UNE INTERPRETATION ATHEE DE L'IDEALISME HEGELIEN.. Raison absolue théologique ou Raison absolue philosophique finie

Par : Robert Lamblin

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  • Nombre de pages235
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions13,7 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-7384-6783-0
  • EAN9782738467836
  • Date de parution01/09/1998
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dans un livre précédemment paru, Raison absolue et finitude (Vrin), l'auteur avait essayé de montrer que l'idéalisme hégélien réalisait effectivement les exigences fondamentales de la pensée philosophique radicale, et qu'il fournissait aujourd'hui encore une base pour comprendre les problèmes de notre temps. Le présent travail développe une thèse qui demeurait implicite dans ce livre : si l'idée absolue est bien l'accomplissement du savoir absolu de soi de la Raison philosophique, il n'est ni nécessaire ni possible pour autant de conclure à la réalité d'une Idée divine éternitaire qui se serait aliénée dans l'existence finie, naturelle et spirituelle, et qui reviendrait à elle-même à travers la dialectique par laquelle l'esprit fini s'élève jusqu'à la conscience de son infinité. Cette thèse rencontre évidemment le problème crucial de la contradiction apparente entre le sens nécessaire que la conscience et la pensée entretiennent avec la nature, et la facilité réelle de cette nature en elle-même sans fondement et qui n'en réclame aucun. L'auteur montre que cette contradiction doit être assumée par la pensée, dans la mesure où elle est constitutive de la liberté qui est l'expression la plus haute du sens de l'esprit.
Dans un livre précédemment paru, Raison absolue et finitude (Vrin), l'auteur avait essayé de montrer que l'idéalisme hégélien réalisait effectivement les exigences fondamentales de la pensée philosophique radicale, et qu'il fournissait aujourd'hui encore une base pour comprendre les problèmes de notre temps. Le présent travail développe une thèse qui demeurait implicite dans ce livre : si l'idée absolue est bien l'accomplissement du savoir absolu de soi de la Raison philosophique, il n'est ni nécessaire ni possible pour autant de conclure à la réalité d'une Idée divine éternitaire qui se serait aliénée dans l'existence finie, naturelle et spirituelle, et qui reviendrait à elle-même à travers la dialectique par laquelle l'esprit fini s'élève jusqu'à la conscience de son infinité. Cette thèse rencontre évidemment le problème crucial de la contradiction apparente entre le sens nécessaire que la conscience et la pensée entretiennent avec la nature, et la facilité réelle de cette nature en elle-même sans fondement et qui n'en réclame aucun. L'auteur montre que cette contradiction doit être assumée par la pensée, dans la mesure où elle est constitutive de la liberté qui est l'expression la plus haute du sens de l'esprit.