Une science autrichienne de la forme. Robert Zimmermann (1824-1898)

Par : Carole Maigné
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  • Nombre de pages228
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.318 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7116-2781-3
  • EAN9782711627813
  • Date de parution19/09/2017
  • CollectionEssais d'art et de philosophie
  • ÉditeurVrin

Résumé

La science de la forme de Robert Zimmermann (1824-1898) est un jalon décisif dans l'histoire de la philosophie, de l'esthétique et de la philosophie de l'art. Son formalisme esthétique, issu de Johann Friedrich Herbart et de Bernard Bolzano, nourri par les recherches musicales d'Eduard Hanslick, comme lui professeur à Vienne pendant plus de trente ans, ouvre vers l'école viennoise d'histoire de l'art, notamment chez Alois Riegl.
Oublié de l'historiographie, au mieux cité en passant, il s'inscrit pourtant, par l'ampleur de son propos, dans l'histoire d'une science de l'art qui au XIXe siècle tente, dans l'espace austro-hongrois, de trouver son autonomie au sein des savoirs. Au-delà d'un intérêt antiquaire, son parti-pris formaliste entend tracer une voie oui ne soit ni kantienne ni hégélienne. II propose une vaste historicisation, la première du genre, dans son Histoire de l'esthétique comme science philosophique, en 1858, puis conçoit une Esthétique générale en 1865 oui pose la science de la forme comme science du "comment ?" et non du "pourquoi ?" de l'art.
Première étude systématique sur cet auteur, le présent ouvrage s'attache à reconstruire la matrice conceptuelle de ce corpus imposant et analyse les controverses passionnées qu'il a suscitées.
La science de la forme de Robert Zimmermann (1824-1898) est un jalon décisif dans l'histoire de la philosophie, de l'esthétique et de la philosophie de l'art. Son formalisme esthétique, issu de Johann Friedrich Herbart et de Bernard Bolzano, nourri par les recherches musicales d'Eduard Hanslick, comme lui professeur à Vienne pendant plus de trente ans, ouvre vers l'école viennoise d'histoire de l'art, notamment chez Alois Riegl.
Oublié de l'historiographie, au mieux cité en passant, il s'inscrit pourtant, par l'ampleur de son propos, dans l'histoire d'une science de l'art qui au XIXe siècle tente, dans l'espace austro-hongrois, de trouver son autonomie au sein des savoirs. Au-delà d'un intérêt antiquaire, son parti-pris formaliste entend tracer une voie oui ne soit ni kantienne ni hégélienne. II propose une vaste historicisation, la première du genre, dans son Histoire de l'esthétique comme science philosophique, en 1858, puis conçoit une Esthétique générale en 1865 oui pose la science de la forme comme science du "comment ?" et non du "pourquoi ?" de l'art.
Première étude systématique sur cet auteur, le présent ouvrage s'attache à reconstruire la matrice conceptuelle de ce corpus imposant et analyse les controverses passionnées qu'il a suscitées.
Ernst Cassirer
Carole Maigné
19,00 €