Né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère (Aisne), Paul Claudel publie en 1889 son premier drame Tête d'Or. Diplomate, il sera nommé aux quatre coins du monde, jusqu'à sa retraite en 1935. Il est élu en 1946 à l'Académie française et meurt à Paris le 23 février 1955.
Une visite à Brangues. Conversation avec Jacques Madaule et Pierre Schaeffer en février 1944
avec 2 CD audio
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- Nombre de pages144
- PrésentationBroché
- Poids0.245 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,3 cm
- ISBN2-07-077490-2
- EAN9782070774906
- Date de parution23/06/2005
- CollectionLes cahiers de la NRF
- ÉditeurGallimard
Résumé
Le 27 février 1944 - un dimanche -, Jacques Madaule et Pierre Schaeffer rendent visite à Paul Claudel dans son château isérois de Brangues. Le poète a accepté de lire pour la radio française un hommage à Jean Giraudoux, décédé quelques semaines plus tôt. Les deux hôtes -l'un claudélien reconnu, l'autre déjà versé dans l'exploration des ressources radiophoniques - installent leurs appareils d'enregistrement et laissent les disques tourner. La conversation s'engage. Vive et souriante, elle ne suit pas de plan préconçu. Claudel évoque ses travaux en cours, journal et commentaires bibliques ; puis on l'entreprend sur ses pratiques d'écriture et ses brouillons. Il poursuit sur son rapport tumultueux à l'exégèse contemporaine et, changeant de registre, livre quelques éléments de sa conception de la prosodie française. L'époque est également présente : Claudel dénonce l'attitude bienveillante d'une partie du haut clergé français à l'égard de l'occupant et informe ses visiteurs de ses propres démêlés avec la Gestapo. Après avoir évoqué la jeune génération - Sartre, en particulier -, le poète parle de ses premiers textes et des adaptations théâtrales et musicales de ses œuvres, réalisées ou projetées. C'est l'occasion de préciser ses rapports avec Milhaud ou Barrault. Tout cela, entrecoupé par des lectures appliquées de l'hommage à Giraudoux et de plusieurs poèmes récents. Un Claudel au naturel ? Certes. Il reste que " le Claudel qui va vous parler n'est pas un Claudel en pantoufles. C'est le Claudel de tous les jours ; mais chaque jour pour lui est le jour de Pâques ; chaque instant celui de la Résurrection " (Madaule).
Le 27 février 1944 - un dimanche -, Jacques Madaule et Pierre Schaeffer rendent visite à Paul Claudel dans son château isérois de Brangues. Le poète a accepté de lire pour la radio française un hommage à Jean Giraudoux, décédé quelques semaines plus tôt. Les deux hôtes -l'un claudélien reconnu, l'autre déjà versé dans l'exploration des ressources radiophoniques - installent leurs appareils d'enregistrement et laissent les disques tourner. La conversation s'engage. Vive et souriante, elle ne suit pas de plan préconçu. Claudel évoque ses travaux en cours, journal et commentaires bibliques ; puis on l'entreprend sur ses pratiques d'écriture et ses brouillons. Il poursuit sur son rapport tumultueux à l'exégèse contemporaine et, changeant de registre, livre quelques éléments de sa conception de la prosodie française. L'époque est également présente : Claudel dénonce l'attitude bienveillante d'une partie du haut clergé français à l'égard de l'occupant et informe ses visiteurs de ses propres démêlés avec la Gestapo. Après avoir évoqué la jeune génération - Sartre, en particulier -, le poète parle de ses premiers textes et des adaptations théâtrales et musicales de ses œuvres, réalisées ou projetées. C'est l'occasion de préciser ses rapports avec Milhaud ou Barrault. Tout cela, entrecoupé par des lectures appliquées de l'hommage à Giraudoux et de plusieurs poèmes récents. Un Claudel au naturel ? Certes. Il reste que " le Claudel qui va vous parler n'est pas un Claudel en pantoufles. C'est le Claudel de tous les jours ; mais chaque jour pour lui est le jour de Pâques ; chaque instant celui de la Résurrection " (Madaule).