Une histoire des conspirateurs annamites à Paris ou La vérité sur l'Indochine

Phan Van Truong

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Phan Van Truong - Une histoire des conspirateurs annamites à Paris ou La vérité sur l'Indochine.
" On dit que l'Annamite est renfermé et que son âme est impénétrable. Mais est-ce que la France, qui est le pays de la liberté des opinions, a jamais... Lire la suite
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Résumé

" On dit que l'Annamite est renfermé et que son âme est impénétrable. Mais est-ce que la France, qui est le pays de la liberté des opinions, a jamais laissé les Annamites exposer librement leurs idées et leurs sentiments ? L'Annamite est fourbe et menteur, dit-on encore. Mais quand l'Annamite s'avise de dire la vérité, si elle est désagréable, on le bâillonne, on le persécute, on le brise en mille morceaux. L'Annamite, dit-on aussi, est obséquieux rampant, vil. C'est possible. Mais quand il se permet d'être fier et de vouloir conserver sa dignité humaine, on crie à l'orgueil, à l'insolence, à la révolte, et on le persécute. Il faut dire que le métier d'Annamite est bien un vilain métier... "

Caractéristiques

  • Date de parution
    10/07/2003
  • Editeur
  • ISBN
    2-908744-66-X
  • EAN
    9782908744668
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    237 pages
  • Poids
    0.235 Kg
  • Dimensions
    12,0 cm × 19,0 cm × 2,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Phan Van Truong

Né en 1878, Phan van Truong s'installe en 1908 à Paris, où il se lie avec Phan châu Trinh, opposant au régime colonial. Ensemble, ils animent la Fraternité, groupe d'Indochinois émigrés. Emprisonné de septembre 1914 à juillet 1915, Phan van Truong rédige en 1919 le mémorandum des Revendication du peuple annamite, adressé à la Conférence de paix de Versailles. Rentré au pays en 1924, il collabore au journal La Cloche fêlée qui affronte le pouvoir colonial. En 1928, il est condamné à deux ans de prison pour "provocations de militaires à la désobéissance dans un but de propagande anarchiste". Il retourne à Paris pour se défendre devant la Cour de cassation. Emprisonné à nouveau, il n'est libéré qu'en 1930. Il meurt à Hanoi en 1933.

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