Une passion dévorante : la chirurgie

Comment et pourquoi devient-on chirurgien ? Est-on toujours libre de choisir sa destinée, d'échapper à une passion ? Ou bien est-ce la passion qui nous gouverne ? Le narrateur apporte des réponses à ces questions essentielles au travers de tranches de vie où certains ne verront qu'anecdotes - tantôt gaies, heureuses, voire grivoises ou tantôt tristes, douloureuses, voire dramatiques -, alors qu'il s'agit de la vie d'un homme pris entre sa famille et ses passions, ses succès et ses échecs... Dans ces conditions, comment la chirurgie peut-elle être le métier le plus passionnant qui soit ? Comment est-elle un métier à nul autre pareil, mais aussi le plus possessif ? Ce récit permet de découvrir un certain nombre de pistes en réponse à ces questions. Car, cette profession associe un travail intellectuel aux connaissances vastes et un travail manuel d'une grande précision, tout en faisant preuve d'une grande humanité en opposition au matérialisme ambiant. Elle doit, en même temps, mener une lutte acharnée contre la mort avec laquelle le chirurgien doit composer alors que la société, aux moeurs si changeantes, ne lui facilite pas la tâche en fixant des critères mal définis et toujours discutables ne serait-ce que dans le cas de l'euthanasie auquel l'auteur a été confronté. La vraie passion du chirurgien n'est-elle pas finalement cette humanité souffrante qu'il veut à tout prix soigner, au risque de tout perdre ?