Ventres pleins, ventres creux. Esquisse d'une écologie de l'homme

Par : A Collot

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages392
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN2-07-022115-6
  • EAN9782070221158
  • Date de parution01/10/1980
  • CollectionNRF Essais
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Soumis à des nécessités contradictoires, par exemple le combat et ses armes d'un côté, le travail et ses outils de l'autre, l'Homme est loin d'être une entité. Hétérogène au contraire, on peut le classer biologiquement en deux grandes catégories : 1° Les autotrophes, qui sont pacifiques et laborieux, indépendants et capables de se nourrir par leurs propres moyens. 2° Les hétérotrophes, qui assurent leur subsistance en attaquant les autres, en luttant, attitudes qui font apparaître les notions de dépendance, de prélèvement, de hiérarchie.
L'auteur analyse ainsi successivement les différentes classes humaines, issues en direct de la biologie : le chasseur, le paysan, le guerrier, le dominant, le brigueur. L'idée-force parachevant cet essai se concentre, après une sorte de coup de théâtre, sur l'incompatibilité séparant les deux courants génétiques, et suggère, enfin, une évolution possible de l'espèce humaine. On ne peut qu'être séduit et même fasciné par ces réflexions d'un auteur qui, à travers sa moisson d'idées, propose sous une forme vivante, souvent poétique, une synthèse des nombreuses suggestions et hypothèses qui s'enchevêtrent d'une discipline scientifique à une autre, à propos de l'humain.
Soumis à des nécessités contradictoires, par exemple le combat et ses armes d'un côté, le travail et ses outils de l'autre, l'Homme est loin d'être une entité. Hétérogène au contraire, on peut le classer biologiquement en deux grandes catégories : 1° Les autotrophes, qui sont pacifiques et laborieux, indépendants et capables de se nourrir par leurs propres moyens. 2° Les hétérotrophes, qui assurent leur subsistance en attaquant les autres, en luttant, attitudes qui font apparaître les notions de dépendance, de prélèvement, de hiérarchie.
L'auteur analyse ainsi successivement les différentes classes humaines, issues en direct de la biologie : le chasseur, le paysan, le guerrier, le dominant, le brigueur. L'idée-force parachevant cet essai se concentre, après une sorte de coup de théâtre, sur l'incompatibilité séparant les deux courants génétiques, et suggère, enfin, une évolution possible de l'espèce humaine. On ne peut qu'être séduit et même fasciné par ces réflexions d'un auteur qui, à travers sa moisson d'idées, propose sous une forme vivante, souvent poétique, une synthèse des nombreuses suggestions et hypothèses qui s'enchevêtrent d'une discipline scientifique à une autre, à propos de l'humain.