Victor Schoelcher, itinéraire d'un rebelle. Pack en 2 volumes

Par : Nelly Schmidt
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  • Nombre de pages1056
  • PrésentationPack
  • FormatGrand Format
  • Poids1.765 kg
  • Dimensions17,5 cm × 24,0 cm × 8,0 cm
  • ISBN978-2-38358-016-4
  • EAN9782383580164
  • Date de parution08/05/2025
  • CollectionPierre noire
  • ÉditeurJean-Michel Place éditeur

Résumé

En 1948, lors du centenaire de l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, Aimé Césaire estima que chaque mot de Victor Schoelcher, qu'il situait ‘‘dans la lignée de l'homme révolutionnaire'‘, était ‘‘encore une balle explosive'‘... Les mots-chocs qu'il employait alors apparaissaient, de la part du député de la Martinique, comme une riposte aux enjeux et aux limites jusqu'alors insoupçonnés de la loi qui venait de faire des colonies de Guadeloupe, Martinique, Guyane et de La Réunion des départements français...
Le mythe schoelcherien atteignait alors son paroxysme. Depuis sa mort en 1893, articles et ouvrages, commémorations au sujet de celui qui demeura comme l'icône de l'abolition de l'esclavage se succédaient. Le processus de destruction du système esclavagiste, ses protagonistes, les résistances qui l'enclenchèrent et le nourrirent ainsi que ses lendemains n'en demeuraient pas moins méconnus, niés, voire oubliés.
Si le nom de Schoelcher domina le discours commémoratif, qu'en était-il des réalités de cette histoire, de ses complexités ? La recherche et l'étude des documents contenus dans cet ouvrage portent un éclairage différent sur le personnage lui-même, sur l'ampleur de ses engagements dans les grandes causes de son siècle comme sur ses ambiguïtés. L'âpre défense d'un régime politique républicain, le suffrage universel, l'abolition de l'esclavage, celle de la peine de mort, les droits des femmes, la protection de l'enfance, l'enseignement pour tous, la laïcité, le régime des prisons furent des leitmotive auxquels Schoelcher, parlementaire entre 1848 et 1851 puis à partir de 1871 consacra analyses, discours et propositions.
Les éléments de sa correspondance politique en tant qu'abolitionniste de l'esclavage mais aussi sous-secrétaire d'Etat aux Colonies, représentant du peuple, membre de commissions gouvernementales sont ici regroupés. Les notes et éléments de discours qu'il conserva, les lettres qu'il échangea pendant deux décennies de proscription mais aussi soixante ans d'amitié avec Ernest Legouvé et le journal qu'il tint à partir de 1870 sont situés, dans cet ouvrage, dans les contextes multiples qui leur furent propres, qu'il s'agisse de ses analyses du système esclavagiste et des résistances qu'il engendra, ou de ses engagements en faveur d'un régime républicain.
Une succession de documents et analyses qui se veut avant tout un document de travail contre l'oubli. Après deux décennies d'exil sous le Second Empire, le processus colonial domina le dernier tiers de la vie de Victor Schoelcher. Une période pendant laquelle il devint une référence en matière de politique coloniale. Il dénonça avec vigueur le ‘‘régime d'exception'‘ auquel les colonies furent soumises après l'abolition, tout en préconisant une colonisation par l'application du ‘‘droit commun'‘, l''‘assimilation'‘, l'école et le bulletin de vote.
Promoteur rigoureux des droits de l'Homme, il n'en refléta pas moins les ambiguïtés et les contradictions du régime républicain en matière coloniale.
En 1948, lors du centenaire de l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, Aimé Césaire estima que chaque mot de Victor Schoelcher, qu'il situait ‘‘dans la lignée de l'homme révolutionnaire'‘, était ‘‘encore une balle explosive'‘... Les mots-chocs qu'il employait alors apparaissaient, de la part du député de la Martinique, comme une riposte aux enjeux et aux limites jusqu'alors insoupçonnés de la loi qui venait de faire des colonies de Guadeloupe, Martinique, Guyane et de La Réunion des départements français...
Le mythe schoelcherien atteignait alors son paroxysme. Depuis sa mort en 1893, articles et ouvrages, commémorations au sujet de celui qui demeura comme l'icône de l'abolition de l'esclavage se succédaient. Le processus de destruction du système esclavagiste, ses protagonistes, les résistances qui l'enclenchèrent et le nourrirent ainsi que ses lendemains n'en demeuraient pas moins méconnus, niés, voire oubliés.
Si le nom de Schoelcher domina le discours commémoratif, qu'en était-il des réalités de cette histoire, de ses complexités ? La recherche et l'étude des documents contenus dans cet ouvrage portent un éclairage différent sur le personnage lui-même, sur l'ampleur de ses engagements dans les grandes causes de son siècle comme sur ses ambiguïtés. L'âpre défense d'un régime politique républicain, le suffrage universel, l'abolition de l'esclavage, celle de la peine de mort, les droits des femmes, la protection de l'enfance, l'enseignement pour tous, la laïcité, le régime des prisons furent des leitmotive auxquels Schoelcher, parlementaire entre 1848 et 1851 puis à partir de 1871 consacra analyses, discours et propositions.
Les éléments de sa correspondance politique en tant qu'abolitionniste de l'esclavage mais aussi sous-secrétaire d'Etat aux Colonies, représentant du peuple, membre de commissions gouvernementales sont ici regroupés. Les notes et éléments de discours qu'il conserva, les lettres qu'il échangea pendant deux décennies de proscription mais aussi soixante ans d'amitié avec Ernest Legouvé et le journal qu'il tint à partir de 1870 sont situés, dans cet ouvrage, dans les contextes multiples qui leur furent propres, qu'il s'agisse de ses analyses du système esclavagiste et des résistances qu'il engendra, ou de ses engagements en faveur d'un régime républicain.
Une succession de documents et analyses qui se veut avant tout un document de travail contre l'oubli. Après deux décennies d'exil sous le Second Empire, le processus colonial domina le dernier tiers de la vie de Victor Schoelcher. Une période pendant laquelle il devint une référence en matière de politique coloniale. Il dénonça avec vigueur le ‘‘régime d'exception'‘ auquel les colonies furent soumises après l'abolition, tout en préconisant une colonisation par l'application du ‘‘droit commun'‘, l''‘assimilation'‘, l'école et le bulletin de vote.
Promoteur rigoureux des droits de l'Homme, il n'en refléta pas moins les ambiguïtés et les contradictions du régime républicain en matière coloniale.