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Adam Pennyman, médiocre employé d'une société Internet, ne se distingue en rien de ses congénères. Ou presque. Adam a en effet une passion, les jeux vidéo, et une ambition, arriver au bout de son Catalogue des jeux obsolètes, le livre ultime sur les jeux d'arcade des années 1980. Plus que de simples distractions, Pennyman sait que ceux-ci ont fortement contribué à forger son identité. En les étudiant inlassablement, en essayant d'en extraire le contenu politique (Pac-Man comme symbole marxiste de l'insatiabilité du capital ?), voire philosophique, peut-être parviendra-t-il à savoir pourquoi et comment son existence a pu sombrer ainsi.
Un jeu le captive en particulier, le fameux Lucky Wander Boy, et son légendaire troisième niveau qu'il n'a jamais réussi à atteindre lorsqu'il était adolescent. S'il y était parvenu, il en est persuadé, sa vie aujourd'hui serait tout autre. Très vite, ce jeu disparu va devenir une obsession pour Pennyman qui, pour reprendre son destin en main, va partir à la recherche de Lucky Wander Boy et de sa mystérieuse créatrice, Araki Itachi.
Lucky Wander Boy
Adam Pennyman est ce qu'on peut appeler un adulescent c'est à dire un adulte qui reste un adolescent sur certains rapports comme par exemple les jeux videos dans le cas de notre personnage principal. Une partie de sa vie peut s'expliquer en s'aidant de jeux vidéos. Il a dit mal à se trouver un boulot et une vie de couple stables. Quand une jeune et belle polonaise s'intéresse à lui, il tombe instantanément amoureux surtout par surprise.
Un jour il découvre un émulateur de vieux jeux et se retrouve plonger dans son passé. Histoire d'avancer et de construire quelque chose, il se lance dans le projet d'écrire une encyclopédie du jeux videos mais il fait un peu traîné les choses. Très vite l'un des jeux devient une obsession : Lucky Wander Boy , ce jeu qu'il n'a jamais fini, ce jeu pas très populaire fait par une japonaise. Lucky Wander Boy devient son Saint Graal car bien sûr il est introuvable sur l'émulateur.
Ce jeu n'intéressa que les retrogamers passionnés. Les autres s'ennuieront à coup sur. Surtout que les descriptions de jeux sans image peuvent se montrer un peu ardues à comprendre.
Petits bémols : le fait que DB Weiss soit scénariste de la série Game of Thrones n'offre aucune valeur ajoutée. Prendre le Haute fidélité de Hornby comme référence est un peu exagéré. Et sinon je ne comprends pas pourquoi ne pas avoir garder le titre original : Lucky Wander Boy
Pour le reste je suis une hard gamers qui a l'âge d'avoir jouer aux jeux cités en live et j'ai apprécié ce roman car c'est rassurant de ne pas se sentir seul à être aussi cinglé. D'ailleurs j'ai apprécié la définition du geek qui est donné : un geek est une personne (oui ! on a un coeur aussi !) donc une personne qui a une passion qui est plus importante pour lui que ce que les gens peuvent penser.
L'intérêt littéraire est tout de même assez limité