Prix Transfuge du Meilleur Polar français

Vaste comme la nuit

Par : Elena Piacentini
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  • Nombre de pages296
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.377 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-265-14411-8
  • EAN9782265144118
  • Date de parution22/08/2019
  • ÉditeurFleuve Noir

Résumé

"Des habitants qui ont avalé leur langue. Une forêt où rôde un étrangleur de bêtes. Trois maisons isolées en lisière de forêt et l'Eaulne pour frontière...". La capitaine Mathilde Sénéchal n'aurait jamais imaginé retourner sur les lieux de son enfance, un petit village non loin de Dieppe. Mais quand Lazaret, son ancien chef de groupe, lui fait parvenir une lettre sibylline, elle comprend qu'elle va devoir rouvrir une enquête vieille de trente ans.
Qu'elle le veuille ou non, le passé ne meurt jamais. Il a même des odeurs, ces odeurs qu'elle sait identifier comme personne et qui sont aussi son talon d'Achille. Il est temps pour elle de sonder sa mémoire défaillante et d'affronter la vérité.
"Des habitants qui ont avalé leur langue. Une forêt où rôde un étrangleur de bêtes. Trois maisons isolées en lisière de forêt et l'Eaulne pour frontière...". La capitaine Mathilde Sénéchal n'aurait jamais imaginé retourner sur les lieux de son enfance, un petit village non loin de Dieppe. Mais quand Lazaret, son ancien chef de groupe, lui fait parvenir une lettre sibylline, elle comprend qu'elle va devoir rouvrir une enquête vieille de trente ans.
Qu'elle le veuille ou non, le passé ne meurt jamais. Il a même des odeurs, ces odeurs qu'elle sait identifier comme personne et qui sont aussi son talon d'Achille. Il est temps pour elle de sonder sa mémoire défaillante et d'affronter la vérité.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 4 notes dont 4 avis lecteurs
Le retour du capitaine Mathilde Sénéchal****
Afin de lire au mieux cette deuxième enquête du capitaine Mathilde Sénéchal, j’ai préféré commencer par le premier roman où Elena Piacentini raconte ses aventures, Comme de longs échos, afin de mieux comprendre le personnage. Et cela tombait bien vu qu’après avoir rencontré Elena Piacentini, son livre avait rejoint ma PAL. Ayant beaucoup aimé celui-ci, j’ai pris plaisir dans Vaste comme la nuit à retrouver Mathilde Sénéchal, capitaine de police à la DIPJ de Lille. Pour cette histoire, Mathilde retourne dans son passé pour une enquête plus intime. Souffrant d’hypersensibilité olfactive et de phobie de la menthe qui se manifestent lors d’un cauchemar récurrent (une course effrénée à vélo avec une odeur mentholée pour ambiance), Mathilde tente de comprendre d’où vient le problème et replonge donc dans son village d’enfance et redécouvre ses habitants afin de résoudre le problème. J’ai beaucoup aimé le style d’écriture d’Elena Piacentini ainsi que le personnage de Mathilde.
Afin de lire au mieux cette deuxième enquête du capitaine Mathilde Sénéchal, j’ai préféré commencer par le premier roman où Elena Piacentini raconte ses aventures, Comme de longs échos, afin de mieux comprendre le personnage. Et cela tombait bien vu qu’après avoir rencontré Elena Piacentini, son livre avait rejoint ma PAL. Ayant beaucoup aimé celui-ci, j’ai pris plaisir dans Vaste comme la nuit à retrouver Mathilde Sénéchal, capitaine de police à la DIPJ de Lille. Pour cette histoire, Mathilde retourne dans son passé pour une enquête plus intime. Souffrant d’hypersensibilité olfactive et de phobie de la menthe qui se manifestent lors d’un cauchemar récurrent (une course effrénée à vélo avec une odeur mentholée pour ambiance), Mathilde tente de comprendre d’où vient le problème et replonge donc dans son village d’enfance et redécouvre ses habitants afin de résoudre le problème. J’ai beaucoup aimé le style d’écriture d’Elena Piacentini ainsi que le personnage de Mathilde.
Regardez à l'intérieur de votre famille
Le capitaine Mathilde Sénéchal ne se souvient plus de rien. Jeanne Bihorel a disparu le 24 juillet 1987 ; elle alors âgée de neuf ans a fait une chute de vélo qui lui a laissé une belle cicatrice sur le crâne et un blanc concernant cette journée et ses conséquences. je n'irai pas plus loin dans la présentation de l'intrigue au risque de dévoiler ce que le lecteur est le seul à pouvoir découvrir. L'enquête que mène Mathilde, trente ans plus tard, avec l'aide de l'ancien gendarme Pierre Orsalhièr est une longue plongée dans le passée de la commune d'Arcourt près de Dieppe...Les témoins ou protagonistes de la disparition de Jeanne sont nombreux, Solange la mère de Jeanne, François Daucel le grand-père de Mathilde, Hortense Maugris une ancienne résistante, Nils, simon et Edern des personnages sombres....mais surtout Laure sa propre mère qui a renoncé à la vie se retirant dans une institution psychiatrique et se cachant derrière ses aquarelles, et son père Walberg, l'architecte de renom à l'autorité jamais contestée... Mathilde affronte une vision de la réalité que son mentor aujourd'hui disparu le commandant Albert Lazaret lui a laissé en héritage : "— Avec ce foutu métier, il me reste une dernière certitude, Mathilde : dans une enquête, à un moment ou à un autre, d’une façon ou d’une autre, tout le monde ment. — S’il y a une règle, c’est qu’il y a des exceptions. Cent pour cent, c’est statistiquement impossible, Albert. Et puis tous les mensonges ne se valent pas. Il faudrait établir des gradations. — Petit ou gros, ça ne change rien au problème : personne ne dit jamais toute la vérité, on a tous quelque chose à cacher. — Il n’existe personne de fondamentalement honnête, alors ? Moi, pourtant, j’en connais au moins un. Toi. — Les honnêtes gens mentent comme les autres, mais pour d’honnêtes raisons." Les secrets de famille sont toujours bien gardé et les souvenirs d'enfance semblent fuir Mathilde où ne sont pas conforme à la réalité car : "Dans les yeux des enfants, les parentèles se déconstruisent et se reforment à l’aune des liens de proximité et d’affection plutôt que suivant les lois du sang." C'est cette réalité instable que mathilde fuit et affronte à la fois, jamais certaine de s'y retrouver. Dans vaste comme la nuit, Elena Placentini joue avec "les déterminismes, sociaux, familiaux" et construit une histoire digne d'intérêt, déguisée en polar. Son écriture nous fait explorer à la suite, les désarrois des différents personnages, les ressorts de leur comportement qui souvent leur échappe, et l’incompréhension des autres qui les bouleverse et les conduit souvent à faire ressortir les côtés les plus sombres de leur personnalité. Sans renier un certain lyrisme, Elena Placentini joue avec nos sentiments : "Laure dispose une brassée de cosmos sous la dentelle des ombelles et panache son bouquet de fougères et de lierre qu’elle fait juponner autour du vase. Après quelques manipulations expertes, sa composition florale pourrait s’intituler « Ode à l’été ». Son visage, lui, chante la mélancolie de l’automne. Ses lèvres fardées de prune sont serrées, son regard rehaussé de terre d’ombre, brouillardeux. Elle tourne son visage vers la forêt dans l’attente de l’humidité du soir, celle qui annonce la trêve bienvenue de la nuit et qui se fait attendre. L’air est sec, encore chargé de poussière prête à s’embraser. Elle renonce à allumer les photophores qu’elle a habillés de papier de soie et lisse un pli du chemin de table avant de le parsemer de galets blancs." Un roman original qui nous fait découvrir "la psychogénéalogie" et les "scénarios transgénérationnels" , renouvelle le genre du polar et se lit avec beaucoup de plaisir. Elena Piacentini nous donne un dernier conseil dans sa note aux lecteurs en fin d'ouvrage : "« Il y a une chose qui est quelquefois abominable à voir, c’est l’intérieur des familles », disait la poétesse Constance de Théis. Je ne saurais que trop vous conseiller d’aller jeter un œil dans la vôtre. Tout ce qui n’est pas dit nous empoisonne. Nous n’avons qu’une vie, ce serait dommage de la gâcher à réparer ou à répéter les erreurs de nos aïeux. Autant vivre pleinement la nôtre."
Le capitaine Mathilde Sénéchal ne se souvient plus de rien. Jeanne Bihorel a disparu le 24 juillet 1987 ; elle alors âgée de neuf ans a fait une chute de vélo qui lui a laissé une belle cicatrice sur le crâne et un blanc concernant cette journée et ses conséquences. je n'irai pas plus loin dans la présentation de l'intrigue au risque de dévoiler ce que le lecteur est le seul à pouvoir découvrir. L'enquête que mène Mathilde, trente ans plus tard, avec l'aide de l'ancien gendarme Pierre Orsalhièr est une longue plongée dans le passée de la commune d'Arcourt près de Dieppe...Les témoins ou protagonistes de la disparition de Jeanne sont nombreux, Solange la mère de Jeanne, François Daucel le grand-père de Mathilde, Hortense Maugris une ancienne résistante, Nils, simon et Edern des personnages sombres....mais surtout Laure sa propre mère qui a renoncé à la vie se retirant dans une institution psychiatrique et se cachant derrière ses aquarelles, et son père Walberg, l'architecte de renom à l'autorité jamais contestée... Mathilde affronte une vision de la réalité que son mentor aujourd'hui disparu le commandant Albert Lazaret lui a laissé en héritage : "— Avec ce foutu métier, il me reste une dernière certitude, Mathilde : dans une enquête, à un moment ou à un autre, d’une façon ou d’une autre, tout le monde ment. — S’il y a une règle, c’est qu’il y a des exceptions. Cent pour cent, c’est statistiquement impossible, Albert. Et puis tous les mensonges ne se valent pas. Il faudrait établir des gradations. — Petit ou gros, ça ne change rien au problème : personne ne dit jamais toute la vérité, on a tous quelque chose à cacher. — Il n’existe personne de fondamentalement honnête, alors ? Moi, pourtant, j’en connais au moins un. Toi. — Les honnêtes gens mentent comme les autres, mais pour d’honnêtes raisons." Les secrets de famille sont toujours bien gardé et les souvenirs d'enfance semblent fuir Mathilde où ne sont pas conforme à la réalité car : "Dans les yeux des enfants, les parentèles se déconstruisent et se reforment à l’aune des liens de proximité et d’affection plutôt que suivant les lois du sang." C'est cette réalité instable que mathilde fuit et affronte à la fois, jamais certaine de s'y retrouver. Dans vaste comme la nuit, Elena Placentini joue avec "les déterminismes, sociaux, familiaux" et construit une histoire digne d'intérêt, déguisée en polar. Son écriture nous fait explorer à la suite, les désarrois des différents personnages, les ressorts de leur comportement qui souvent leur échappe, et l’incompréhension des autres qui les bouleverse et les conduit souvent à faire ressortir les côtés les plus sombres de leur personnalité. Sans renier un certain lyrisme, Elena Placentini joue avec nos sentiments : "Laure dispose une brassée de cosmos sous la dentelle des ombelles et panache son bouquet de fougères et de lierre qu’elle fait juponner autour du vase. Après quelques manipulations expertes, sa composition florale pourrait s’intituler « Ode à l’été ». Son visage, lui, chante la mélancolie de l’automne. Ses lèvres fardées de prune sont serrées, son regard rehaussé de terre d’ombre, brouillardeux. Elle tourne son visage vers la forêt dans l’attente de l’humidité du soir, celle qui annonce la trêve bienvenue de la nuit et qui se fait attendre. L’air est sec, encore chargé de poussière prête à s’embraser. Elle renonce à allumer les photophores qu’elle a habillés de papier de soie et lisse un pli du chemin de table avant de le parsemer de galets blancs." Un roman original qui nous fait découvrir "la psychogénéalogie" et les "scénarios transgénérationnels" , renouvelle le genre du polar et se lit avec beaucoup de plaisir. Elena Piacentini nous donne un dernier conseil dans sa note aux lecteurs en fin d'ouvrage : "« Il y a une chose qui est quelquefois abominable à voir, c’est l’intérieur des familles », disait la poétesse Constance de Théis. Je ne saurais que trop vous conseiller d’aller jeter un œil dans la vôtre. Tout ce qui n’est pas dit nous empoisonne. Nous n’avons qu’une vie, ce serait dommage de la gâcher à réparer ou à répéter les erreurs de nos aïeux. Autant vivre pleinement la nôtre."
mitigé
J’ai été partagée par ce thriller car je l’ai trouvé long à démarrer, à mettre en place l’intrigue, parfois compliquée avec des personnages qui arrivaient d’on ne sait où et avec des allers retours dans le passé. Quand on a bien saisi le déroulé de l’histoire, l’intrigue est bien ficelée et certains personnages sont attachants et troublants mais j’ai mis un certain temps à le lire.
J’ai été partagée par ce thriller car je l’ai trouvé long à démarrer, à mettre en place l’intrigue, parfois compliquée avec des personnages qui arrivaient d’on ne sait où et avec des allers retours dans le passé. Quand on a bien saisi le déroulé de l’histoire, l’intrigue est bien ficelée et certains personnages sont attachants et troublants mais j’ai mis un certain temps à le lire.
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