Une si douce nomination. Les milieux d'affaire français et l'Espagne vers 1780-1808

Par : Michel Zylberberg
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  • Nombre de pages654
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.955 kg
  • Dimensions16,0 cm × 22,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN2-11-087644-1
  • EAN9782110876447
  • Date de parution01/12/1993
  • CollectionEtudes Générales
  • ÉditeurComité pour l'Histoire économique et financière
  • PréfacierLouis Bergeron

Résumé

Au XVIIIe siècle, l'économie espagnole était-elle en retard sur celle de la France ? Et ce retard provoquait-il une dépendance de l'Espagne par rapport à son grand voisin septentrional ? A ces deux questions, les élites, et en particulier les hommes d'Etat ibériques, répondaient par l'affirmative. Leur conviction, justifiée ou non, s'appuyait sur une analyse des échanges entre les deux pays. Mais elle se fondait aussi sur l'existence, dans les principales places de commerce de la Péninsule, d'un réseau marchand français qui drainait une partie des richesses de l'Espagne et de son Empire au profit d'un noyau d'hommes d'affaires étrangers.
Les gouvernements espagnols déclenchèrent donc, à partir de la fin des années 1770, une offensive destinée à mettre fin à cette situation. Comment les milieux d'affaires français ont-ils réagi à cette offensive qui menaçait leur domination ? Comment, pour renforcer leur emprise, ont-ils mis à profit les difficultés financières et l'endettement croissant d'une Espagne engagée dans une série de conflits extérieurs ? Quel rôle jouèrent des personnalités aussi étonnantes que François Cabarrus ou Gabriel-Julien Ouvrard ? Dans quelle mesure enfin l'invasion napoléonienne de 1808 résulta-t-elle de cet état de choses ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles le présent ouvrage tente de répondre.
Au XVIIIe siècle, l'économie espagnole était-elle en retard sur celle de la France ? Et ce retard provoquait-il une dépendance de l'Espagne par rapport à son grand voisin septentrional ? A ces deux questions, les élites, et en particulier les hommes d'Etat ibériques, répondaient par l'affirmative. Leur conviction, justifiée ou non, s'appuyait sur une analyse des échanges entre les deux pays. Mais elle se fondait aussi sur l'existence, dans les principales places de commerce de la Péninsule, d'un réseau marchand français qui drainait une partie des richesses de l'Espagne et de son Empire au profit d'un noyau d'hommes d'affaires étrangers.
Les gouvernements espagnols déclenchèrent donc, à partir de la fin des années 1770, une offensive destinée à mettre fin à cette situation. Comment les milieux d'affaires français ont-ils réagi à cette offensive qui menaçait leur domination ? Comment, pour renforcer leur emprise, ont-ils mis à profit les difficultés financières et l'endettement croissant d'une Espagne engagée dans une série de conflits extérieurs ? Quel rôle jouèrent des personnalités aussi étonnantes que François Cabarrus ou Gabriel-Julien Ouvrard ? Dans quelle mesure enfin l'invasion napoléonienne de 1808 résulta-t-elle de cet état de choses ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles le présent ouvrage tente de répondre.