On appelle "âvigilantismeâ" ce phénomène de plus en plus répandu où on voit des citoyens participer à la production de la sécurité au point de faire un travail de police en lieu et place des forces de l'ordre. Sous différentes formes, on le rencontre dans les pays du Sud, mais il fleurit également dans les sociétés occidentales. Il peut cibler tout autant des individus qui commettraient des actes déviants que des groupes ou minorités perçus comme problématiques ou criminogènes.
Ces initiatives sécuritaires volontaires, qui se veulent un appui (ambigu) aux pouvoirs publics, ont également pour objectif plus ou moins clairement formulé de définir le danger, sinon l'ennemi. Plus généralement et plus durablement, elles entendent déterminer qui peut ou non appartenir au corps national.
On appelle "âvigilantismeâ" ce phénomène de plus en plus répandu où on voit des citoyens participer à la production de la sécurité au point de faire un travail de police en lieu et place des forces de l'ordre. Sous différentes formes, on le rencontre dans les pays du Sud, mais il fleurit également dans les sociétés occidentales. Il peut cibler tout autant des individus qui commettraient des actes déviants que des groupes ou minorités perçus comme problématiques ou criminogènes.
Ces initiatives sécuritaires volontaires, qui se veulent un appui (ambigu) aux pouvoirs publics, ont également pour objectif plus ou moins clairement formulé de définir le danger, sinon l'ennemi. Plus généralement et plus durablement, elles entendent déterminer qui peut ou non appartenir au corps national.