
Usage et architecture
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- Nombre de pages192
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.322 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-7384-1800-7
- EAN9782738418005
- Date de parution01/12/1993
- CollectionVilles et entreprises
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Elle fait écho à une vie sociale sans cesse plus sophistiquée, tout en étant souvent perçue par l'architecte comme une entrave à sa liberté de création plastique. Pourtant, faute de prêter une attention suffisante à l'usage, une distance peut surgir entre celui qui construit l'espace et celui qui l'habite. Les réflexions développées dans cet ouvrage sont une tentative de cerner l'origine de ce malentendu.
Deux tendances sont progressivement apparues dans la pensée des architectes : pour la première, qui maintient l'architecture dans le strict domaine des Beaux-Arts, l'utilité est radicalement exclue des critères esthétiques ; pour la seconde, qui s'inspire du modèle scientifique, l'utilité est envisagée dans une perspective strictement instrumentale, sans grand souci de la valeur anthropologique de l'espace habité.
A la lumière des débats qui continuent d'interroger la coupure entre les deux cultures (sciences / arts et lettres), cet essai propose, pour la création architecturale, une autre posture conceptuelle, plus attentive à la réalité des usages et à la valeur esthétique du "plaisir d'usage". Cette démarche réconcilierait en quelque sorte le beau et l'utile.
Elle fait écho à une vie sociale sans cesse plus sophistiquée, tout en étant souvent perçue par l'architecte comme une entrave à sa liberté de création plastique. Pourtant, faute de prêter une attention suffisante à l'usage, une distance peut surgir entre celui qui construit l'espace et celui qui l'habite. Les réflexions développées dans cet ouvrage sont une tentative de cerner l'origine de ce malentendu.
Deux tendances sont progressivement apparues dans la pensée des architectes : pour la première, qui maintient l'architecture dans le strict domaine des Beaux-Arts, l'utilité est radicalement exclue des critères esthétiques ; pour la seconde, qui s'inspire du modèle scientifique, l'utilité est envisagée dans une perspective strictement instrumentale, sans grand souci de la valeur anthropologique de l'espace habité.
A la lumière des débats qui continuent d'interroger la coupure entre les deux cultures (sciences / arts et lettres), cet essai propose, pour la création architecturale, une autre posture conceptuelle, plus attentive à la réalité des usages et à la valeur esthétique du "plaisir d'usage". Cette démarche réconcilierait en quelque sorte le beau et l'utile.