Une lumière très lointaine

Par : Daniel Moyano

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  • Nombre de pages232
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-07-027235-4
  • EAN9782070272358
  • Date de parution01/03/1969
  • CollectionLa Croix du Sud
  • ÉditeurGallimard

Résumé

L'adolescent Ismaël, nouveau venu à la ville, y travaille tout d'abord comme plongeur dans un bar. Ingénu, inquiet devant le monde et son propre destin, dont il pressent l'absurdité, il va faire son apprentissage de la vie de façon simple et terrible. Aucune aventure spectaculaire ne viendra atténuer, en la magnifiant, la cruauté de cette quête attentive du réel à laquelle l'adolescent se livre. Dans le «conventillo», sorte de H L M misérable, où il se laisse d'abord entraîner pour y passer un réveillon de Noël, et où il finit par élire domicile, partageant la vie de l'humanité sans espoir qui s'y entasse, s'attachant à l'un puis à l'autre, de personnage en personnage, il s'affirme et prend peur, se découvre et se perd : il apprend.
Marta - visage d'enfant, jambes rendues énormes par l'éléphantiasis, qui l'initie à l'amour ; la Flaca, folle, cultivée, passionnée d'opéra - et que des voyous, abusant d'elle, finiront par faire coucher avec son fils idiot ; l'étudiant Thomas et la prostituée Teresa ; le sectaire Téodoro, le sadique Peralta : aucun de ces personnages, pourtant décrits dans leurs moidres détails, n'est pour l'auteur une fin en soi.
Ils ne sont que des moyens de la narration. Ainsi en est-il chez Pavese, que l'ouvre de Moyano, dans un registre plus fantastique, où le mystère et l'étrange sont toujours présents derrière la banalité, évoque souvent. Cette inspiration, extrêmement rare dans la littérature latino-américaine, marquait déjà les deux recueils de nouvelles publiés par Moyano, dont Une lumière très lointaine est le premier roman.
L'adolescent Ismaël, nouveau venu à la ville, y travaille tout d'abord comme plongeur dans un bar. Ingénu, inquiet devant le monde et son propre destin, dont il pressent l'absurdité, il va faire son apprentissage de la vie de façon simple et terrible. Aucune aventure spectaculaire ne viendra atténuer, en la magnifiant, la cruauté de cette quête attentive du réel à laquelle l'adolescent se livre. Dans le «conventillo», sorte de H L M misérable, où il se laisse d'abord entraîner pour y passer un réveillon de Noël, et où il finit par élire domicile, partageant la vie de l'humanité sans espoir qui s'y entasse, s'attachant à l'un puis à l'autre, de personnage en personnage, il s'affirme et prend peur, se découvre et se perd : il apprend.
Marta - visage d'enfant, jambes rendues énormes par l'éléphantiasis, qui l'initie à l'amour ; la Flaca, folle, cultivée, passionnée d'opéra - et que des voyous, abusant d'elle, finiront par faire coucher avec son fils idiot ; l'étudiant Thomas et la prostituée Teresa ; le sectaire Téodoro, le sadique Peralta : aucun de ces personnages, pourtant décrits dans leurs moidres détails, n'est pour l'auteur une fin en soi.
Ils ne sont que des moyens de la narration. Ainsi en est-il chez Pavese, que l'ouvre de Moyano, dans un registre plus fantastique, où le mystère et l'étrange sont toujours présents derrière la banalité, évoque souvent. Cette inspiration, extrêmement rare dans la littérature latino-américaine, marquait déjà les deux recueils de nouvelles publiés par Moyano, dont Une lumière très lointaine est le premier roman.