Valeurs fondatrices de l'Union européenne. Valeurs communes aux Etats membres

Par : Marc Blanquet
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.354 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-36170-307-3
  • EAN9782361703073
  • Date de parution08/07/2025
  • CollectionPlumes d'Europe
  • ÉditeurPresses Université Toulouse 1

Résumé

Selon la formule de la Cour de justice, le droit de l'Union "repose sur la prémisse fondamentale selon laquelle chaque Etat membre partage avec tous les autres Etats membres, et reconnaît que ceux-ci partagent avec lui, une série de valeurs communes sur lesquelles l'Union est fondée, comme il est précisé à l'article 2 TUE". C'est ce partage et cette conscience du partage qui rend à la fois compréhensible et acceptable, même si cela reste toujours très complexe, ce nouveau mode de gestion des souverainetés étatiques qu'est le modèle de l'intégration, consistant pour des Etats souverains à exercer une partie de leur souveraineté en commun avec d'autres Etats ; ceci implique à la fois le maintien de leur statut d'Etat souverain et l'autorité du droit adopté en commun.
Il est évident qu'un tel modèle, si original, si inédit, si audacieux au regard de ce qu'est la souveraineté étatique, n'est tolérable que si les Etats partenaires partagent les mêmes valeurs fondamentales. Si tel n'était pas le cas, l'intégration européenne ne saurait être envisagée. C'est sur cette problématique fondamentale que des doctorants européens, sélectionnés par un comité scientifique composé des professeurs Joël Andriantsimbazovina, Marc Blanquet, et Hélène Gaudin, ont échangé leurs réflexions lors d'un atelier doctoral organisé le 17 mai 2024 à l'Université Toulouse Capitole, notamment accompagnés dans leurs discussions par la Juge à la Cour de Justice Lucia Serena Rossi, le Professeur Romain Tinière (Université Grenoble Alpes, Chaire Jean Monnet), ainsi que Julie Teyssèdre, Maîtresse de conférences à l'Université d'Orléans.
Selon la formule de la Cour de justice, le droit de l'Union "repose sur la prémisse fondamentale selon laquelle chaque Etat membre partage avec tous les autres Etats membres, et reconnaît que ceux-ci partagent avec lui, une série de valeurs communes sur lesquelles l'Union est fondée, comme il est précisé à l'article 2 TUE". C'est ce partage et cette conscience du partage qui rend à la fois compréhensible et acceptable, même si cela reste toujours très complexe, ce nouveau mode de gestion des souverainetés étatiques qu'est le modèle de l'intégration, consistant pour des Etats souverains à exercer une partie de leur souveraineté en commun avec d'autres Etats ; ceci implique à la fois le maintien de leur statut d'Etat souverain et l'autorité du droit adopté en commun.
Il est évident qu'un tel modèle, si original, si inédit, si audacieux au regard de ce qu'est la souveraineté étatique, n'est tolérable que si les Etats partenaires partagent les mêmes valeurs fondamentales. Si tel n'était pas le cas, l'intégration européenne ne saurait être envisagée. C'est sur cette problématique fondamentale que des doctorants européens, sélectionnés par un comité scientifique composé des professeurs Joël Andriantsimbazovina, Marc Blanquet, et Hélène Gaudin, ont échangé leurs réflexions lors d'un atelier doctoral organisé le 17 mai 2024 à l'Université Toulouse Capitole, notamment accompagnés dans leurs discussions par la Juge à la Cour de Justice Lucia Serena Rossi, le Professeur Romain Tinière (Université Grenoble Alpes, Chaire Jean Monnet), ainsi que Julie Teyssèdre, Maîtresse de conférences à l'Université d'Orléans.