Vichy et l'éternel féminin. Contribution à une sociologie politique de l'ordre des corps

Par : Francine Muel-Dreyfus

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  • Nombre de pages384
  • PrésentationBroché
  • Poids0.405 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-02-028060-4
  • EAN9782020280600
  • Date de parution16/02/2006
  • CollectionXXe siècle
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Vichy et les femmes : c'est en spécialiste de sociologie historique que Francine Muel-Dreyfus étudie la législation, les textes officiels, les discours littéraires, universitaires, médicaux et religieux sur la " juste " place des femmes dans la cité. Elle met en relief, tout au long de son travail, la résurgence d'un mythe - celui de l'" éternel féminin ", avec lequel a partie liée la révolution conservatrice appelée Révolution nationale.
Cette recherche montre que l'ordre des corps est une dimension fondamentale de l'ordre politique : " Le retour au socle biologique des différences "naturelles" entre les sexes et l'idée associée d'une différence irréductible des "destins" masculins et féminins nourrissent [...] l'idéologie politique et la sociodicée d'un régime obsédé par la restauration de l'homogénéité nationale qui aurait été mise à mal par l'individualisme, l'égalitarisme, la Déclaration des droits de l'homme, le parlementarisme, les luttes sociales de 1936, et qui rejette toutes les figures de l'"inassimilable".
Contre les "mensonges" démocratiques, le retour au corps qui "ne ment pas". "
Vichy et les femmes : c'est en spécialiste de sociologie historique que Francine Muel-Dreyfus étudie la législation, les textes officiels, les discours littéraires, universitaires, médicaux et religieux sur la " juste " place des femmes dans la cité. Elle met en relief, tout au long de son travail, la résurgence d'un mythe - celui de l'" éternel féminin ", avec lequel a partie liée la révolution conservatrice appelée Révolution nationale.
Cette recherche montre que l'ordre des corps est une dimension fondamentale de l'ordre politique : " Le retour au socle biologique des différences "naturelles" entre les sexes et l'idée associée d'une différence irréductible des "destins" masculins et féminins nourrissent [...] l'idéologie politique et la sociodicée d'un régime obsédé par la restauration de l'homogénéité nationale qui aurait été mise à mal par l'individualisme, l'égalitarisme, la Déclaration des droits de l'homme, le parlementarisme, les luttes sociales de 1936, et qui rejette toutes les figures de l'"inassimilable".
Contre les "mensonges" démocratiques, le retour au corps qui "ne ment pas". "