En cours de chargement...
Une saison blanche et sèche est le quatrième roman d'André Brink. Interdit dès sa publication en Afrique du Sud, il fut traduit dans une dizaine de langues. Ecrit dans le style somptueux, riche de couleurs et d'images, d'Au plus noir de la nuit, c'est l'oeuvre la plus significative, la plus engagée, la plus achevée, d'un très grand romancier. Le type même du roman complet, construit, partant d'une intrigue passionnante mais anecdotique, pour aboutir aux problèmes fondamentaux : les libertés individuelles, le droit de disposer de soi, l'incommunicabilité entre les races, entre les classes sociales, l'illusion du combat solitaire.
Un grand livre, d'une écriture généreuse et courageuse, qui se lit d'une traite en haletant.
Histoire vraie
L'auteur nous plonge directement dans le tumulte de l'Afrique du Sud où il ne fait pas si bon d'être un "blanc", même décidé à soutenir son prochain "noir". Engagé mais très réaliste, ce livre parle du choc des cultures, de la colonisation et de ses effets même des années, des décennies plus tard, de sentiments, d'abus de pouvoirs. On suit les pérégrinations du personnage principal partagé entre ses choix personnels, son statut de "professeur" de l’État, et sa famille. L'auteur se veut authentique et il l'est, retranscrivant par l'intermédiaire d'un tiers les pensées et sentiments de ce Ben Du Toit.
Petit clin d'œil avec un des collègues enseignants nommés "Viviers" qui sans le "s" est mon nom de famille.
Ma collègue me l'avait recommandé il y a un petit bout de temps et je ne regrette pas son conseil.