Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
René Peter fit, dès l'enfance, la connaissance de Marcel Proust, leurs pères appartenant l'un et l'autre à l'élite du corps médical. Puis ils se...
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
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Résumé
René Peter fit, dès l'enfance, la connaissance de Marcel Proust, leurs pères appartenant l'un et l'autre à l'élite du corps médical. Puis ils se perdirent de vue pendant une douzaine d'années jusqu'au jour où, après le succès de la pièce de Peter, Chiffon, en 1904, Proust repris contact avec lui par l'intermédiaire de Reynaldo Hahn. Et c'est ainsi qu'après la mort de sa mère, au commencement de l'été 1906, il décida de s'installer à l'Hôtel des Réservoirs à Versailles, alors que Peter habitait a habitait à quelques pas, boulevard du Roi. Pendant plus de cinq mois, au cours de conversations quotidiennes, les deux amis remuèrent des souvenirs, commentèrent les temps présents, formèrent des projets. Puis la vie les sépara de nouveau. En faisant publier ce manuscrit, je souhaite que le lecteur y découvre, comme moi, le double plaisir de mieux connaître le Marcel Proust d'avant la légende et la gloire, et de voir ressuscitée cette atmosphère charmante et frivole de 1906 que viendra bientôt bouleverser la guerre.
En 1906, Marcel Proust passa l'automne et le début de l'hiver à l'Hôtel des Réservoirs, à Versailles, d'où il envoyait une lettre par jour à son ami d'enfance René Peter. Celui-ci utilisa cette correspondance pour rédiger en 1947 un manuscrit... tout récemment retrouvé par sa petite-fille.