Vingt-Quatre Heures de la vie d'une canaille

Par : Abou-Moutahhar al-Azdi

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  • Nombre de pages378
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-7529-0355-6
  • EAN9782752903556
  • Date de parution18/09/2008
  • CollectionLibretto
  • ÉditeurPhébus (Editions)
  • TraducteurRené Khawam

Résumé

Nous sommes à Bagdad, peu après l'an mil des chrétiens. Le raffinement des mœurs s'échappe de l'enceinte des palais et prend racine dans les rues - où la poésie, comme toujours en Orient, tient le haut du pavé. Abou'l-Qâsim al-Tamînî est de ces amoureux des mots. Sa spécialité : brocarder le ridicule en de féroces couplets. Sa profession : insulteur public. Convié dès le matin à la table d'un riche citoyen de la ville pour un banquet qui durera jusqu'à l'aube, notre héros a pour mission de disputer ses compagnons de table, d'épingler les absents, d'égratigner les tartufes, de ridiculiser les bien-pensants. Sorte de Panurge qui se pique de pratiquer avec art - et sans remords - toutes les formes de débauche et d'impiété, il ne se refuse aucune gourmandise, pas même celle d'un éloge éperdu à la Beauté. Abou-Moutahhar al-Azdî (XIe siècle) nous offre l'un des ouvrages les plus sulfureux de la littérature arabe, qui mille ans plus tard n'a rien perdu de son feu intime.
Nous sommes à Bagdad, peu après l'an mil des chrétiens. Le raffinement des mœurs s'échappe de l'enceinte des palais et prend racine dans les rues - où la poésie, comme toujours en Orient, tient le haut du pavé. Abou'l-Qâsim al-Tamînî est de ces amoureux des mots. Sa spécialité : brocarder le ridicule en de féroces couplets. Sa profession : insulteur public. Convié dès le matin à la table d'un riche citoyen de la ville pour un banquet qui durera jusqu'à l'aube, notre héros a pour mission de disputer ses compagnons de table, d'épingler les absents, d'égratigner les tartufes, de ridiculiser les bien-pensants. Sorte de Panurge qui se pique de pratiquer avec art - et sans remords - toutes les formes de débauche et d'impiété, il ne se refuse aucune gourmandise, pas même celle d'un éloge éperdu à la Beauté. Abou-Moutahhar al-Azdî (XIe siècle) nous offre l'un des ouvrages les plus sulfureux de la littérature arabe, qui mille ans plus tard n'a rien perdu de son feu intime.