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Pierre Rabhi a vingt ans à la fin des années 1950, lorsqu'il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu'ont commencé à dessiner sous ses yeux ce que l'on nommera plus tard les Trente Glorieuses. En France, il contemple un triste spectacle : aux champs comme à l'usine, l'homme est invité à accepter une forme d'anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique.
L'économie ? Au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l'humanité en déployant une vision à long terme, elle s'est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d'élever la prédation au rang de science. Le lien viscéral avec la nature est rompu ; cette dernière n'est plus qu'un gisement de ressources à exploiter — et à épuiser. Au fil des expériences, une évidence s'impose : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d'une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé "mondialisation".
Ainsi pourrons-nous remettre l'humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et redonner enfin au monde légèreté et saveur.
vers la sobriété heureuse
Ce livre m'a été conseillé par une personne que "je n'oublierai pas" et j'ai été de suite prise par l'engouement de ses idées.Il est déterminant de changer notre mode vie,car accepter,des fumées d'usine,des odeurs nauséabondes,lorsque l'on jardine et que l'on sait pertinemment que ce n'est pas du vinaigre blanc pour exterminer les plantes.C'est un livre qui nous inculque le savoir- vivre,le savoir- faire mais ce n'est peut-être pas pour demain ,car pour certains c'est tout et de suite.