Une voix s'est tue - Parlons. Le déclin d'une civilisation n'est pas une fatalité

Par : Christiane Charvet Bernard
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages226
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-11315-9
  • EAN9782343113159
  • Date de parution01/03/2017
  • CollectionEtudes psychanalytiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Peut-on faire taire la voix du vivant ? Que sont devenues les différentes instances qui constituent la culture d'une société : l'école, la famille, la religion ? Quelle importance prend un discours de la science qui, armé de chiffres, ne permet plus de prise de parole, chosifie l'être humain et le livre davantage encore aux lois du marché ? Les attentats terroristes, la fulgurante montée d'un "islamisme radical" interrogent sur les failles d'une société incapable de contenir la pulsion de mort caractéristique de la barbarie.
Sous l'égide d'un capitalisme sauvage qui a peu à peu remplacé la problématique de l'être par celle de l'avoir, celle du temps par l'immédiateté, les liens sociaux se sont distendus, les idéaux nécessaires à la construction de l'être humain se sont érodés, la métaphore paternelle — et de ce fait la loi capable de contenir le désordre pulsionnel — a perdu de son efficacité. Ces effondrements successifs ont fait le lit d'un intégrisme religieux, porteur de la promesse fallacieuse de donner sens à la vie par le franchissement de la mort, offre funeste à laquelle une jeunesse désorientée n'aura pas de mal à adhérer.
Pourtant, à la racine même d'une société, se niche l'art encore rebelle à se laisser vassaliser et force est de constater que face à ce déchaînement, l'être humain a de belles ressources pour y résister... à condition qu'il le veuille.
Peut-on faire taire la voix du vivant ? Que sont devenues les différentes instances qui constituent la culture d'une société : l'école, la famille, la religion ? Quelle importance prend un discours de la science qui, armé de chiffres, ne permet plus de prise de parole, chosifie l'être humain et le livre davantage encore aux lois du marché ? Les attentats terroristes, la fulgurante montée d'un "islamisme radical" interrogent sur les failles d'une société incapable de contenir la pulsion de mort caractéristique de la barbarie.
Sous l'égide d'un capitalisme sauvage qui a peu à peu remplacé la problématique de l'être par celle de l'avoir, celle du temps par l'immédiateté, les liens sociaux se sont distendus, les idéaux nécessaires à la construction de l'être humain se sont érodés, la métaphore paternelle — et de ce fait la loi capable de contenir le désordre pulsionnel — a perdu de son efficacité. Ces effondrements successifs ont fait le lit d'un intégrisme religieux, porteur de la promesse fallacieuse de donner sens à la vie par le franchissement de la mort, offre funeste à laquelle une jeunesse désorientée n'aura pas de mal à adhérer.
Pourtant, à la racine même d'une société, se niche l'art encore rebelle à se laisser vassaliser et force est de constater que face à ce déchaînement, l'être humain a de belles ressources pour y résister... à condition qu'il le veuille.