Une promesse de givre nous plonge au cœur de la Taïga, au cœur du froid polaire. Qu’il est bon de s’installer au coin du feu, sous un plaid bien chaud, alors que la glace craque à chaque mot, qu’un vent âpre nous cingle le visage à chaque phrase.
Le roman de Marine Sivan ne parle pas que d’hivers rigoureux, il parle du nomadisme, de la perte d’identité ainsi que d’appartenance. Il nous confronte à la dure réalité de ces peuples qui, à un moment ou à un autre, doivent choisir entre leurs coutumes, leur liberté et un modernisme accompagné de son invisible carcan. Enoak, l’un des personnages principaux, se voit confronté à ce choix draconien, entre son envie d’ailleurs et cette vie qui est la sienne, mais qui ne lui correspond plus tout à fait.
Comme cela arrive régulièrement au cours de l’Histoire, la transition, ou l’évolution si l'on veut, est souvent difficile. Un peuple veut en dominer un autre, le réduire en esclavage. Entre ces lignes, le syndrome de Stockholm nous prend à la gorge. Dans cet environnement rude, le futur esclave remercie son ravisseur pour une couverture, un repas chaud. Autant de gestes de bonté, alors que la corde se resserre autour de son cou.
Ce roman se montre parfois dur dans ses scènes d’action, mais toujours très tendre dans ses descriptions, dans l’amour que l'on y trouve sous toutes ses formes: le tendre, le fraternel, ainsi que l’amour d’une nature pourtant sauvage et impitoyable. Les mots de Marine sont très visuels et poétiques.
C’est un beau roman, classé pour adolescent, mais qui, de par les thèmes abordés, plaira également aux adultes. Une agréable lecture, même pour ceux moins fans de fantasy. Chacun trouvera une petite part de lui-même dans ce poignant récit qui, pourtant, nous promet un dépaysement total.
Une promesse de givre nous plonge au cœur de la Taïga, au cœur du froid polaire. Qu’il est bon de s’installer au coin du feu, sous un plaid bien chaud, alors que la glace craque à chaque mot, qu’un vent âpre nous cingle le visage à chaque phrase.
Le roman de Marine Sivan ne parle pas que d’hivers rigoureux, il parle du nomadisme, de la perte d’identité ainsi que d’appartenance. Il nous confronte à la dure réalité de ces peuples qui, à un moment ou à un autre, doivent choisir entre leurs coutumes, leur liberté et un modernisme accompagné de son invisible carcan. Enoak, l’un des personnages principaux, se voit confronté à ce choix draconien, entre son envie d’ailleurs et cette vie qui est la sienne, mais qui ne lui correspond plus tout à fait.
Comme cela arrive régulièrement au cours de l’Histoire, la transition, ou l’évolution si l'on veut, est souvent difficile. Un peuple veut en dominer un autre, le réduire en esclavage. Entre ces lignes, le syndrome de Stockholm nous prend à la gorge. Dans cet environnement rude, le futur esclave remercie son ravisseur pour une couverture, un repas chaud. Autant de gestes de bonté, alors que la corde se resserre autour de son cou.
Ce roman se montre parfois dur dans ses scènes d’action, mais toujours très tendre dans ses descriptions, dans l’amour que l'on y trouve sous toutes ses formes: le tendre, le fraternel, ainsi que l’amour d’une nature pourtant sauvage et impitoyable. Les mots de Marine sont très visuels et poétiques.
C’est un beau roman, classé pour adolescent, mais qui, de par les thèmes abordés, plaira également aux adultes. Une agréable lecture, même pour ceux moins fans de fantasy. Chacun trouvera une petite part de lui-même dans ce poignant récit qui, pourtant, nous promet un dépaysement total.