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Depuis près d'un siècle, le dollar domine les échanges des biens, des services, des capitaux et… des monnaies. Le temps est venu pour changer de mesure et s'interroger, avec précision, sur la valeur propre et la valeur relative de la monnaie. Il convient de trouver des référents réels qui peuvent exprimer les valeurs relatives des monnaies. Les divergences apparaissent autour du niveau d'équilibre à atteindre.
L'auteur discute judicieusement le fait que l'écart entre le taux de change et la valeur relative de la monnaie s'expliquerait par la persistance de comportements spéculatifs qui sont à l'origine de son instabilité. La monnaie, en tant que rapport social, est un catalyseur de toutes les tensions sociales et de toutes les relations de production et de répartition des richesses. Il convient d'ajouter le rôle complémentaire du crédit et du taux d'intérêt dans les fluctuations de la valeur propre de la monnaie.
Cette nouvelle approche pourrait servir de référence aux pays qui souhaitent s'affranchir de la domination du dollar. La dédollarisation est souhaitée par des pays ou groupements de pays, mais sera lente et s'inscrira dans un processus de long terme. Cependant il faut oser y aller ! Le livre s'adresse aux enseignants et aux étudiants en finance et en économie de développement, mais aussi aux décideurs économiques, aux politiques et aux experts en macro-finance.
