Quel beau, quel magnifique roman qu’”Une nuit d’été” de Chris Adrian qui compte parmi les auteur américain les plus prometteurs de sa génération. Il fallait oser cette transposition contemporaine de “Songe d’une nuit d’été” en plein San Francisco où Henry, Will et Molly qui se connaissent pas vont se perdre la même nuit dans Buena Vista Park. Ils ignorent évidemment que le lieu est devenu le refuge secret de Titiana et Oberon, créatures merveilleuses et légendaires. Tous trois viennent de perdre quelqu’un d’important pour eux, tous trois vont connaître la nuit
la plus magique et la plus extraordinaire de leur vie…
Mais bon dieu pourquoi les écrivains français sont-ils tellement incapables d’écrire de tels romans ? Pourquoi faut-il que ce soit toujours un auteur anglo-saxon qui fasse infuser le mythe dans la réalité tout y ajoutant ce petit quelque chose qui rend l’oeuvre inimitable ? Peut-être justement à cause de Shakespeare ? Reste qu’Adrian, se révèle tout au long de ces 445 pages , merveilleusement traduites par Nathalie Bru, un extraordinaire conteur capable de transpercer les apparences et de projeter son lecteur dans un espace féérique qui va transformer l’existence de ceux qui y auront pénétré car comme chez le dramaturge de Stratfort le merveilleux n’est pas pur décor ou pur divertissement mais il est aussi moyen de transfiguration de la réalité intérieure des êtres.
Pour Henry, Will et Molly rien ne sera plus jamais comme avant après cette nuit pleine de mystère, de surprise et … d’amour. Car c’est bien d’amour que veut nous parler Chris Adrian qu’on imagine à sa table de travail le sourire aux lèvres inventant cette fable réjouissante pleine d’’étoiles scintillantes que répandrait un marchand de sable perché sur la lune. La vie et la mort prennent alors une nouvelle signification pour nos trois personnages en quête de sérénité. Au réveil la magie a disparu mais le passage s’est effectué tout en douceur. Adrian laisse le dernier mot s’effacer sur la dernière page et son lecteur pourra alors s’éveiller lui même de ce merveilleux songe littéraire. Oui quel beau, quel magnifique roman…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
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Quel beau, quel magnifique roman qu’”Une nuit d’été” de Chris Adrian qui compte parmi les auteur américain les plus prometteurs de sa génération. Il fallait oser cette transposition contemporaine de “Songe d’une nuit d’été” en plein San Francisco où Henry, Will et Molly qui se connaissent pas vont se perdre la même nuit dans Buena Vista Park. Ils ignorent évidemment que le lieu est devenu le refuge secret de Titiana et Oberon, créatures merveilleuses et légendaires. Tous trois viennent de perdre quelqu’un d’important pour eux, tous trois vont connaître la nuit la plus magique et la plus extraordinaire de leur vie…
Mais bon dieu pourquoi les écrivains français sont-ils tellement incapables d’écrire de tels romans ? Pourquoi faut-il que ce soit toujours un auteur anglo-saxon qui fasse infuser le mythe dans la réalité tout y ajoutant ce petit quelque chose qui rend l’oeuvre inimitable ? Peut-être justement à cause de Shakespeare ? Reste qu’Adrian, se révèle tout au long de ces 445 pages , merveilleusement traduites par Nathalie Bru, un extraordinaire conteur capable de transpercer les apparences et de projeter son lecteur dans un espace féérique qui va transformer l’existence de ceux qui y auront pénétré car comme chez le dramaturge de Stratfort le merveilleux n’est pas pur décor ou pur divertissement mais il est aussi moyen de transfiguration de la réalité intérieure des êtres.
Pour Henry, Will et Molly rien ne sera plus jamais comme avant après cette nuit pleine de mystère, de surprise et … d’amour. Car c’est bien d’amour que veut nous parler Chris Adrian qu’on imagine à sa table de travail le sourire aux lèvres inventant cette fable réjouissante pleine d’’étoiles scintillantes que répandrait un marchand de sable perché sur la lune. La vie et la mort prennent alors une nouvelle signification pour nos trois personnages en quête de sérénité. Au réveil la magie a disparu mais le passage s’est effectué tout en douceur. Adrian laisse le dernier mot s’effacer sur la dernière page et son lecteur pourra alors s’éveiller lui même de ce merveilleux songe littéraire. Oui quel beau, quel magnifique roman…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)