merveilleusement écrit
Elsa Cayat, la psychiatre assassinée de Charlie Hebdo, et Marc, avec qui elle devait publier un livre. Simone Veil et Marceline Loridan, les filles de Birkenau. Yitzhat Rabin, homme d’État israélien, prix Nobel de la paix, assassiné en 1995. Ilan Halimi, séquestré et torturé en 2006 parce que juif. Mais aussi Moïse et Azraël, l’ange de la mort. Des anonymes, Sarah, Isaac et Myriam, l’Américaine obsédée par l’organisation de ses propres obsèques. Des proches, comme son amie Ariane et son oncle Edgar. Tous, en croisant, à l’occasion de leur mort ou par leur lien particulier à la mort, le chemin de l’auteur dans ses fonctions de rabbin, lui ont inspiré les onze chapitres de ce livre placé sous les auspices d’un oxymore. Rares sont les ouvrages qui impressionnent autant par l’aura de leur auteur, et qui vous vont droit au coeur par l’humanité qu’ils dégagent. Delphine Horvilleur n’est pas seulement cultivée. Elle possède le don de rendre ses connaissances accessibles en toute simplicité, dans une narration piquante et pleine d’humour, où ne manquent même pas quelques savoureuses blagues juives. C’est avec un intérêt émerveillé que l’on découvre la richesse de ses réflexions, nourries de son exégèse de textes sacrés, d’explications de rites et de traditions, mais aussi de sa formidable expérience humaine. L’on ne peut qu’être frappé et totalement séduit par l’ouverture d’esprit, la capacité d’écoute et la sincère bienveillance dont témoignent ces pages, où chacun, athée ou de quelque religion qu’il soit, trouvera son compte. Car, face à notre condition humaine et à notre finitude, il n’est question ici que de la manière dont, en toute humilité, l’auteur rabbin tente d’accompagner les vivants dans leur douleur et leurs questionnements sans réponse, avec pour seule certitude que notre passage se nourrit de l’héritage personnel, culturel et historique laissé par les générations précédentes, et nourrira de la même façon les générations à venir. Mort et vie s’entremêlent ainsi constamment, et il nous faut bien apprendre à faire une place à nos fantômes personnels pour continuer à faire en paix notre bout de chemin. Un livre universel, profondément humain et merveilleusement écrit, qui fait chaud au coeur par la qualité de la rencontre qu’il permet avec son auteur. Coup de coeur.
Elsa Cayat, la psychiatre assassinée de Charlie Hebdo, et Marc, avec qui elle devait publier un livre. Simone Veil et Marceline Loridan, les filles de Birkenau. Yitzhat Rabin, homme d’État israélien, prix Nobel de la paix, assassiné en 1995. Ilan Halimi, séquestré et torturé en 2006 parce que juif. Mais aussi Moïse et Azraël, l’ange de la mort. Des anonymes, Sarah, Isaac et Myriam, l’Américaine obsédée par l’organisation de ses propres obsèques. Des proches, comme son amie Ariane et son oncle Edgar. Tous, en croisant, à l’occasion de leur mort ou par leur lien particulier à la mort, le chemin de l’auteur dans ses fonctions de rabbin, lui ont inspiré les onze chapitres de ce livre placé sous les auspices d’un oxymore. Rares sont les ouvrages qui impressionnent autant par l’aura de leur auteur, et qui vous vont droit au coeur par l’humanité qu’ils dégagent. Delphine Horvilleur n’est pas seulement cultivée. Elle possède le don de rendre ses connaissances accessibles en toute simplicité, dans une narration piquante et pleine d’humour, où ne manquent même pas quelques savoureuses blagues juives. C’est avec un intérêt émerveillé que l’on découvre la richesse de ses réflexions, nourries de son exégèse de textes sacrés, d’explications de rites et de traditions, mais aussi de sa formidable expérience humaine. L’on ne peut qu’être frappé et totalement séduit par l’ouverture d’esprit, la capacité d’écoute et la sincère bienveillance dont témoignent ces pages, où chacun, athée ou de quelque religion qu’il soit, trouvera son compte. Car, face à notre condition humaine et à notre finitude, il n’est question ici que de la manière dont, en toute humilité, l’auteur rabbin tente d’accompagner les vivants dans leur douleur et leurs questionnements sans réponse, avec pour seule certitude que notre passage se nourrit de l’héritage personnel, culturel et historique laissé par les générations précédentes, et nourrira de la même façon les générations à venir. Mort et vie s’entremêlent ainsi constamment, et il nous faut bien apprendre à faire une place à nos fantômes personnels pour continuer à faire en paix notre bout de chemin. Un livre universel, profondément humain et merveilleusement écrit, qui fait chaud au coeur par la qualité de la rencontre qu’il permet avec son auteur. Coup de coeur.
Passionnant et apaisant
Quand l'intelligence rencontre l'érudition et le ressenti, les portes de la compréhension s'entrouvrent. Delphine Horvilleur choisit chaque mot avec soin pour rendre son discours compréhensible et sensible. Moi qui avait très peur de la mort, je me sens apaisée. Je recommande vivement ce livre.
Quand l'intelligence rencontre l'érudition et le ressenti, les portes de la compréhension s'entrouvrent. Delphine Horvilleur choisit chaque mot avec soin pour rendre son discours compréhensible et sensible. Moi qui avait très peur de la mort, je me sens apaisée. Je recommande vivement ce livre.
  • deuil
  • mort
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