Vie De Marie D'Oignies

Par : Jacques de Vitry

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  • Nombre de pages173
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-7427-1380-8
  • EAN9782742713806
  • Date de parution06/07/1998
  • CollectionBabel
  • ÉditeurActes Sud

Résumé

Elle avait découvert la saveur de l'esprit. Et cela la dégoûta à jamais de tous les plaisirs du corps. Un jour, elle se rappela qu'à la suite d'une maladie très grave, elle avait dû absorber de la viande et un peu de vin doux. Ce souvenir la plongea dans la consternation, elle en perdit le repos, et ne put le retrouver qu'en mettant sa chair à la torture. Elle trouva alors un moyen assez extraordinaire de contrebalancer toutes les jouissances passées ! Ivre de ferveur, envahie par la douceur de l'Agneau pascal, elle prit son corps en horreur; et alors que rien ne l'y obligeait, elle s'empara d'un couteau et se mutila en plusieurs endroits, très profondément. Puis elle eut honte et enterra les parties amputées. Le feu dévorant de l'amour qui l'incendiait l'emporta sur la douleur physique et c'est alors qu'elle vit, dans ce ravissement d'extase, un des séraphins se tenant tout droit à ses côtés. Après son décès, les femmes qui procédèrent à la toilette mortuaire furent saisies à la vue de ces blessures; seuls les prêtres qui l'avaient entendue en confession comprirent de quoi il retournait.
Elle avait découvert la saveur de l'esprit. Et cela la dégoûta à jamais de tous les plaisirs du corps. Un jour, elle se rappela qu'à la suite d'une maladie très grave, elle avait dû absorber de la viande et un peu de vin doux. Ce souvenir la plongea dans la consternation, elle en perdit le repos, et ne put le retrouver qu'en mettant sa chair à la torture. Elle trouva alors un moyen assez extraordinaire de contrebalancer toutes les jouissances passées ! Ivre de ferveur, envahie par la douceur de l'Agneau pascal, elle prit son corps en horreur; et alors que rien ne l'y obligeait, elle s'empara d'un couteau et se mutila en plusieurs endroits, très profondément. Puis elle eut honte et enterra les parties amputées. Le feu dévorant de l'amour qui l'incendiait l'emporta sur la douleur physique et c'est alors qu'elle vit, dans ce ravissement d'extase, un des séraphins se tenant tout droit à ses côtés. Après son décès, les femmes qui procédèrent à la toilette mortuaire furent saisies à la vue de ces blessures; seuls les prêtres qui l'avaient entendue en confession comprirent de quoi il retournait.
Histoire des croisades
Jacques de Vitry, François Guizot
E-book
4,99 €