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« J’étais à New York il y a cinq ans et j’ai commencé à fréquenter cette fille, Susan, plutôt
dévergondée et vraiment drôle. On s’amusait du côté de TriBeca, chez des amis à elle. Des musiciens, des fous. On débutait la longue nuit par des alcools rares et du champagne rosé, les
têtes tournaient, tournaient, les gars jouaient de la batterie, tapaient des mains, ne voulaient surtout pas qu’on trouve le temps long.
C’était une boucle. Celui qui s’arrêtait de danser ou de chanter laissait la place à celui ou celle qui en avait encore sous la pédale. On accélérait à plusieurs un rythme cool & cold, certains prenaient des drogues, moi j’en ai jamais eu besoin. Mon corps s’amuse seul à en secréter gratuitement ».
Dans ce roman trépidant divisé en trente « jours », un jeune homme pressé décide de prendre le
large.
De Berlin, où le narrateur fréquente les endroits les moins connus et les plus allumés de
l’ex Berlin-Est à la Russie en passant par une partie de pêche au large de l’Espagne, New York ou encore Cambridge, dans une incessante collision de lieux et de personnages, le livre swingue sur un rythme très particulier, entre pulsation et vibration ondulatoire, avant de se clore sur un éloge du sommeil, bienvenu après ces trente journées électriques.