Vel'd'hiv' 16 juillet 1942, où était la France ?

Par : François Broche
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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions10,5 cm × 21,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-36371-229-5
  • EAN9782363712295
  • Date de parution18/01/2018
  • ÉditeurPierre-Guillaume de Roux

Résumé

Loin de toute polémique, l'auteur démonte le mécanisme de la doxa imposée par Jacques Chirac dans son discours du 16 juillet 1995. C'est le régime dit "Etat français de Vichy" soumis aux ordres de l'occupant nazi, qui a, seul, organisé la rafle du Vél'd'Hiv. Ni la "République une et indivisible" chère à Fernand Braudel, abolie en juillet 1940 et ressuscitée par de Gaulle en 1944, ni la "France éternelle" exaltée par Bernanos ne sont responsables de cette tragédie.
Et pourtant les trois successeurs du Président Chirac à l'Elysée se crurent obligés de réaffirmer à leur tour cette hérésie, dépourvue de tout fondement historique sérieux, qui repose sur une confusion délibérée autour du concept d'"Etat français" et revient à légitimer Vichy. De Charles de Gaulle à François Mitterrand, de Philippe Séguin à Jean-Luc Mélenchon, de Jacques Maritain à Jean-Noël Jeanneney, politiques et historiens n'ont cessé de partager une conviction fondamentale : qu'entre 1940 et 1944, la France n'était ni à Vichy ni à Paris, mais à Londres, à Bir Hakeim, sur mer, dans les airs, à travers tous les mouvements de résistance, au coeur des maquis, chez les "Justes", partout où l'on se battait pour libérer le territoire national.
Loin de toute polémique, l'auteur démonte le mécanisme de la doxa imposée par Jacques Chirac dans son discours du 16 juillet 1995. C'est le régime dit "Etat français de Vichy" soumis aux ordres de l'occupant nazi, qui a, seul, organisé la rafle du Vél'd'Hiv. Ni la "République une et indivisible" chère à Fernand Braudel, abolie en juillet 1940 et ressuscitée par de Gaulle en 1944, ni la "France éternelle" exaltée par Bernanos ne sont responsables de cette tragédie.
Et pourtant les trois successeurs du Président Chirac à l'Elysée se crurent obligés de réaffirmer à leur tour cette hérésie, dépourvue de tout fondement historique sérieux, qui repose sur une confusion délibérée autour du concept d'"Etat français" et revient à légitimer Vichy. De Charles de Gaulle à François Mitterrand, de Philippe Séguin à Jean-Luc Mélenchon, de Jacques Maritain à Jean-Noël Jeanneney, politiques et historiens n'ont cessé de partager une conviction fondamentale : qu'entre 1940 et 1944, la France n'était ni à Vichy ni à Paris, mais à Londres, à Bir Hakeim, sur mer, dans les airs, à travers tous les mouvements de résistance, au coeur des maquis, chez les "Justes", partout où l'on se battait pour libérer le territoire national.
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